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Chère Madame,
Merci beaucoup pour votre intérêt. Nous avons relayé directement votre demande aux autrices de cet article. Bien à vous,
Céline Rochat, rédactrice en chef
Il faut lire le livre de Daniela.... c'est le récit de la vie... celle qui coule en nous tous... le tableau - ou le film- d'une vie...
Dolores Faessler, Cousset
Cher Monsieur Longchamp,
Merci pour l'intérêt porté à ces réflexions et également pour le partage de votre article, que j'ai lu avec intérêt, de même que celui de Sophie Le Garrec que vous citez dans l'addendum sur le COVID-19. Finalement ce que nous disons c'est que la distinction entre l'action sanitaire et l'action sociale n'est ni opérante, ni opérable, sauf dans les programmes administratifs. C'est pourtant à l'heure actuel le seul système disponible et ce dernier ne tiendra pas le choc face à l'augmentation des besoins. Agir sur les déterminants sociaux est une priorité. Cela consiste notamment aussi à enseigner la santé, ce qui la compose et ce qui existe pour la préserver. En ce sens il ne me semble pas que nos réflexions soient si divergentes, au contraire.
Camille-Angelo Aglione,
Sion
Cher Monsieur, Merci pour votre article stimulant ! Je partage pleinement vos doutes concernant la capacité du système de santé à répondre aux défis du futur. Mais la solution que vous proposez (établir une définition commune de la « santé », puis penser le système de santé comme support permettant de « capaciter » les citoyen·ne·s afin de leur permettre de préserver leur capital santé) me semble à la fois utopique et dangereuse. Utopique, car les recherches en sociologie montrent qu'au sein de nos sociétés inégalitaires, la « santé » est nécessairement une notion polysémique. Dangereuse car, compte tenu de ce qui précède, la recherche d'un « consensus impossible » comporte en elle-même le risque d'une dérive vers une moralisation des comportements individuels (et en particulier ceux des individus les plus défavorisés).
Comme je le développe dans un article publié ici-même, une troisième voie me semble à la fois possible et souhaitable : agir directement sur les inégalités sociales et économiques, qui forment le déterminant de santé le plus impactant (50% selon la source citée dans votre article). En garantissant les conditions d'une bonne santé (quelle que soit sa définition), une telle mesure aurait le double avantage de soulager le système de santé d'une part, d'éviter d'avoir à mener des campagnes de « civilisation » des comportements individuels d'autre part (campagnes dont on sait par ailleurs qu'elles contribuent à aggraver les inégalités sociales de santé). Soigner le système ? Soigner les gens ? Soigner l'environnement social ? Je penche pour la 3ème voie. Mais en étant conscient que le défi qui nous attend nécessitera les trois, et bien plus encore !
Bien cordialement,Philippe Longchamp
Bonjour,
Est-il possible de contacter directement les autrices de cet article ? Je travaille moi-même actuellement sur un projet similaire pour l'Hospice général et aimerait beaucoup échanger sur nos pratiques respectives. Merci et bonne journée,
Magali Gani
Lors de son colloque annuel le 1er juin à Lausanne, le GREA propose de se pencher sur les enseignements internationaux en matière de régulation de cannabis que peut tirer la Suisse. Entrée libre, sur inscription.