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Notre société exige la perfection et l’excellence dans de nombreux domaines, y compris celui de la sexualité. Dans ce contexte, la question des besoins affectifs et sexuels des personnes en situation de handicap(s) s’est centrée toujours davantage sur les besoins individuels de mieux-être, et de plaisir au sens large du terme : la sexualité est un langage du corps, du cœur et de l’esprit. Pouvoir la vivre collabore à une meilleure affirmation de soi, aide à être moins seul(e) et à se développer comme homme/femme en dépit du handicap. Mais lorsqu’on vit avec un handicap, l’écart entre l’exigence sociale et la réalité de chacun(e) peut être très grand.
Ce livre, décliné entre réflexions et exemples concrets, est destiné au grand public. L’auteure a traité de manière personnelle et accessible une problématique très spécialisée qu’elle n’a cessé de développer depuis plus de vingt ans. Elle y révèle des histoires de vies inédites et dévoile quelques “états d’âme”.
Catherine Agthe Diserens est sexo-pédagogue spécialisée et formatrice pour adultes en Suisse, en France et en Belgique. Elle publie régulièrement des articles et des livres et est invitée dans les journées d’études et les congrès. Elle est devenue, au fil des années, LA spécialiste dans ce domaine.
Editions Saint-Augustin
Un manuel à l’usage de tout intervenant, occasionnel ou expérimenté, pour acquérir ou se remémorer les bases de l’animation en promotion de la santé et disposer d’une palette de techniques pour mener ses actions.
Addictions, sexualité, nutrition, estime de soi, handicaps, des sujets parmi d’autres susceptibles de faire l’objet d’interventions auprès de groupes dans un objectif de promotion de la santé. Comment se préparer à l’animation de tels groupes ? Quelle technique utiliser pour rendre les participants actifs, les aider à s’exprimer, les faire débattre sur ces sujets souvent sensibles et les accompagner dans leurs propres chemins vers la santé ?
Dans ce guide, l’auteur éclaire ces questions à partir de son expérience et de celles de plusieurs autres acteurs de terrain. Après un rappel des fondements de la promotion de la santé, il amène le lecteur à s’interroger sur ses intentions et ses valeurs, puis présente la démarche projet (qu’il conseille de suivre) et plusieurs notions indispensables de dynamique de groupe. Dans la partie principale de l’ouvrage, il détaille 25 techniques d’animation sélectionnées pour leur intérêt selon le même canevas pratique (description, objectifs, public, taille du groupe, durée minimum…) et les illustre d’exemples d’utilisation. Enfin, il fournit au lecteur un tableau pour l’aider au choix d’une technique adaptée à ses objectifs et donne des conseils pour l’évaluation.
Préface de Bertrand Garros, président de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé.
La série a été diffusée sur la chaîne française Cap Canal (unique chaîne TV consacrée à l’éducation). Depuis, elle est distribuée auprès des écoles, des bibliothèques en France, Suisse et en Belgique.
- Face à l’autorité
- Face aux corps
- Face aux images
- Face à la mort
- Face aux rêves
- Face aux inégalités
Les questions soulevées par l’éducation n’engagent pas seulement l’avenir des enfants, elles déterminent aussi le nôtre.
Les mutations de notre société sont devenues si rapides qu’à tous les niveaux, l’éducation semble décalée. Dans les milieux éducatifs comme au sein de la cellule familiale, la transmission des savoirs sur lesquels fut bâtie notre société est devenue difficile. Les adultes - parents, enseignants, éducateurs sociaux - sont souvent dépassés.
Cette collection traite de thèmes essentiels de l’éducation avec des personnages "exemplaires" : metteur en scène, psychiatre, chef-cuisinier, chef d’orchestre, entraîneur de handball… Nous découvrons comment ils appréhendent ces questions éducatives dans de nombreuses situations, sur leurs lieux de travail et de vie. Ces personnages ne donnent pas de conseils, ni de réponses péremptoires ou d’outils formatés. Avec eux, nous vivons des expériences à travers des situations concrètes ; nous partageons des réflexions visant une interprétation globale du monde et de l’existence ; nous découvrons un certain humanisme. En rapprochant ces personnages très divers, nous osons des questionnements, nous confrontons des opinions d’où jaillissent des idées novatrices.
Lʼexpression « Human Enhancement » regroupe les interventions médicales dont le but nʼest pas de traiter des maladies, mais dʼaméliorer des caractéristiques nonpathologiques. Ces interventions soulèvent de nombreuses questions éthiques et sociétales. Entre 2008 et 2012, un groupe de travail (GT) des Académies suisses des sciences sʼest consacré à ce thème, en collaboration avec le Centre dʼévaluation des choix technologiques (TA-SWISS) et la Commission Nationale dʼEthique dans le domaine de la médecine humaine (NEK-CNE). Le domaine du neuroenhancement a été choisi comme thème prioritaire en raison de son actualité et de sa pertinence pour la santé publique.
Le « Human Enhancement » constitue un prisme fascinant, à travers lequel se reflètent des questions actuelles et pertinentes relatives à la justice sociale, à lʼautonomie de lʼindividu et au rôle de la médecine. Lʼobjectif de ces réflexions est dʼamorcer un débat de société approfondi et diversifié qui permet de réfléchir ensemble à lʼévolution de la société et aux priorités à fixer.
L’étude en format pdf
« Il y a deux sexes ! » Ce serait un fait de nature. La biologiste Anne Fausto-Sterling défait cette fausse évidence du sens commun, fût-il scientifique. N’y en aurait-il pas cinq, voire plus ? Ironique, cette proposition n’en est pas moins sérieuse : pour les intersexes, ni tout à fait garçons ni vraiment filles, il en va de leur vie. Va-t-on les faire entrer de force, par la chirurgie, dans l’une ou l’autre catégorie ? Et, quand ils envoient des messages différents, qui, des chromosomes, des hormones, du cerveau ou du squelette, aura le dernier mot ?
L’enjeu, ce sont les exceptions mais aussi la règle, à savoir tout le monde ! Le partage entre deux sexes est toujours une opération sociale. C’est bien la société qui tranche dans les variations attestées pour donner un sexe au corps. Et quand le médecin ou le savant parlent sexe, ou sexualité, c’est encore la société que l’on entend. Loin d’être neutre, la science est donc toujours située : telle est l’une des leçons de cet ouvrage, devenu un classique depuis sa publication aux États-Unis en 2000.
La critique du biologisme par une scientifique du sérail trouble nos oppositions convenues - entre genre (social) et sexe (biologique), entre culture et nature. Ainsi ne pourra-t-on plus dire qu’il faut choisir entre féminisme et science. Gai savoir que celui offert par ce livre illustré avec humour et érudition : la biologie, c’est bien la politique continuée par d’autres moyens.
Voir aussi le magazine santé de la RTS, 36.9°, consacré à l’intersexualité, excellente enquête de Florence Huguenin, Mario Fossati et Eric Bellot.
« Une société n’est pas un club dont des membres pourraient accaparer l’héritage social à leur profit pour en jouir de façon exclusive. Elle n’est non plus un cercle réservé à certains affiliés, occupés à percevoir des subsides attachés à une « normalité » conçue et vécue comme souveraine. Il n’y a pas de carte de membre à acquérir, ni droit d’entrée à acquitter. Ni débiteurs, ni créanciers autorisés à mettre les plus vulnérables en coupe réglée. Ni maîtres ni esclaves. Ni centre ni périphérie. Chacun est héritier de ce que la société a de meilleur et de plus noble. Personne n’a l’apanage de prêter, de donner ou de refuser ce qui appartient à tous. Une société inclusive, c’est une société sans privilèges, exclusivités et exclusions. »
Charles Gardou est professeur à l’université Lumière Lyon 2 et dispense aussi des enseignements à l’Institut de sciences politiques de Paris. Il consacre ses travaux anthropologiques à la diversité et aux fragilités humaines. Il a créé et dirige la collection « Connaissances de la diversité » aux éditions érès, où il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont « Fragments sur le handicap et la vulnérabilité » ; « Pascal, Frida Kahlo et les autres. Quand la vulnérabilité devient force ».
Jean-Pierre Fragnière, pionnier des politiques sociales en Suisse romande, est interviewé par le thanatologue Bernard Crettaz.
Sur ce même DVD, le Plan-Fixe avec « Jacques Freymond, professeur et historien ».
Site internet Plans-Fixes
Cette publication célèbre les 35 ans du Centre de formation continue (CEFOC) de la Haute école de travail social de Genève.
Lieu de réflexion et de développement professionnel, le CEFOC répond aux évolutions des champs d’intervention du travail social et de la psychomotricité. La formation continue, espace d’interrogation des pratiques, d’analyse, de partage et d’échanges, offre la possibilité aux professionnel·le·s d’objectiver leur action et de rester dynamiques. Les perspectives développées dans cet ouvrage croisent les regards des partenaires de terrain, des enseignant·e·s, des chercheurs et des chercheuses, pour aborder les défis complexes auxquels fait face la formation continue – et esquisser des réponses possibles.
Ce livre est issu d’une réflexion entamée lors de la journée publique du 17 novembre 2010 organisée à l’initiative de Pierre-Yves Troutot, ancien directeur de la HETS, dans le but de réunir les représentant·e·s de la formation continue, de la recherche et les partenaires de terrain.
Avec les textes de :
- Sylvie Avet L’Oiseau
- Olivier Baud
- Yann Boggio
- Marc Breviglieri
- Dominique Chautems Leurs
- Joseph Coquoz
- Arnaud Frauenfelder
- Isabelle Kolly Ottiger
- Bertrand Levrat
- Joëlle Libois
- Francis Loser
- Laurence Ossipow
- Sophie Rodari
- Laurence Seferdjeli
- Kim Stroumza
- Françoise Tschopp
- Laurent Wicht
L’ouvrage en format pdf
1. Do not expect your doctor to share your discomfort.
Involvement with the patient’s suffering might cause loss of valuable scientific objectivity.
2. Be cheerful at all times.
Your doctor leads a busy and trying life and requires as much gentleness and reassurance as possible.
3. Try to suffer from the disease for which you are being treated.
Remember that your doctor has a professional reputation to uphold.
4. Do not complain if the treatment fails to bring relief.
You must believe that your doctor has achieved a deep insight into the true nature of your illness, which transcends any mere permanent disability you may have experienced.
5. Never ask your doctor to explain what he or she is doing or why.
It is presumptuous to assume that such profound matters could be explained in terms that you would understand.
6. Submit to novel experimental treatment readily.
Though the surgery may not benefit you directly, the resulting research paper will surely be of widespread interest.
7. Pay your medical bills promptly and willingly.
You should consider it a privilege to contribute, however modestly, to the well-being of physicians and other humanitarians.
8. Do not suffer from ailments that you cannot afford.
It is sheer arrogance to contract illnesses that are beyond your means.
9. Never reveal any of the physician’s shortcomings that have come to light in the course of your treatment.
The patient-doctor relationship is a privileged one, and you have a sacred duty to protect your physician from exposure.
10. Never die while in your doctor’s presence or while under his or her direct care.
This will only cause the physician needless inconvenience and embarrassment.
Author unknown , aimablement transmis à REISO par le Dr Jean Martin
Editée par l’Association Boulimie Anorexie (ABA), cette brochure de 81 pages propose des pistes de compréhension et de réflexion autour des Troubles du Comportement Alimentaire (TCA).
Elle s’adresse aux personnes touchées par ces maladies et à tous ceux qui sont concernés, de près ou de loin : membres de la famille élargie, enseignants, éducateurs, travailleurs sociaux et professionnels de la santé.
La brochure en format pdf
Le dossier central de ce numéro a pour thème l’usage social et politique des peurs et la stigmatisation de l’altérité. Il montre que l’examen critique de ces peurs, qu’elles soient eschatologiques ou imaginaires, qu’elles diabolisent (les sorcières), qu’elles stigmatisent (les mendiants) ou qu’elles soient induites par la pensée dominante, permet une mise au jour du fonctionnement des sociétés humaines qui les produisent.
Deux autres petits dossiers traitent de l’épistémologie de l’histoire et des enjeux qu’elle soulève pour sa transmission scolaire, ainsi que des manuels scolaires d’histoire, de leur fabrication et de leur usage.
Au fil des thématiques habituelles de la revue, ce volume s’interroge, à partir de plusieurs points de vue, sur ce qu’il est important de transmettre de l’intelligibilité ; du passé et sur les manières les plus pertinentes d’y parvenir.
Cette brochure présente une sélection des résultats de l’enquête « Health Behaviour in School-aged Children » (HBSC) réalisée en 2010 auprès des élèves et fournit quelques pistes pour la prévention.
Les résultats de l’enquête HBSC de 2010 montrent qu’en Suisse la grande majorité des élèves de 15 ans ne consomment pas d’alcool, de tabac et de cannabis ou n’en ont fait l’expérience que de manière sporadique. L’étude montre également que les jeunes de 15 ans s’estiment pour la plupart en bonne santé et se disent satisfaits de leur vie.
Quelques chiffres :
- 19.7% des élèves de 15 ans consomment de l’alcool au moins une fois par semaine, soit 13% des filles et 26.5% des garçons.
- 13.5% des élèves de 15 ans ont déclaré avoir fait usage de cannabis une ou plusieurs fois durant le mois précédent. La part des filles est de 10.7%, celle des garçons de 16.3%.
La brochure en version pdf
Après avoir été longtemps considérés comme des sujets d’étude qu’il était légitime - voire judicieux – d’ignorer, les enfants et les jeunes suscitent, depuis la fin des années 1990, un fort intérêt en anthropologie incitant à examiner comment ils sont tout à la fois, des agent-e-s déterminé-e-s par des conditions sociales spécifiques et des protagonistes agissant sur leur environnement familial et institutionnel.
Prenant en compte les interactions entre enfants ainsi que celles entre enfants et adultes, les articles examinent les pratiques et les représentations des enfants dans différents espaces : institutions publiques (hôpital, bibliothèque), entreprises (mines), espace domestique et familial, contexte sportif et scolaire (baseball) et milieu associatif (associations américano-vietnamiennes, association de défense de ‘sans papiers’). Sur la base d’analyses effectuées dans différents contextes sociopolitiques (Congo, France, USA, Taiwan, Suisse) le présent numéro initie une réflexion selon trois axes et examine : 1) comment les logiques institutionnelles conditionnent et modèlent la vie quotidienne des enfants/jeunes ; 2) si et comment les enfants/jeunes parviennent à aménager une marge de manœuvre, qui leur permet de poursuivre des objectifs spécifiques ; 3) comment s’articulent les agendas des institutions et ceux des jeunes et vérifier si ces agendas coïncident, se différencient, voire s’opposent.
Eclairant les formes, les limites/potentialités de l’agencéité des enfants, ces articles démontrent que ces derniers sont bien des actrices et des acteurs qui développent une fine compréhension de leurs entourage, font sens des situations initiant des actions (transgressives ou non), manifestent des préférences, inventent leurs propres règles et se fixent des objectifs. Les analyses proposées attestent aussi que les enfants et les jeunes décrits sont confrontés à des contraintes politiques, économiques et sociales qui touchent à des sphères plus ou moins étendues de leur vie quotidienne et dont les conséquences se manifestent à plus ou moins long terme. L’une de ces contraintes, d’ordre idéologique, touche à l’imposition d’une ‘autonomie normée’, qui est définie d’une façon variable par les institutions et s’avère congruente avec les priorités et les contraintes institutionnelles, au risque d’ailleurs d’être contraire aux intérêts spécifiques des enfants.
Tsantsa sur le site de la Société suisse d’ethnologie
Auteure : Sarah Vilpert, Analyse de l’International Health Policy Survey 2012 du Commonwealth Fund sur mandat de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP)
Pour la troisième année consécutive, la Suisse a pris part à l’enquête internationale du Commonwealth Fund sur la politique de santé. En 2012, l’enquête a porté sur les médecins de premier recours qui ont été interrogés sur trois principaux thèmes : leur satisfaction concernant le système de santé et la pratique médicale, leur activité médicale et le système d’information utilisé dans leur cabinet.
Ce rapport, réalisé sur mandat de l’OFSP, présente l’ensemble des résultats pour la Suisse et les compare à ceux des neuf autres pays ayant également participé à l’enquête. De manière globale, la Suisse se profile plutôt en tête de liste pour ce qui est de la satisfaction. Elle se situe dans la moyenne concernant l’activité médicale. Finalement si la gestion des informations médicales n’est pas mauvaise, la Suisse reste faiblement équipée de systèmes électroniques.
Le rapport en format pdf
Les métiers de service, qui impliquent une interaction entre un·e prestataire et un·e bénéficiaire, représentent aujourd’hui la forme majoritaire d’emploi dans les sociétés occidentales, surtout chez les femmes. La dimension relationnelle des métiers de service constitue un objet d’étude privilégié pour appréhender ces emplois, en comparaison à ceux de l’industrie, plus masculinisés.
Mais les métiers de service sont-ils vraiment plus « relationnels » que les autres types d’activité professionnelle ?
Et pourquoi la dimension relationnelle est-elle si souvent mise en exergue lorsqu’on parle des métiers de service féminins peu qualifiés, alors qu’elle est généralement passée sous silence dans le cas des professions prestigieuses ?
Ce questionnement constitue un enjeu majeur pour les recherches féministes sur le travail.
A partir de recherches portant sur les assistantes sociales, les physiothérapeutes, les éducatrices de la petite enfance, les surveillants de prison et les facteurs, les auteures du présent numéro tentent d’approcher ces questions à travers trois interrogations :
- la place du relationnel dans l’œil des chercheur·e·s ;
- la place du relationnel dans les récits des salarié·e·s ;
- le sens du travail relationnel au sein des métiers féminisés.
Leurs textes mettent au jour les processus insidieux qui amènent les salariées à survisibiliser la dimension relationnelle de leur travail, souvent perçue comme « positive » et enrichissante, alors que cette dernière est ignorée, minimisée, voire invisibilisée dans les activités masculines. Ces articles montrent, en outre, que ce n’est pas tant la nature du travail qui détermine la perception de son caractère relationnel, mais plutôt les rapports sociaux de sexe entre les professionnel·le·s et leurs client·e·s.
Buche explique en BD le métier d’assistant social
Le dessinateur Buche s’est immergé dans le monde de l’Hospice général, allant à la rencontre d’assistants sociaux. De ces rencontres sont sortis de nombreux dessins qui expliquent les diverses facette du métier d’assistant social.
Principal employeur du domaine social à Genève, l’Hospice général entend ainsi éveiller l’intérêt des jeunes au métier d’assistant social. Cette profession, qui offre de belles perspectives d’avenir, connaît en effet une véritable pénurie depuis plusieurs années.
A noter que cette BD est présentée à la Cité des Métiers du mardi 20 au dimanche 25 novembre 2012 où l’Hospice général invite les jeunes à découvrir le métier d’assistant social à travers un parcours-labyrinthe sur un stand décoré par le dessinateur genevois (stand n° 6315 situé dans le pôle « Santé-social »). Des spécialistes de la formation, des assistants sociaux praticiens formateurs de l’institution et des stagiaires seront sur place pour répondre à toutes les questions et ainsi susciter les vocations.
Lire aussi dans la revue REISO : « Assistant·e social·e, un métier d’avenir », par Umberto Russi.
La bande dessinée en format pdf
L’Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM) a élaboré cette feuille de route pour présenter les préoccupations actuelles autour du système de santé. En particulier :
- Les ressources en professionnels de la santé ne sont pas garanties. Comment assurer un « grade-skill-mix » pertinent ?
- Les attentes envers les prestations du système de santé sont en constante augmentation. Comment établir des lignes de conduite pour éviter les attentes irréalistes ?
- Le système de santé fixe souvent des incitations fausses. Comment imaginer un nouveau système de financement ?
Cette feuille de route fait partie du projet « Système de santé durable » lancé par les Académies suisses des sciences début 2011.
Le commentaire du Dr Jean Martin, membre de la Commission nationale d’éthique
La « Feuille de route » de l’Académie suisse des sciences médicales (ASSM) ne fera pas plaisir à tout le monde. En particulier quand elle affirme : « Le bénéfice des interventions médicales est souvent surestimé », ou « le système fixe des incitations fausses ». Ou encore, quand elle évoque des « acquis corporatifs anachroniques ». N’est-ce pas de l’auto-flagellation ?
Mais le mérite de cette feuille de route est sa perspective de santé publique. Elle met en effet résolument la santé dans le contexte de la société.
Car aussi compétents et perspicaces que soient les médecins, il est clair qu’ils ne sauraient à eux seuls effectuer les changements requis. Un grand mot fait actuellement florès dans les soins : le « partenariat », ou « implication active du malade ». Le patient a effectivement des rôles à jouer : collaborer à l’optimisation du succès thérapeutique (pour diminuer les prestations inefficaces, ne pas les demander !), participer au débat politique pour un système sans incitations contre-productives et pour une planification sanitaire raisonnable. Cela veut dire éducation tant à la citoyenneté qu’au bon usage du système de santé, dès l’école. Cela veut dire aussi prise de conscience des enjeux à moyen et long terme.
Dans une optique de médecine durable, il faut aussi prendre la mesure des risques de discrimination sociale. Afin que « les générations futures bénéficient de prestations satisfaisantes », il faut de plus examiner d’un œil critique certaines perspectives liées à ce qu’on appelle enhancement (amélioration de l’homme). Soyons clairs : la durabilité implique le remplacement et le renouveau - pas la fixation sur l’existant - y compris pour l’espèce humaine ! En fait, la médecine durable ne peut être qu’une facette (importante) d’une société durable. Et pour y arriver, il n’est tout simplement plus possible de s’en tenir encore et toujours au mantra de la croissance.
La feuille de route liste de nombreuses mesures utiles. Beaux défis ! Cela étant, une constante, au cabinet du médecin comme dans la vie de la res publica, c’est que les gens n’aiment pas les nouvelles désagréables. Alors quand l’Académie évoque l’idée de limites et de frugalité, par qui sera-t-elle écoutée ?
Dix ans après les premières signatures de la charte "Amour et sexualité des personnes avec un handicap mental", son groupe de coordination (composé par ses signataires et se réunissant chaque année) propose une nouvelle version de ce document, complétée et réactualisée, intitulée "Amour, sexualité et handicap". Celle-ci s’adresse à présent à l’ensemble des personnes en situation de handicap, ainsi qu’aux familles, milieux institutionnels et partenaires sociaux.
Les auteur·e·s : Catherine Agthe Diserens (SEHP - SExualité et Handicaps Pluriels), André Beugger (Fondation Aigues-Vertes), Christian Chatelain (Fondation Cap Loisirs), Marcellina Ferraro (EPI - Etablissements Publics pour l’Intégration), Sonia Gorgone (Fondation Aigues-Vertes), David Imboden (Fondation Ensemble), Farida Khameschassot (SEHP), Séverine Lalive Raemy (Association Cerebral Genève), Veronica Lavanchy (SEHP), Marianne Messerli (Fondation Cap Loisirs), Anne Perrier (parent), Christian Ramondetto (Fondation Clair Bois), Sylvain Romagny (Fondation Clair Bois), Valérie Vienne (SEHP, Pro Infirmis).
La Charte en format pdf
En 9 questions-réponses, la brochure cherche à confronter certaines idées-reçues aux faits et aux chiffres. Grâce aux illustrations du dessinateur Ambroise Héritier, elle instille une touche d’humour et de dérision à une thématique souvent traitée de manière dramatique. L’objectif est d’interpeller le public sur leur perception de la réalité de l’asile et des réfugiés en Suisse et de leur donner des informations pertinentes pour leur permettre de se forger leur propre opinion.
Ainsi, saviez-vous que 80% des réfugiés sont accueillis par les pays du Sud ? Saviez-vous que les réfugiés reconnus, les demandeurs d’asile et les recalés de l’asile représentent ensemble moins de 0,95 % de la population totale de la Suisse ? Saviez-vous qu’en 2011, plus de 70 % des demandeurs d’asile dont le dossier a été examiné par la Suisse, ont obtenu une protection, leur vie étant menacée en cas de renvoi ?
Ce projet a été réalisé par Vivre Ensemble avec la participation du HCR, du CSP Genève, de la Coordination asile.ge, de SOS Asile Vaud et avec le soutien de la Fondation Hans Wilsdorf
La brochure en ligne
La ville est le terrain de multiples expériences qui participent au développement des jeunes citadins et donc aussi à celui des citoyens de demain. Pousses Urbaines met en avant le regard des enfants face au monde qui les entoure et particulièrement celui de la ville dans laquelle ils habitent.
Pousses Urbaines est piloté par la délégation à l’enfance de la Ville de Lausanne et a pour objectif de rendre visible le point de vue des enfants citadins, quelles que soient leurs origines sociales ou culturelles, sur les différentes facettes de leur vie.
Lire aussi l’article de REISO : Les villes s’initient aux conseils d’enfants, de Dominique Malatesta et Dominique Golay, professeures à la Haute Ecole de travail social et de la santé, sur une partie des démarches lausannoises qui ont valu à la ville le label Unicef « Commune amie des enfants »
La brochure en format pdf
Qu’est-ce qui différencie la qualité de vie des personnes âgées vivant à domicile de celles vivant en institution ? Cette étude vise à mieux connaître les principaux éléments, du point de vue des personnes âgées elles-mêmes, qui jouent un rôle important dans l’évaluation de leur qualité de vie. Les résultats sont basés sur les données provenant de l’Enquête sur l’état de Santé des personnes âgées dans les Institutions (ESAI-08/09) et du Panel suisse de ménages (PSM 2000-2010).
A domicile, la participation associative et le soutien social contribuent très positivement à la qualité de vie en plus des éléments liés à la santé. En institution, la qualité de vie des personnes âgées apparaît fortement déterminée par l’état de santé physique et psychique comme si la vie sociale se « rétrécissait » à la seule dimension sanitaire.
Etude en format pdf
Les réseaux militants, créés et portés par des personnes en situation de handicap pour des personnes en situation de handicap, sont très mal connus du grand public, tout comme des professionnels du sanitaire et du social en France. Pour la plupart, issus d’horizons internationaux, ils ont développé des expériences originales qui questionnent le projet inclusif de notre société et apportent des éléments constructifs au débat citoyen sur l’accompagnement des personnes en situation de handicap, bien au-delà de nos usuels horizons de pensée.
Qu’elles proviennent du Bangladesh, du Canada, des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la Hongrie, de la Suède ou bien de la France, les innovations sociales présentées ici portent en elles de nouvelles conceptions de la santé, du handicap ou de la maladie, soutiennent d’autres visions de l’autonomie ou de l’autodétermination, donnent à voir des pratiques et usages alternatifs, et, enfin, montrent des chemins permettant le développement de potentiels souvent insoupçonnés. Ces innovations sociales dessinent le paysage d’un autre « vivre-ensemble » et mettent en lumière la possibilité d’une autre politique publique.
Sociologue, Ève Gardien poursuit des recherches sur les situations de handicap depuis dix ans déjà. Aujourd’hui chercheure associée au centre Max-Weber (UMR 5283), elle s’intéresse tout particulièrement à l’émergence des savoirs profanes en situation de handicap.
Ont collaboré à cet ouvrage : Gerd Andén (Suède), Line Beauregard (Canada), Normand Boucher (Canada), Réka Dano (Hongrie), Anne-Laure Donskoy (Grande-Bretagne), David Fiset (Canada), Sándor Gurbai (Hongrie), Mohammed Hannan (Bangladesh), Jacqueline Hayes (Grande-Bretagne), Christian Laval (France), Rufus May (Grande-Bretagne), Marcel Nuss (France), Jean-Pierre Ringler (France), Jean-Luc Simon (France), Dominique Tabac (France), Margi Trapani (États-Unis).
Lorsqu’on parle des jeunes en difficulté, on parle souvent des problèmes qu’ils posent dans l’espace public : incivilités, violence, drogue…
Mais quel est le contenu du travail éducatif avec les jeunes dans un cadre institutionnel ?
Ce livre nous plonge dans l’univers du travail éducatif et pédagogique quotidien dans une institution pour adolescents en difficulté à Genève.
C’est le récit d’une aventure professionnelle et personnelle d’un éducateur d’origine sénégalaise.
Pascal Guèthe NDENE est éducateur spécialisé, diplômé de l’Ecole nationale des travailleurs sociaux spécialisés du Sénégal (ENTSS). Arrivé en Suisse en 2001, il a fait des études à l’Institut universitaire d’études du développement à Genève, puis à la Haute école de travail social en Intervention Collective. Ensuite à Lyon II (France), il a fait un Master professionnel de Sociologie appliquée au développement local. Il a travaillé de 2002 à 2010 dans des institutions éducatives pour adolescents dans les cantons de Vaud et Genève.
Editions L’Harmattan
Cette nouvelle édition réactualisée et mise au goût du jour se veut un outil au service d’une économie qui pèse 10% des emplois à Genève actuellement.
Du début à la fin du processus de création, ce guide est le fil rouge pour tout entrepreneur désirant monter son entreprise sociale et solidaire. On y trouve aussi bien des points de repères théoriques et juridiques que des conseils pratiques.
Au-delà de la phase de création, cet ouvrage peut également fournir un appui ponctuel aux entreprises déjà implantées sur les questions juridiques, économiques, financières ou de gestion des ressources humaines par exemple.
Le guide en format pdf
Catégorie de la pensée pour les uns, dimension politique à prendre en compte dans le cadre d’une gestion d’un territoire et d’une population et objet bien réel pour les autres, la pauvreté ne se laisse comprendre, dans une époque et un lieu donnés, qu’en croisant les regards. C’est ce que propose ce livre organisé en 3 parties complémentaires :
- Penser la pauvreté
- Les politiques de lutte contre la pauvreté
- Evaluer les politiques de lutte contre la pauvreté
Il contient 14 chapitres écrits par des scientifiques, des responsables d’administration et des politiques : Giuliano Bonoli, Jean-Michel Bonvin, Robert Castel, Anne-Claude Demierre, Sabina Gabi, Françoise Jaques, Dominique Joye, Véréna Keller, René Knüsel, Pierre-Yves Maillard, Françoi-Xavier Merrien, Philipp Müller, Stéphane Rossini, Florence Savioz, Dario Spini, Béatrice Steiner, Jean-Pierre Tabin, Robin Tillmann.
Cet ouvrage reprend, en les complétant, les stimulantes communications prononcées à l’occasion d’un colloque organisé en octobre 2010 à Lausanne lors de l’Année européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.
Vidéo de la conférence de Robert Castel sur cette page du site du Canton de Vaud.