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Du 16 au 22 décembre, des étudiant·es de la Haute école de travail social de Genève se saisissent d'outils du numérique pour récolter des dons en faveur des jeunes en difficulté et expérimenter de nouveaux outils de médiation.

operation gamers coeur hets geneve action caritative reiso 400© HETS Genève

Dans le cadre d’un enseignement questionnant les enjeux du travail social à l’ère numérique, des étudiant·es de la HETS-Genève participent à une action caritative nommée Gamers à Cœur. Initiative de Gaming Federation, une association de passionné·es de jeux vidéo qui joue un rôle de prévention auprès de jeunes autour des enjeux numériques, cette action a pour but de récolter des dons pour la Chaîne du bonheur de manière innovante, tout en explorant des canaux de communication populaires chez les jeunes. L’argent versé à la chaîne du Bonheur sera destiné à soutenir des jeunes en difficulté, en Suisse et dans le monde.

Pour ce faire, les étudiant·es s’investissent durant une semaine sur la plateforme « Twitch », diffusant des contenus en direct autour desquels il est possible d’interagir. Du samedi 16 au vendredi 22 décembre 2023, elles et ils participeront à différentes sessions de jeux vidéo et autres activités ludiques, retransmises en direct sur une chaîne Twitch.

Au programme

  • Le mardi 19 décembre, des étudiant·es se défieront derrière les fourneaux pour concocter des plats dignes d’un·e « Master Chef », dans les locaux de l’école d’assistant·e socio-éducatif·ve. Arriveront-ils et elles à ébahir les papilles d’un jury présidé par Marie Riley, l'animatrice Dicodeurs ?
  • Le mercredi 20 décembre, Yoann Provenzano, Renaud de Vargas (humoristes et chroniqueurs) et des étudiant·es s’affronteront sur une partie de EA 24FC (anciennement FIFA).
  • Le mercredi 20 décembre toujours, « Dans la sauce » mettra à la question Charles-Adamir Bernhard (animateur RTS) et Luca Arzé (créateur de contenu) : à chaque question, ils devront goûter un piment plus fort !
  • Le vendredi 22 décembre 2023, une partie de Mario Kart aura lieu dans les locaux de la HETS, de 18h à 19h, en présence de nombreux étudiant·es.

À quel point les nouvelles technologies peuvent-elles aider le travail social ? Quelle est la place des travailleuses et travailleurs sociaux sur internet ? C’est en étant portés par ces questions actuelles que les étudiant·es de la HETS-Genève encouragent le public à venir découvrir cet événement en ligne et à se questionner sur les enjeux des réseaux sociaux numériques. Ce projet met en avant les possibilités qu’offre le numérique comme outil de médiation : un moyen de communication, de rassemblement, d’échange et de sensibilisation sur les actions et objectifs du travail social.

(Source : communiqué de presse)

Une campagne de sensibilisation à l’arrêt du tabac veut casser les fausses croyances et soutenir les professionnel·les de la santé, du social et de la jeunesse. « Parce que parler de l’arrêt augmente les chances de réussite ».

« Fumer détend ». « Ne fumer que quelques cigarettes n’est pas dangereux ». Voilà deux fausses croyances qu’une nouvelle campagne de sensibilisation à l’arrêt du tabac entend bien déconstruire. Pour ce faire, une série de cinq capsules vidéo, conçues de manières à parler du tabac dans un langage accessible sans culpabiliser ni démoraliser, tout en gardant un ton optimiste et positif, est publiée sur les réseaux sociaux.

La campagne, lancée par Unisanté et soutenue par le Canton de Vaud, se base sur deux constats : d’une part, en Suisse, un quart de la population fume et plus de la moitié des fumeurs et fumeuses souhaitent arrêter ; d’autre part, les professionnel·les de la santé, du social et de la jeunesse, ainsi que les parents, se retrouvent souvent démuni·es pour aborder le sujet de la consommation de cigarettes avec leurs patient·es, bénéficiaires ou proches. Ils et elles jouent pourtant un rôle essentiel pour encourager l’arrêt du tabac. Unisanté a donc dédié deux capsules à leur intention, dans le but de leur « donner confiance pour aborder la question de l’arrêt et mettre en lumière des repères de sensibilisation participe à faciliter les stratégies d’arrêt ». D’une durée d’un peu plus d’une minute, ce spot vidéo remémore aux professionnel·les que : « Même courte, votre intervention est utile »,

L’institution rappelle par ailleurs que « dans le processus d’arrêt, certaines croyances ont la vie dure et peuvent décourager. Déconstruire les freins à l’arrêt, rappeler les risques et inviter à repenser sa consommation sont donc des priorités de santé publique ». Le contenu des capsules vidéo se base ainsi sur les connaissances scientifiques des leviers efficaces en matière de prévention. Par exemple, augmenter la compréhension des phénomènes d’addiction permet aux fumeurs et fumeuses de se questionner sur la réalité de leur consommation.

Les cinq messages abordés dans cette campagne, déployée également dans les réseaux professionnels, traitent donc, pour trois d’entre eux, des fausses croyances, et deux s’adressent aux parents et aux professionnel·les :

  1. Stop aux fausses croyances. Fumer ne détend pas.
  2. Stop aux fausses croyances. Fumer peu reste dangereux.
  3. Stop aux fausses croyances. Arrêt du tabac et prise de poids.
  4. Parler du tabac avec les jeunes
  5. Parler du tabac avec ses patients et bénéficiaires

État des lieux en Suisse

Le tabagisme reste le premier facteur de maladie évitable en Suisse. En moyenne, les ex-fumeuses et ex-fumeurs ont répété quatre ou cinq tentatives avant de parvenir à arrêter de fumer durablement. L’accompagnement médical et les médicaments d’aide à l’arrêt doublent les chances de réussite.

Unisanté est le centre d’expertise du Canton de Vaud pour la prévention du tabagisme. Il développe des formations ainsi que des projets de sensibilisation et de prévention. Il met à disposition une information actualisée, accessible et fondée sur les preuves en matière de prévention du tabagisme.

(CROC, avec Unisanté)

Une nouvelle plateforme nationale d’information ambitionne de répondre aux questions en lien avec les autorités de protection de l’enfant et de l’adulte. Elle vise également à orienter les personnes concernées en fonction de leur région.

apea bref plateforme nationale 500 reisoCapture d'écran © Apea en bref

Autant que nécessaire, aussi peu que possible : selon ce principe, les autorités de protection de l’enfant et de l’adulte (APEA) soutiennent les enfants en danger ou les adultes ayant besoin d’aide. Actuellement, environ 150'000 personnes sont accompagnées ou représentées en Suisse dans le cadre de mesures instaurées par les APEA.

Après dix ans, il est manifeste que la collaboration entre les APEA, les curateurs·trices, ainsi que les institutions est efficace. « Nous voyons toutefois un besoin d’optimisation dans la communication avec la population », déclare Kathrin Schweizer, présidente de la Conférence en matière de protection des mineurs et des adultes (COPMA). À ses yeux, le travail important des APEA reste pour beaucoup mal connu. « C’est dans ce contexte que nous avons décidé de construire une plateforme d’information nationale sur les questions relatives aux APEA ».

Résultat d'un processus collaboratif

La plateforme d’information s’adresse au grand public. Elle vise notamment les adultes qui ont besoin d’aide pour eux-mêmes ou pour leurs parents, ou les pères et mères qui ont des questions sur leurs droits et devoirs parentaux. Sous les rubriques « Enfants », « Adultes » et « Procédure », la plateforme répond aux principales questions sur la protection de l’enfant, la protection de l’adulte et le fonctionnement des APEA. Lors de l’élaboration, des personnes sans connaissances professionnelles spécifiques du domaine ont été consultées pour garantir la clarté des informations et la simplicité du langage.

La collaboration de différentes organisations spécialisées, actives dans la protection de l’enfant ou de l’adulte, a été particulièrement précieuse lors de la conception de la plateforme : le Beobachter (différents services de conseil), Artiset (Fédération de prestataires de services pour les personnes âgées, les personnes en situation de handicap ainsi que les enfants et jeunes ayant besoin de soutien), le centre d’écoute et d’assistance indépendant KESCHA, Pro Senectute (personnes âgées) ou Pro Mente Sana (personnes souffrant de troubles ou d’un handicap psychiques). Toutes les organisations partenaires apportent une contribution spécifique à la plateforme en fournissant des informations importantes dans leurs domaines d’expertise, au moyen de contributions vidéo détaillées et de liens.

« L’Apea en bref » est une plateforme dynamique régulièrement mise à jour avec des informations actuelles. La Conférence en matière de protection des mineurs et des adultes est responsable de son exploitation.

(Source : communiqué de presse)

Voir la plateforme

Le nouvel épisode du podcast de la Faculté de biologie et médecine de l’Université de Lausanne, «La FBM dans les oreilles», se penche sur la question de la durabilité dans le système de soins.

fbm oreilles podcast durabilite systeme sante suisse reiso unil 170© FBM / UNILCombien de CO2 émet une consultation médicale ? Alors que l’environnement se trouve menacé par le dérèglement climatique, cette question vient interpeler le système de santé suisse qui émet, tout autant que d’autres secteurs, des gaz à effet de serre. Hôpitaux et cabinets médicaux représentent en effet de grands pollueurs.

Dans le deuxième numéro de son podcast La FBM dans les oreilles, intitulé « Les soins : un accès universel en Suisse sans blesser la planète ? », la Faculté de biologie et médecine (FBM) de l’Université de Lausanne s’est ainsi adressée à Nicolas Senn pour connaître les pistes à suivre en vue de rendre les soins plus durables. Le chef du Département médecine de famille d’Unisanté à Lausanne préconise notamment de miser sur la prévention et sur des soins communautaires pour diminuer le recours aux hôpitaux.

La qualité des soins et l’accessibilité à tous et toutes sont également des aspects importants à prendre en compte lorsque l’on évoque la durabilité du système de santé suisse. C’est le crédo de Marie Méan, maître d’enseignement et de recherche à la FBM, qui s’exprime également dans ce podcast. La docteure fait partie de smarter medecine, une association qui s’engage pour l’amélioration de la qualité des soins qui a pour slogan : « moins, c’est parfois mieux ». En ce sens, diverses mesures vont dans le sens d’une médecine plus durable : encourager les discussions entre médecins et patient·es pour mieux comprendre les traitements proposés, ceux qui sont utiles et ceux qui ne le sont pas, respecter les limites financières et de ressources humaines du système suisse, ou encore améliorer la communication entre équipes soignantes et soigné·es.

Comme exemple concret du « moins, c’est mieux », Marie Méan cite celui de la prescription inutile de benzodiazépines associées à des complications chez les personnes de plus de 65 ans. Prescrites comme somnifères ou tranquillisants, ces molécules peuvent entraîner des chutes chez les personnes âgées et donc entraîner de fâcheuses conséquences pour leur santé.

Cet épisode clair, concis et bien présenté propose aussi une liste des cinq questions que chacun·e devrait se poser quant aux soins reçus ou à recevoir : 1) Existe-t-il plusieurs traitements possibles ? 2) Quelles sont les opportunités et les risques du traitement recommandé ? 3) Quelle est l’ampleur de ces opportunités et de ces risques ? 4) Que se passera-t-il si je ne fais rien ? et 5) Que puis-je faire moi-même pour ma santé ?

Ces interrogations synthétisent une façon de sensibiliser chaque personne aux choix qu’elle peut faire pour améliorer la durabilité de sa prise en charge et éviter ainsi des traitements dont les bénéfices sont discutables.

(Yseult Théraulaz)

Ecouter le podcast « Les soins : un accès universel en Suisse sans blesser la planète ? »

Le traditionnel calendrier « Où aller en ces fêtes de fin d’année ? » publié par l’Hospice général rassemble toutes les informations sur les événements organisés par les associations caritatives et services publics genevois.

ou aller fete geneve hospice general 2023 170© Hospice généralDestiné aux personnes isolées ou démunies afin de passer d’agréables moments en bonne compagnie, le traditionnel calendrier « Où aller en ces fêtes de fin d’année ? » réunit toutes les informations sur les événements, repas et soirées prévus du samedi 16 décembre 2023 au mardi 2 janvier 2024 inclus. Parmi les organisateurs de ces manifestations figurent notamment le Service social de la Ville de Genève, le CARÉ, Carrefour-Rue et Coulou, l’Armée du Salut, Café Cornavin, FraterNoël ou encore La Croix-Bleue.

Le calendrier « Où aller en ces fêtes de fin d’année ? » est accessible en ligne. Les informations y sont régulièrement mises à jour.

Des calendriers papier en format de poche pratique répertoriant les principaux événements, ainsi que des affiches indiquant le lien et un QR code menant au calendrier en ligne sont disponibles dans tous les centres d’action sociale et à la réception centrale de l’Hospice général (cours de Rive 12). Ils sont également à disposition auprès des services sociaux communaux, maisons de quartier, paroisses ou diverses associations.

Les organisateurs invitent également les personnes désirant offrir de leur temps à participer à l’un de ces événements à leurs côtés. Les bénévoles intéressés peuvent directement contacter les associations mentionnées dans le calendrier.

(Source : Hospice général)

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