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Chercher ensemble dans l’incertain

Lundi 09.10.2023
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René Knüsel a participé à un projet d’intervention sociologique dans le cadre du programme « Vivre ensemble dans l’incertain ». Retour sur un projet de recherche interdisciplinaire débuté en 2009.

Par Nicolas Gachet, responsable de la veille sociale et stratégique, Hospice général, Genève, et Michaël Gonin, professeur HET-PRO en éthique, Haute École de Théologie HET-PRO, St-Légier

Cet article fait partie d’un dossier de dix articles, publié en collaboration entre REISO et l’Institut des sciences sociales (ISS) de l’Université de Lausanne. Celui-ci rend hommage au sociologue René Knüsel, professeur ordinaire en sociologie des politiques et de l’action sociale, de 2004 jusqu’à sa retraite en 2020. Ce corpus est articulé en trois sections : 1) Regards sociologiques sur l’État et ses politiques sociales, 2) Modèles d’interventions inclusifs et 3) Actions concrètes sur le terrain.

Coordinateurs de ce dossier, André Berchtold, professeur associé à l’ISS, et Jacques-Antoine Gauthier, maître d’enseignement et de recherche, ont ainsi « proposé à quelques ancien·ne·s collègues, au court comme au long cours, de prolonger encore un peu le cheminement commun » avec René Knüsel. « Il en est issu cet ensemble de réflexions parlant moins de travail que d’êtres humains, mais mettant toujours en avant une passion commune pour la justice et la discussion. » L'ensemble du dossier est publié conjointement sur REISO et dans un livre.

L’intervention sociologique dans la société constitue un thème riche en souvenirs pour les auteurs de cet article. L’hommage au professeur René Knüsel offre l’occasion de revenir sur un projet de recherche interdisciplinaire à l’origine d’une belle aventure intellectuelle en sa compagnie.

S’inscrivant dans le programme « Vivre ensemble dans l’incertain » (VEI), cette recherche a conduit à un questionnement sur l’intervention scientifique dans la société. Cette contribution propose un regard réflexif en deux temps sur cette expérience. Il s’agit d’abord de discuter de l’intérêt d’interroger collectivement des enjeux de société, puis de mettre en lumière les incertitudes entourant une telle démarche en matière de production et d’appropriation des connaissances.

Vivre ensemble dans l’incertain

Initié en 2007, le programme Vivre ensemble dans l’incertain a offert l’occasion à l’Université de Lausanne (UNIL) de se lancer dans une démarche ambitieuse et inédite associant chercheur·e·s et partenaires de la société civile dans une perspective de recherche-action et d’interdisciplinarité [1]. À travers une large consultation d’habitant·e·s du canton de Vaud et de personnalités de la société civile, ce programme a ouvert un espace donnant la possibilité aux membres de la cité de mettre en avant leurs préoccupations et leurs questions face à l’avenir, auxquelles des projets de recherche devaient ensuite apporter des éléments de réponses.

L’ouverture d’un tel dialogue, qui revisite le rapport traditionnel entre science et cité, conduit à un renforcement de la démocratie [2]. La démarche ne se limitait toutefois pas juste à sonder leurs interrogations pour l’avenir de la société, mais avait pour ambition de co-produire des connaissances, à travers une hybridation des savoirs académiques, professionnels et d’usage [3]. Dans le même temps, il s’agissait de veiller à leur utilité pour relever des défis à long terme, rendant ainsi véritablement le savoir vivant.

Parmi les six projets retenus, l’un portait sur l’économie sociale et solidaire (ESS) [4]. Mené conjointement au sein des facultés des sciences sociales et politiques et des hautes études commerciales, il a bénéficié du précieux appui de René Knüsel, de la Chambre de l’économie sociale et solidaire APRÈS‑VD et de nombreuses personnes gravitant au sein de la nébuleuse [5] de l’ESS.

Chercher ensemble…

À la suite de l’enquête sur les préoccupations de la population vaudoise [6] et du rapport de la journée de consultation de personnalités vaudoises [7], une première idée de projet a germé chez certains des participant·e·s qui fonderont ensuite la Chambre de l’économie sociale et solidaire APRÈS-VD. Dès sa création, cette structure a porté le projet et a rapidement contacté l’Université de Lausanne dans le but de mener conjointement une recherche exploratoire [8] sur l’économie sociale et solidaire dans le canton de Vaud.

Dans l’esprit de la démarche Vivre ensemble dans l’incertain, d’étroites collaborations avec APRÈS-VD et d’autres organisations de l’ESS ont été développées. Ainsi, les personnes et institutions composant l’objet de la recherche ont été directement impliquées dans la construction du questionnement ainsi que, dans une certaine mesure, dans la collecte de données, leur interprétation et la diffusion des savoirs.

Concrètement, le projet a fait l’objet de nombreux échanges avec APRÈS-VD, que ce soit avec des membres du comité ou avec des organisations membres, lors d’ateliers-réflexion destinés à co-construire la demande sociale de recherche [9]. Une fois l’étude commencée, ses auteurs ont participé, aussi bien en tant qu’orateurs que comme auditeurs, à une pluralité d’espaces de dialogue [10] organisés par des membres de l’ESS en Suisse romande. Ces interactions ont constitué l’occasion de s’imprégner de la réalité et des regards de ces structures, ainsi que de discuter des premières intuitions de recherche.

Dans la continuité de cette volonté d’interagir, des conférences et colloques ont été organisés à l’initiative de l’équipe de recherche afin de présenter et débattre des résultats intermédiaires. Ce faisant, les actrices et acteurs de l’économie sociale et solidaire ont pu faire valoir leur expertise [11], reconfigurant ainsi les rapports entre savoirs savant et profane [12]. Pour partager plus largement les avancées de la recherche, un site internet ainsi qu’une newsletter ont également été mis en place. Enfin, des feedbacks ont été transmis aux organisations ayant participé aux deux enquêtes réalisées par questionnaire.

Cette immersion dans l’économie sociale et solidaire et cette confrontation permanente entre théorie et pratique ont conduit à comprendre progressivement et avec davantage de finesse les multiples spécificités de cette nébuleuse de l’ESS et, par conséquent, à laisser véritablement mûrir les questionnements de recherche. Ces échanges ont rendu possible la collecte de manière imperceptible d’une foule d’informations et de s’imprégner des savoirs détenus par ces interlocutrices et interlocuteurs.

Les liens de confiance développés avec une partie de ces organisations se sont avérés déterminants pour la réussite du projet [13]. Cette relation a notamment amené à ne pas oublier les implications pratiques attendues de la recherche. Une certaine reconnaissance de la pertinence des travaux a d’ailleurs été exprimée à travers les nombreuses sollicitations de structures de l’ESS à participer à des forums, tables rondes ou autres espaces de dialogue.

En outre, la diffusion des activités organisées par l’équipe et ses publications, en premier lieu actes de colloques et rapport d’étude [14], a largement profité de l’engagement des partenaires, favorisant ainsi une dissémination des connaissances coproduites. L’appropriation de celles-ci a même pu aller un pas plus loin avec l’accompagnement d’APRÈS-VD dans le dépôt d’un projet Interreg [15] ainsi que d’une association, Social Business Models [16], dans la conception de canevas pour le développement de modèles d’affaire d’entreprises sociales.

… dans l’incertain

Si chercher ensemble constitue une source de réels bénéfices, cette expérience a également révélé qu’une démarche participative pose de nombreuses questions autour de la coproduction de savoirs et de son appropriation. L’un des principaux enjeux réside certainement dans les objectifs d’une recherche académique et ses exigences dans le but d’éviter, d’une part, une instrumentalisation tant de l’institution partenaire [17] que de l’université et, d’autre part, une déception et un désinvestissement réciproque.

Dans le cas présenté ici, certaines personnes auraient voulu que le projet serve davantage à promouvoir l’économie sociale et solidaire auprès des pouvoirs publics. Elles aspiraient, en quelque sorte, à ce que l’équipe de recherche s’engage dans leur agenda politique. La proximité avec l’institution partenaire peut conduire à une confusion des rôles, où l’université deviendrait l’alliée d’une démarche politique allant bien au-delà du développement d’une compréhension intersubjective.

Ce difficile équilibre entre production de savoir et promotion du changement [18] ramène au débat de longue date sur la neutralité scientifique [19] et pose la question de la conciliation d’intérêts et de logiques d’action différentes. Il aurait pu être opportun de thématiser cette question avec l’institution partenaire et d’établir plus clairement les objectifs de la recherche, ainsi que ceux de chacune des parties. Ce faisant, une frontière aurait pu être tracée entre coproduction de savoirs en vue de résoudre un problème spécifique d’un côté et militantisme de l’autre. À cet égard, une plus grande attention aurait certainement dû être portée sur les délivrables de la recherche lors de la phase de co-construction [20].

Parallèlement, l’équipe de recherche s’est trouvée confrontée à un étiolement de l’implication du partenaire initial au fur et à mesure de l’avancée du projet. Cette situation s’explique certainement en partie par les coûts de la démarche, en particulier dans un contexte où les bénéfices mettent du temps avant de devenir visibles. Il importe de préciser qu’une telle démarche requiert, de la part de l’institution partenaire, en fonction du niveau d’implication attendu, des ressources financières et temporelles conséquentes.

Comment dès lors garantir l’implication d’une institution partenaire à long terme ? Faut-il prévoir un budget ou tout autre soutien pour lui permettre de pleinement s’investir [21] ? Dans cette démarche VEI, l’intégralité du budget a été attribuée à l’équipe de l’université. Pourtant, l’institution partenaire aurait souhaité qu’une part lui soit attribuée. L’engagement du comité d’APRÈS-VD s’est donc basé sur un travail bénévole dans un contexte où l’association nouvellement créée était encore en train de stabiliser son fonctionnement [22].

Finalement, l’appropriation des résultats des travaux de recherche par les partenaires sociaux représente un enjeu essentiel. Elle ne constitue pourtant pas forcément le premier réflexe des milieux universitaires. Comment valoriser la recherche en dehors de publications académiques ? Comment faciliter l’appropriation de savoirs et leur utilité pratique pour l’institution partenaire ? Quel rôle incombe à chacun·e des parties prenantes dans ce processus ?

L’équipe de recherche a cherché à interagir un maximum avec la nébuleuse de l’ESS, allant même jusqu’à les accompagner dans la mise en œuvre de certains de leurs projets. Cette question de l’appropriation aurait pourtant mérité une attention plus prononcée de la part des chercheurs [23].

La valorisation de la recherche aurait pu être abordée ensemble plus clairement dès le départ. Cela aurait certainement conduit à préciser les attentes respectives et la nature des délivrables et, de la sorte, circonscrire le périmètre d’une recherche scientifique co-construite. Cette discussion aurait par ailleurs été facilitée si les deux parties avaient reconnu la double nature des savoirs produits, à la fois académique et de terrain [24].

Chercher ensemble peut indéniablement apporter un vent de fraîcheur dans la production de connaissances ainsi que de réels gains pour la cité. Dans le même temps, cela implique aussi d’accepter de s’aventurer sur des terrains mouvants, emplis d’incertitudes. Une autre conséquence relève de la nécessité d’accorder au partenaire la marge de manœuvre nécessaire pour rendre possible une fécondation réciproque des savoirs issus de l’expérience et de la recherche [25].

Les auteurs de cet article sont convaincus de l’importance et de la pertinence de ce genre de recherche — bien qu’encore contesté dans le monde académique — pour répondre aux défis auxquels la société se trouve confrontée. Ce bref retour réflexif sur cette expérience montre néanmoins que de tels projets nécessitent une formation de toutes les actrices et acteurs impliqué·e·s [26], tant en matière de contenu que de méthodologies d’intervention dans la société et de co-construction des savoirs vivants.

Bibliographie

[1] Archive Projet VEI : https://www.unil.ch/connect/home/archives/projet-vei.html (consulté le 24 octobre 2022).

[2] Kaufmann, 2009

[3] Rullac, 2018

[4] Gachet et Gonin, 2014. L’économie sociale et solidaire : son ancrage et sa contribution socio-économiques

[5] Au regard des approches théoriques, mais aussi des pratiques des acteurs sociaux et économiques, il règne un véritable flou sur les contours de l’économie sociale et solidaire. A travers le terme de « nébuleuse », il s’agit de souligner la difficulté de circonscrire avec précisons le champ de l’ESS et de proposer un regard plus nuancé entre une économie qui serait sociale et solidaire et une autre qui ne le serait pas.

[6] Bütschi et al., 2007

[7] Bütschi et Kaufmann, 2007

[8] De manière succincte, cette recherche visait, en premier lieu, à cerner une réalité encore peu formalisée et des actrices et acteurs difficiles à identifier pour appréhender l’ampleur de l’économie sociale et solidaire dans le canton de Vaud. En second lieu, elle avait pour objectif de mettre en exergue leurs contributions au bien-être collectif.

[9] Knüsel et Kaufmann, 2019

[10] Tels que tables rondes, ateliers ou assemblées générales.

[11] À titre d’exemple, deux colloques sur les entreprises coopératives ont été organisés et ont essentiellement donné la parole à celles et ceux qui font vivre ces entreprises.

[12] Ros et Rullac, 2020

[13] Descloux, 2022

[14] Les références se trouvent en bibliographie.

[15] ESSpace, programme de développement transfrontalier de l’ESS. Quatre chambres de l’ESS pour un espace de coopération — Franche-Comté, Genève, Rhône-Alpes et Vaud. 2012—2014 Interreg IV.

[16] www.socialbusinessmodels.ch

[17] Godrie, 2019

[18] Rullac, 2018

[19] Knüsel et Kaufmann, 2019

[20] La démarche de co-construction de la recherche sur la durée rend toutefois difficile de planifier au départ avec précision les livrables d’une recherche participative.

[21] Ros et Rullac 2020

[22] L’association a connu une certaine instabilité avec des changements répétés de personnes de contact.

[23] L’appropriation ne doit pas seulement être vue comme un défi de la recherche appliquée, mais aussi pour les résultats relevant davantage de la recherche fondamentale.

[24] On notera également, sur un autre plan, mais pour des raisons similaires, la difficulté d’ancrer véritablement la recherche à l’intersection de deux facultés dont les méthodologies ainsi que les manières d’évaluer et de valoriser la recherche divergent profondément.

[25] Aussel et Mottier Lopez, 2018

[26] Knüsel et Kaufamann, 2019


Précédemment paru dans ce dossier :

Comment citer cet article ?

Nicolas Gachet et Michaël Gonin, «Chercher ensemble dans l’incertain», REISO, Revue d'information sociale, publié le 9 octobre 2023, https://www.reiso.org/document/11425

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