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À l’instar du surpoids et de l’obésité, la santé bucco-dentaire reste un marqueur d’inégalités sociales dès le plus jeune âge. Si la situation s’améliore nettement depuis vingt ans, des disparités selon le milieu social des parents se sont maintenues tant sur l’état de santé bucco-dentaire que sur le recours au dentiste.
En 2006, à l’âge de 6 ans, 3 enfants d’ouvriers sur 10 ont eu des caries contre seul 1 enfant de cadres sur 10. Autre constat : les enfants d’ouvriers consultent moins souvent le dentiste. Selon l’enquête Handicap-Santé 2008, parmi les 5-15 ans, 6 enfants d’ouvriers ont eu recours à un dentiste dans l’année contre 8 enfants de cadres sur 10. Rappelons que la la Haute Autorité de santé préconise une visite annuelle chez le dentiste dès l’apparition des dents de lait.
Source : Pratiques en santé
L’étude en format pdf
Les pionniers n’ont jamais la tâche facile
Le commentaire de Jean Martin, membre de la Commission nationale d’éthique
Le dernier bulletin de l’Académie suisse des sciences médicale est consacré aux soins palliatifs, aujourd’hui promus par l’OMS, une stratégie nationale suisse et des programmes cantonaux. Sujet très important dans une société où moins de 20% des personnes ont la chance de mourir à domicile alors que, avec un niveau adéquat de tels soins, ce pourrait être 80%. Pourtant, le nécessaire changement de paradigme et de mentalité se fait très lentement. « L’acharnement thérapeutique en fin de vie est toujours fréquent, ce qui représente un problème autant éthique que pratique », dit le professeur lausannois Gian Domenico Borasio.
En France, Didier Sicard, ancien président du Comité national d’éthique, a dirigé une commission qui a publié à fin 2012 un rapport sur la fin de vie. Ses conclusions peuvent être dites dévastatrices : « Nos auditions ont mis au jour le malaise, voire la colère des citoyens ; de nombreuses situations de fin de vie ne sont pas correctement appréhendées (…) La recommandation première est de donner la plus grande importance aux paroles et aux souhaits des malades en fin de vie ». En effet, malgré les changements entérinés quant au principe, par la loi Leonetti de 2005 notamment, le corps médical traîne massivement les pieds pour adopter des pratiques qui amélioreraient clairement la qualité de la vie dans sa dernière phase – tout en la prolongeant de plusieurs mois, par rapport à l’acharnement, dans des études randomisées. Aux Etats-Unis, pourtant très sensibles à l’autonomie du malade, les médecins continuent souvent à refuser de dire au patient que le pronostic est mauvais et qu’il va mourir.
J’y pensais en lisant l’autobiographie (1) de notre compatriote Elisabeth Kübler-Ross (1926-2004), mondialement connue pour s’être battue avec courage et persévérance pour une approche de la mort plus ouverte et plus humaine. Elle a décrit cinq stades chez la personne en fin de vie : déni, colère, marchandage, dépression, acceptation. Emigrée aux Etats-Unis, devenue psychiatre un peu par hasard, elle pratique son métier en mettant un accent déterminant sur le contact, l’écoute, l’empathie. Elle travaille avec des mourants et mène avec eux des séminaires à succès – suscitant des critiques de la part de confrères qui prétendent qu’elle « exploite » les patients. S’intéresse ensuite beaucoup aux expériences de mort imminente et, lors de l’émergence du sida au début des années 1980, travaille avec ces malades irrémédiablement condamnés à l’époque. Ces pratiques avec des médiums sortent du cadre médical usuel et l’ont rendue « suspecte ». Tout en n’ayant pas la moindre compétence dans ce domaine, je suis certain que cela n’autorise pas à la discréditer ; elle a été une pionnière remarquable. Quelques citations :
On sait que la grandeur des pionniers, dans tous les domaines, ne leur est souvent accordée qu’à titre posthume. Aujourd’hui pourtant, de nombreux professionnels ont encore trop de difficultés à « accepter la défaite » et à oeuvrer avec le patient pour que sa fin soit la plus libre de douleur, sereine et riche de relations.
1. Kübler-Ross E. The Wheel of Life – a Memoir of Living and Dying (ce qui fait écho au titre de son livre le plus fameux “On Death and Dying” de 1969). New York : Touchstone, 1997.
Le document de l’ASSM en format pdf
Cette étude inédite, signée par un médecin de famille de très grande expérience, propose d’analyser le comportement en fonction de l’ordre de naissance des enfants.
Un livre vivant, étayé de témoignages et de cas concrets, qui aide les parents à mieux comprendre la place de chacun dans la famille.
Un ouvrage aussi pour les adultes ou adolescents souhaitant comprendre et mieux gérer leurs relations familiales.
2e édition revue et augmentée.
Site internet des Editions Favre
ASSC CFC, Infirmier/-ère niveau I, Aide soignant/-e, Aide en soins et accompagnement AFP, Bachelor of Science en soins infirmiers HES, Infirmier/-ère dipl. ES… Si vous ne vous y retrouvez plus dans le vaste choix de formations anciennes et nouvelles du domaine des soins et de l’accompagnement, ces deux publications vous seront utiles.
Formation en médecine humaine et dans les professions des soins et de l’accompagnement
Laila Burla, Jasmine Rüfenacht, Obsan Bulletin 2/2013, 8 pages
Après des publications concernant les effectifs de personnel, le futur besoin de personnel et le personnel étranger, la présente publication constitue une autre « pièce du puzzle » des travaux de l’Obsan consacrés au personnel de santé : elle s’intéresse au nombre de personnes formées en Suisse dans des professions de la santé et à l’évolution des chiffres de ces dernières années. L’accent est ici mis sur la formation pré-graduée et post-graduée en médecine humaine et sur les formations dans le domaine des soins et de l’accompagnement.
Le bulletin en format pdf
Bildungsabschlüsse im Bereich Pflege und Betreuung. Systematische Übersichtsarbeit - Formations dans le domaine des soins et de l’accompagnement. Vue d’ensemble systématique
Monika Schäfer, Adrian Scherrer, Laila Burla, Obsan Dossier 24 (en allemand)
Vue d’ensemble des formations et formations continues actuelles et établit une classification des formations régies par l’ancien droit dans le domaine des soins et de l’accompagnement.
Le rapport en format pdf (avec deux tableaux récapitulatifs en français en pages 33 et 34).
Recension par Jean Martin, médecin de santé publique et bio-éthicien
Le récit qui donne envie de devenir médecin généraliste
Jeune médecin généraliste française, Jaddo tient depuis plusieurs années un blog devenu très populaire. Selon un classement de mai 2013 de Slate.fr, elle est l’une des cent Françaises les plus influentes! Inspiré de son blog, son livre a beaucoup de succès et vient d’être réédité. Incisive, mordante, mais toujours empathique vis-à-vis des malades, elle raconte son activité professionnelle dans des histoires brèves. Les difficultés de communication, les malades qui ne comprennent pas ou restituent drôlement les termes médicaux; ceux qui insistent, qui ne viennent pas aux rendez-vous après en avoir bruyamment exigé, qui se présentent aux urgences sans que leur problème le justifie, ceux qui n’osent pas parler.
Elle évoque aussi la fréquence et l’importance des «consultations de seuil»: quand le patient, alors qu’il est sur le pas de porte pour s’en aller, dit: «Ah et oui, encore une petite chose, docteur», et c’est la raison majeure pour laquelle il est venu. Surtout, elle fait toujours preuve de tendresse, d’affection, d’humanité. «Elle s’est cassé le col du fémur. Au bloc opératoire, on l’installe sur une table, couchée sur le côté. Elle est complètement nue, les jambes écartées, dans l’indifférence de dix personnes dont les yeux sont tellement habitués à la nudité qu’ils ne la voient plus. Elle, elle n’est pas habituée… Elle est à un drap de la dignité.»
Mais Jaddo ne prétend pas être toujours impeccable: «Je ne comprends rien de ce qu’elle me raconte et j’ai encore cinq patients à voir. Plus je ne comprends rien et plus je lui en veux; plus je lui en veux et plus je deviens agressive; plus je deviens mauvaise et plus je m’en veux». Cela étant, on lira avec intérêt sa description sourire en coin du «bon malade» (il est poli, il arrive à l’heure, il me dit bonjour docteur, il a mal avec le sourire, il pose des questions auxquelles je sais répondre et il comprend les réponses…
Des remarques toujours pertinentes et des conseils intelligents: «Autorisons-nous une marge de bon sens autour des règles. Il n’y a pas UNE façon de faire, il y en a autant qu’il y a de familles, qu’il y a d’histoires, qu’il y a de rencontres.» Puis-je dire ici à l’auteure un merci personnel, car il n’y a jamais une seule manière, un seul chemin.
Beaucoup donc sur la vie du cabinet médical ou du service ambulatoire d’hôpital (y compris urgences) que des milliers de nos confrères vivent, en France, en Suisse, ailleurs. «Du grave, du sordide, du pas grave, du touchant, du touché, du drôle (…) Ils sont tous différents, ils se ressemblent tous.»
Un livre drôle, substantiel, pratique, attachant.
Jean Martin, médecin, spécialiste de santé publique et d’éthique
Le blog de Jaddo
Bien informé, un patient est mieux à même d’évaluer sa situation et de faire valoir son point de vue. Il participe en toute connaissance de cause aux traitements qui lui sont proposés, ce qui rejaillit positivement sur la qualité de la relation thérapeutique.
Lancé par le canton de Vaud il y a une dizaine d’années, le projet de cette brochure réunit dorénavant tous les cantons latins : Berne, Fribourg, Genève, Jura, Neuchâtel, Tessin, Valais et Vaud. « L’essentiel sur les droits des patients » comporte neuf volets, chacun composé de trois parties :
- un résumé succinct des droits des patients,
- une partie « En pratique », avec des explications pour une bonne compréhension de la loi,
- une partie « Bon à savoir », avec des réponses aux questions les plus fréquentes.
En fin de cahier, chaque canton présente les adresses des organismes qui délivrent des informations complémentaires ou des conseils, de même que les voies de médiation ou de recours à disposition. Il est cependant conseillé, en cas de conflit, de prendre d’abord contact avec le soignant ou l’établissement concerné, l’expérience montrant que de nombreux cas peuvent se résoudre à l’amiable, sans intervention extérieure.
La brochure en format pdf.
Migration de personnel soignant – arrangements transnationaux dans le domaine de la prise en charge à domicile
Par migration de personnel soignant (care-migration), on entend ici le phénomène de personnes venues de l’étranger pour prodiguer de l’aide et des soins à des personnes qui en ont besoin vivant dans des ménages privés.
En Suisse, ces migrants sont avant tout des femmes provenant de l’Europe centrale ou d’Europe de l’Est. La présente étude qualitative s’intéresse à la perspective des proches qui emploient une migrante pour s’occuper à domicile de personnes tributaires d’aide et de soins.
Le point de vue des proches est complété par des avis d’experts de Suisse, d’Allemagne et d’Autriche.
L’étude en ligne
Comme la Suisse, l’Allemagne imagine des formes alternatives de logement pour les personnes âgées.
On imagine souvent un choix entre deux options : home médicalisé ou soins à domicile avec aide de ménage, aménagement de la salle de bains et lit médicalisé. Il existe pourtant d’autres formes d’habitat, le logement communautaire ou intergénérationnel en particulier, qui permettent aux personnes âgées de rester mieux intégrés dans la société.
Source : Amiato
Lire aussi l’article de Camille Sigg dans REISO : Habitat protégé : un eldorado pour les aînés ?
L’étude (en allemand) en format pdf
Ce livre propose tout un ensemble de moyens de remédiation pour rétablir une ambiance de travail harmonieuse, un respect mutuel et une discipline nécessaire en classe. Enrichi de témoignages et de cas concrets, cet ouvrage est utile aux enseignants, futurs enseignants et toutes les personnes concernées par les questions d’enseignement et d’éducation. Résolution de problèmes dans des classes enfantines, primaires et secondaires ; enfants de tous âges.
Des élèves qui ne tiennent pas en place et ne respectent plus les règles, des enseignants qui se disent épuisés et impuissants à résoudre les problèmes de comportements. L’indiscipline est-elle en train de se répandre dans les écoles ? Combien de classes sont-elles touchées ? A quoi ressemble une classe dite « difficile » ? Quelles sont les causes de ces phénomènes ? Comment réagir ?
Jean-Claude Richoz est professeur formation à la HEP Vaud avec une expérience accumulée pendant plus de trente ans en tant qu’enseignant secondaire puis chargé de cours et formateur.
La crise financière et sociale manifeste qu’une page de l’histoire se tourne. Les mécanismes et les dispositifs de régulation traditionnels, le rôle de l’Etat social, les dépenses liées aux prestations sociales ainsi que les fondements institutionnels de l’intervention publique sont profondément remis en cause par la prégnance du néo‐libéralisme d’une part et par les mouvements sociopolitiques de la rue d’autre part. L’intervention sociale doit être repensée à l’aune de ces bouleversements, qui génèrent sentiments d’incertitude et contradictions notoires.
De fait, les mutations environnementale, économique, politique, sociale, culturelle, familiale, personnelle nécessitent une recomposition de cette intervention et une définition de nouveaux paradigmes pour les travailleurs sociaux.
Les contributions réunies dans Le travail social à la recherche de nouveaux paradigmes offrent des analyses orientées vers l’avenir du travail social. Elles ouvrent également des perspectives sur un ancrage citoyen porteur d’aspiration et de sens, qui a comme objectif la participation du plus grand nombre à la (re)construction d’une démocratie réellement soucieuse de partage du bien commun.
Françoise Tschopp, professeure émérite de la Haute école de travail social de Genève (HES-SO) fut responsable de son centre de formation continue (CEFOC).
Joëlle Libois, docteure en sciences de l’éducation est professeure à la Haute école de travail social de Genève (HES-SO) dont elle assure actuellement la Direction.
Claudio Bolzman, docteur en sociologie est professeur à la Haute école de travail social de Genève (HES-SO) et chargé de cours au Département de sociologie de l’Université de Genève.
Cette brochure sous forme de questions - réponses sur le cannabis a été actualisée. Quelques exemples de questions :
A noter aussi, la nouvelle version du flyer de 2 pages sur la cocaïne. Il a été élaboré en collaboration avec le bureau de prévention des addictions de la Ville de Zurich. Ce flyer s’adresse aux personnes qui consomment occasionnellement de la cocaïne et veut rendre attentif aux risques liés à la consommation.
La brochure en format pdf
Table des matières :
Marcel MAURER Le harcèlement à l’école
Marta SANTOS PAIS Un message global sur le harcèlement entre pairs à l’école
Philip D. JAFFÉ Le Colloque international de Sion : Le privilège de se préoccuper des Droits de l’enfant
Mireille ANSERMET et Philip D. JAFFÉ Harcèlement entre pairs à l’école : Définitions dans tous ses états
Dan OLWEUS A new look at cyberbullying
Claire PIGUET, Zoe MOODY et Corinna BUMANN Enquête suisse sur le harcèlement entre pairs dans les écoles valaisannes. Une enquête de prévalence portant sur plus de 4 000 élèves valaisans de 5e et 6e primaire
Jean ZERMATTEN Le harcèlement entre pairs : Cadre normatif international
La Clé recense et décrit près de 1’700 organismes publics ou privés des secteurs médico-sociaux, socioculturels et socio-éducatifs à Genève. Ce guide constitue un outil très pratique pour les professionnels du domaine social comme pour le grand public genevois. L’édition 2013-2014 propose plusieurs centaines de mises à jour et un index enrichi.
Où trouver une permanence juridique à un coût modeste dans ma commune ? Quels organismes contacter pour soulager la charge d’un handicap ? Comment procéder quand une pension alimentaire n’est plus versée ou pour trouver l’aide nécessaire au désendettement ?
Prix pour la version papier : CHF 20.- en librairie ou à l’Hospice général par fax 022 420 52 99 ou par courriel
Une version électronique de ce guide est disponible en ligne sur le site www.lacle.ch.
« Qu’est-ce qu’un handicapé ? Celui qui rassure le badaud de sa normalité propre et de sa solide identité. Celui qui voudra dépasser le regard du badaud pourra se voir en miroir dans la personne en situation de handicap. Notre identité est un acquis plus fragile qu’il n’y paraît. Soyons donc ouverts à la fragilité qui est si proche de nous-mêmes. La personne handicapée ne fait que révéler objectivement une figure possible de l’étrangeté. Elle offre en même temps la possibilité pour chacun de nous de reconnaître la part d’étrangeté qui est la nôtre. »
Le handicap force la philosophie à repenser ce qu’est un homme. Platon demandait « si la vie valait la peine d’être vécue avec un corps en loques et en ruines ». Il nous parlait ainsi d’une société qui n’était pas prête à envisager la situation de handicap. Mais la philosophie n’est pas un savoir mort. C’est une pratique sans cesse à réactiver. Bertrand Quentin ne se contente pas de donner la parole aux grands philosophes de l’histoire, il se risque à proposer de nouveaux concepts (l’empathie égocentrée, les compensations inopportunes…) et à poser des questions gênantes : la personne qui ne pense pas est-elle un humain ? La médecine a-t-elle à résoudre les problèmes posés par le handicap ? Pourquoi avons-nous davantage peur de la ressemblance avec la personne handicapée que de sa différence ?
Bertrand Quentin est agrégé et docteur en philosophie. Maître de conférence en philosophie pratique à l’université de Paris-Est Marne-la-Vallée, il enseigne en master et doctorat d’éthique médicale, sociale et hospitalière. Spécialiste de Hegel, il développe actuellement une réflexion philosophique sur le handicap et le vieillissement.
La dépressivité légère est très répandue en Suisse et, vu ses conséquences, elle ne doit pas être négligée. C’est ce que montre une étude réalisée par l’Observatoire suisse de la santé avec la collaboration de Psychiatrie Baselland. Cette étude, qui s’appuie sur plusieurs sources de données, montre que les personnes touchées sont plus souvent en situation d’incapacité de travail ou de baisse de productivité et qu’elles souffrent plus fréquemment de troubles somatiques. L’évolution de la maladie et de son traitement est étroitement liée au statut des personnes concernées sur le marché du travail.
Ce rapport résume les résultats de la recherche au plan international sur différents aspects des maladies dépressives et analyse les données disponibles en Suisse. L’étude montre que si les symptômes dépressifs sévères sont relativement rares (environ 3% des personnes enquêtées), les symptômes légers sont très répandus. Dans les enquêtes auprès de la population, environ 16% des Suisses disent souffrir de symptômes dépressifs tels que manque d’énergie, troubles du sommeil ou perte d’appétit.
L’étude en format pdf
Cette brochure se propose de répondre à quelques-unes des questions que vous pouvez vous poser au moment d’entreprendre une démarche qui n’est pas anodine. En effet, une psychothérapie est un traitement spécifique dont il est important de connaître les possibilités d’application, les buts, les exigences, les résultats.
Il est apparu nécessaire de faire un retour sur un pan essentiel du traitement des affections psychiques, à savoir ces "psychothérapies". Ce guide ne fait par la promotion d’une approche ou d’une autre mais tente de mettre en les mains des personnes toutes les informations nécessaires à se faire elles-mêmes leur opinion.
Evelyne Kolatte est psychiatre, psychothérapeute FMH et membre du comité de Pro Mente Sana.
La brochure en format pdf
Le care, c’est à la fois se soucier et prendre soin des autres. Cette activité, au cœur du travail social et sanitaire, est mal reconnue, sans doute parce que la vulnérabilité sociale à laquelle s’adresse le care n’a guère de place dans des sociétés valorisant avant tout le mérite. Les personnes qui effectuent ce travail, des femmes pour l’essentiel, en paient le prix.
Le défi de la reconnaissance du care est dès lors politique, puisque le reconnaître c’est admettre sa nécessité et donner les conditions de son accomplissement adéquat. C’est l’ambition de ce livre qui réunit les contributions stimulantes de spécialistes du care issu·e·s des milieux professionnels et de la recherche.
Cet ouvrage réunit les contributions croisées des auteur-e-s émanant des milieux professionnels de la santé et du travail social, ainsi que de la recherche. Divers éclairages sont ainsi apportés sur la manière de concevoir la solidarité dans nos sociétés en mutation par Natalie Benelli, David Fuehrer, Marie Garrau, Claire-Lise Gerber, Olivier Giraud, Pierre Gobet, Pascale Haldimann, Barbara Lucas, Mascha Madörin et Nicolas Perrin.
L’objectif de FriTime est d’offrir un set d’outils qui permette aux communes de proposer des activités extrascolaires sportives, culturelles et artistiques aux enfants et aux jeunes pendant leur temps libre. Ce projet représente une alternative aux rencontres dans les bars, cours d’école, autour des gares ou encore aux arrêts de bus. Il renforce les activités de jeunesse dans les communes fribourgeoises durant la semaine, le week-end, après l’école ou en soirée.
Afin de promouvoir la collaboration entre Etat, communes et sociétés locales, une association à but non lucratif a été créée. Son objectif est d’apporter un soutien durable et organisationnel, au moyen de subventions, aux communes souhaitant mettre en place des activités FriTime. Les communes peuvent donc s’informer auprès du secrétariat de l’association afin de recevoir un guide comprenant différents outils directement utilisables par la commune. En outre, la commune peut bénéficier d’une formation pour la bonne réalisation du projet.
Ce projet est issu de la collaboration entre le Service de l’enfance et de la jeunesse (SEJ), le Ser vice de la santé publique (SSP) et le Service du sport (SSpo).
Projet FriTime en format pdf, 56 pages.
Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) lancent une nouvelle campagne de prévention de l’obésité chez les très jeunes enfants. L’objectif est d’aider les professionnels de la santé et du social à transmettre un discours cohérent, en particulier aux parents.
Le surpoids et l’obésité sont un danger et se manifestent de plus en plus tôt. Entre deux et quatre ans, près d’un enfant sur dix est déjà en excès de poids et 3% des enfants souffrent d’obésité avant l’âge de cinq ans.
Depuis sa création en 2007, ce programme développe une approche thérapeutique et éducative adaptée aux enfants et aux adolescents en surpoids. Sur le plan genevois, le programme de soins Contrepoids a reçu un mandat du Département des affaires régionales, de l’économie et de la santé (DARES) pour organiser et développer la formation des professionnels de la santé en matière d’obésité précoce.
Deux brochures intitulées « Miam la vie », l’une concernant les bébés de 0 à 1 ans, l’autre les enfants de 1 à 4 ans, seront distribuées aux pédiatres, aux maternités et dans tous les lieux d’accueil de la petite enfance. Elles expliquent, illustrations à l’appui, les bons comportements à adopter pour éviter l’obésité.
Les facteurs qui peuvent influencer le salaire et ceux qui ne le doivent pas sont prévus par la loi. Il y a cependant un principe à respecter dans tous les cas : à travail égal ou de valeur égale, les femmes et les hommes dans une entreprise ont droit au même salaire.
Des progrès vers l’égalité ont été réalisés dans diverses branches. L’écart moyen entre les salaires des femmes et des hommes dans le secteur privé se réduit lentement, mais régulièrement. Pourtant, les femmes gagnent encore nettement moins que les hommes.
La présente brochure dresse un bilan de la situation actuelle et met en évidence les progrès réalisés, mais aussi les discriminations qui existent encore. Elle résume les principaux résultats d’une analyse comparative des salaires effectuée sur la base de l’enquête sur la structure des salaires (ESS) et vise à apporter une certaine clarté sur cette question.
La brochure en format pdf
Sous la direction du Prof. Reto Stocker de Zurich, ces directives ont été rédigées après environ trois ans de travail. Elles concernent non seulement les situations dans lesquelles les patients se trouvent déjà dans l’unité des soins intensifs, mais également toutes les situations dans lesquelles des mesures de soins intensifs sont adoptées.
Ces directives soulignent que l’évaluation du pronostic fait partie des missions essentielles, mais particulièrement délicates, de la médecine intensive. C’est pourquoi, la sous-commission a jugé nécessaire de définir avec précision les notions clés importantes pour l’indication de soins intensifs telles que « inefficacité », « manque de sens », « qualité de vie » et « dépendance ». Les nouvelles directives accordent une importance majeure aux processus de décision ; en même temps, elles distinguent clairement l’indication de soins intensifs qui relève de la responsabilité du médecin et le droit du patient (ou de la personne habilitée à le représenter) de consentir à un traitement médicalement indiqué ou de le refuser.
Les directives abordent également la question du triage, c’est-à-dire des critères pour l’admission d’un patient dans l’unité des soins intensifs, son transfert dans un autre service ou le renoncement à sa réadmission lorsque son état laisse supposer que des soins intensifs s’avéreront inutiles.
La directive à télécharger en ligne
L’utilisation hors étiquette « off-label use » = OLU) de médicaments anticancéreux est fréquente en Suisse et va encore augmenter.
L’étude mandatée par la Ligue suisse contre le cancer et publiée par INFRAS livre pour la première fois des chiffres sur l’ampleur du phénomène en Suisse, estimés à jusqu’à 20 000 traitements OLU par an, soit environ un tiers de tous les cas de cancer. L’absence d’homogénéité dans le remboursement de ces traitements par les assureurs-maladie s’avère problématique. La réglementation actuelle est insatisfaisante et la situation est inéquitable pour de nombreux patients atteints de cancer, car certains se voient privés d’un traitement potentiellement efficace, tandis que ce même traitement est remboursé dans d’autres cas.
L’étude ébauche des solutions sur la manière dont l’OLU pourrait être réduit, l’appréciation du bénéfice thérapeutique standardisée et le remboursement réglementé de manière uniformisée à l’échelle de la Suisse. L’objectif premier est un accès sûr et équitable pour tous aux médicaments anticancéreux.
Résumé de l’étude en format pdf
Ce livre raconte le parcours d’une femme qui découvre, au début de la soixantaine, après un parcours professionnel dans l’administration et la politique, qu’elle est atteinte d’une maladie rare de démence frontotemporale. Ce type de maladie constitue un groupe de pathologies neuro-dégénératives caractérisées par des troubles du comportement et du langage associés à une détérioration intellectuelle.
Dès les premiers signes de la maladie, Diane Ross a dû abandonner son travail et fréquenter l’hôpital où on lui a appris à gérer au mieux sa vie quotidienne. Son récit évoque son parcours et sa lucidité devant la maladie, incurable et menant inévitablement à la dégénérescence.
Diane Ross a été adjointe dans divers organismes et institutions publiques au Québec pendant une quarantaine d’années. Elle a notamment été secrétaire de direction à Emploi-Québec, adjointe d’un conseiller politique au cabinet de la ministre d’Etat à l’Emploi et au Travail, adjointe de la ministre d’Etat à la culture et aux Communications et, finalement, adjointe de la leader de l’opposition officielle.
doc5205|right>Ce manuel décrit les mesures existantes les plus efficaces pour limiter les problèmes liés aux consommations excessives d’alcool des jeunes. Il s’adresse à l’ensemble des personnes concernées par la thématique : acteurs de terrain, décideurs des politiques publiques, élus, collectivités locales, services de l’état, associations…
Réalisé à partir d’une revue de littérature internationale exhaustive, il a pour ambition de rendre abordables des données scientifiques complexes tout en présentant en encadré des exemples concrets choisis pour leur adéquation avec les recommandations énoncées.
L’Association d’information et de ressources sur les drogues et dépendances et le sida (AIRDDS) est une association régionale qui intervient sur l’ensemble des questions liées à l’addictologie (tabac, alcool et autres drogues) et à la vie affective et sexuelle (santé sexuelle, dépistage, contraception…).
Le Manuel en ligne
Un guide de Parkinson Suisse à recommander
Cet ouvrage est utile pour les personnes atteintes de Parkinson mais aussi pour toutes les autres personnes qui ont des problèmes de déglutitiion. Au sommaire :
Le guide contient des idées de délicieuses recettes pour des plats raffinés et un chapitre sur le nouveau concept "Smoothfood", particulièrement adapté aux personnes souffrant de trouble de la déglutition.
Site de l’Association Parkinson Suisse