Pour réunir les savoirs
et les expériences en Suisse romande
S'abonner à REISO
Les politiques publiques envers les étrangers en Suisse ne cessent de se transformer. Depuis 2014, les programmes d’intégration cantonaux fournissent un outil commun et utile aux acteurs. Avec un but en point de mire : la cohésion sociale.
Une recherche sur la santé sexuelle des personnes en situation de handicap a recensé les différents services de Suisse romande et du Tessin. Deux cents institutions, écoles spécialisées, ateliers et associations ont participé à l’enquête.
L’accès aux soins est garanti par la loi pour les sans-papiers et les requérants d’asile déboutés. En théorie tout va bien, mais des questions pratiques se posent, pas seulement pour les traitements «lourds».
Une vingtaine de jeunes âgés de 15 à 18 ans ont été interrogés afin de saisir comment le « trop boire » se construit dans leurs pratiques d’alcoolisations. Il apparaît que la prévention sur les seuls risques sanitaires semble rater ce public-cible.
Le politique comme les médias signalent rarement que les personnes de nationalité étrangère contribuent largement au financement de l’Etat social helvétique. Tout en étant souvent exclues des prestations sociales.
Les sages-femmes et les maternités romandes travaillent en réseaux socio-sanitaires pour suivre les familles en situation de détresse sociale. Entre la théorie et la pratique, des décalages surgissent et il importe de les interroger.
Dans les situations de placement, les travailleurs sociaux ont deux mandats d’apparence incompatibles : protéger les enfants et simultanément donner leur place aux parents. Sur quels axes éthiques et avec quels outils agir?
Dans la presse vaudoise, l’éducation sexuelle à l’école est régulièrement abordée. Les querelles sont vives sur les rôles de l’école et de la famille ou sur les notions de biologie et de sentiments. Un grand absent dans ces débats: l’enfant.
Pour les professionnels de la santé, l’information des personnes migrantes se heurte à une série de difficultés. Une étude menée à Genève les identifie à trois niveaux : accès aux soins, transfert de compétences, contexte de vie des patients.
A Neuchâtel, un home pour personnes âgées s’est questionné sur le sens du mot «bientraitance». Les résidents ont donné leurs définitions. La démarche se poursuit avec le personnel. Et si la bientraitance était à vivre et à actualiser au quotidien ?
Bureaux partagés en sous-location à Lausanne-centre, dans un environnement propice aux échanges et aux synergies, notamment avec des associations axées sur la famille. (image : © Freepik)