Inscription à la journée sur la socialisation précoce

La Chaire de Travail social et politiques sociales de l’Université de Fribourg et Pro Familia Suisse organisent une journée d’étude sur le thème «La socialisation précoce. Affaire privée ou mission publique ?»

Jusqu’à une période récente, le modèle familialiste qui prévalait en Suisse laissait à la famille le rôle essentiel de préparer le petit enfant à la vie sociale à venir, l’école venant prendre le relais pour l’instruire et faire de lui un citoyen éclairé. Depuis quelques temps déjà, de nombreuses institutions et dispositifs ont été mis en place pour venir soutenir, quand ce n’est pas remplacer, la famille dans cette lourde tâche. Avec une intention explicite : plus tôt l’enfant pourra bénéficier d’une ouverture plurielle au monde, plus il aura de chances de mieux s’intégrer socialement et normativement, plus il aura de chances de réduire les impacts de la reproduction sociale.

Cette journée de réflexion sera animée par des spécialistes issu-e-s à la fois du milieu universitaire et du milieu professionnel. Au programme :

Introduction

• Mme La Conseillère d’État Anne-Claude Demierre, Direction de la Santé et des affaires sociales.
• Philippe Gnaegi, Directeur, Pro Familia Suisse.

Conférences

• Tania Ogay, Université de Fribourg. La socialisation précoce, ou comment le jeune enfant devient un être social ? Quels rôles pour les différents acteurs ?
• Michele Pellizzari, Université de Genève. La socialisation précoce permet-elle de lutter contre la pauvreté ?
• Mme Rita Kiefer, Collaboratrice scientifique, Secrétariat d’État aux migrations.
La place de l’encouragement précoce dans la politique d’intégration.
• Mme Mona Baumann, Responsable de projet, Direction de l’éducation, des affaires sociales et du sport de la ville de Berne.
La socialisation précoce en pratique, le projet Primano.
• Michel Vandenbroeck, Université de Gand. Socialisation précoce : enjeux et perspectives.

Table ronde

• Débat et questions du public : Affaire privée ou mission publique ?

Conclusion

• Marc-Henry Soulet, Université de Fribourg

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