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Concept de mise en œuvre du « Programme national de prévention et de lutte contre la pauvreté » sur la période 2014 – 2018, en collaboration avec les cantons, les villes, les communes et des intervenants privés. Le Conseil fédéral a approuvé le programme. L’objectif prioritaire de la Confédération est d’améliorer les chances de formation des enfants, des jeunes et des adultes socialement défavorisés pour éviter qu’ils ne tombent dans la pauvreté. Le montant disponible pour le programme s’élève au total à 9 millions de francs.
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Dans le cadre de la Semaine nationale alcool, le Conseil d’Etat valaisan a décerné le prix cantonal « Dîme de l’alcool » au court métrage « Une famille nombreuse », un film de 90 secondes à ne pas rater.
Le Valais décerne ce prix de 10’000 francs tous les deux ans dans le cadre de ses actions visant à prévenir les dépendances (drogues, alcool, tabagisme). Le montant est prélevé sur la part cantonale au bénéfice de la régie fédérale des alcools, dont l’affectation doit être vouée à la lutte contre les dépendances.
« Une famille nombreuse » est un court métrage de 1’30’’ qui aborde avec justesse et sensibilité les dommages collatéraux de l’alcoolisme sur les enfants et les proches. Il a été réalisé par l’association PROD HUG Sion, représentée par Jordi Gabioud. Le film sera projeté dans les principales salles de cinéma du canton (une version allemande a été réalisée à cet effet) durant le mois de novembre avant les lancements des films.
A l’occasion des Journées de la schizophrénie 2012, une PechaKucha a été organisée sur ce thème à l’EPFL, avec Archizoom. Six séries d’intervenants ayant 20 images et 20 secondes par image ont ainsi apporté des éclairages multiples et passionnants. Les orateurs sont Philippe Conus, Pierre Magistretti, Pablo - Le fils de la Terre, Isabelle Moncada, Nicole Seiler, Marco Bakker et Alexandre Blanc.
Les Journées de la schizophrénie en ligne visaient à toucher les jeunes en mettant en avant qu’une personne sur 100 est atteinte de la maladie.
La question si singulière de la mort - singulière aussi dans sa pluralité - possède deux versants complémentaires, quoique souvent contradictoires : bien sûr, mourir est, de toute évidence, un acte éminemment individuel, un face-à-face avec soi-même dans lequel nul ne peut s’interposer. Mais le « mourir » et, surtout, l’immédiat « après-mourir » appartiennent également à la communauté de ceux qui restent et par qui l’histoire doit continuer. Il s’agit d’une forme de transmission et, en cela, le décès devrait faire l’objet de la même sollicitude que la naissance.
Pourtant, la mort se trouve repoussée chaque jour davantage dans les confins individuels des comportements humains. Or, c’est oublier qu’une fois mort, l’homme ne s’appartient plus. Ainsi, les grands débats sur le suicide assisté l’euthanasie, sur la crémation ou l’inhumation, sur une forme de cérémonie religieuse ou républicaine… ne peuvent-ils être ramenés à un simple choix individuel.
Les auteurs, réunis à l’occasion d’un séminaire au centre universitaire catholique de Bourgogne, tentent de penser la mort, de la mettre en questions, de l’apprivoiser peut-être… à partir de leurs réflexions de chercheurs, de leurs pratiques professionnelles et de l’analyse des attitudes anciennes ou contemporaines sur lesquelles se fonde notre humanité.
Daniel Faivre est historien des religions, directeur de recherches au centre universitaire catholique de Bourgogne.
Site des Editions Erès
La Revue suisse de pédagogie spécialisée se veut une plateforme de communication nationale destinée aux personnes intéressées par la pédagogie spécialisée. Elle s’adresse avant tout aux professionnel-le-s et aux étudiant-e-s travaillant à l’éducation et à la formation de personnes ayant des besoins éducatifs particuliers sur le terrain, dans un cadre administratif ou dans le domaine de la recherche.
Pollen, gluten, animaux… Un individu sur cinq est touché par une allergie, ce qui en fait la maladie la plus commune du monde occidental. Les causes ne sont pas encore claires, mais il est certain que l’environnement et le mode de vie ont largement leur mot à dire.
L’allergie, qu’est-ce que c’est ? Il s’agit d’une réponse disproportionnée de l’organisme à des substances d’origine végétale, animale ou chimique qui laissent indifférents la majorité des gens. Certains d’entre nous ont hérité d’une prédisposition les rendant plus sensibles à ce qui les entoure. Peut-on quelque chose contre un système immunitaire qui se croit attaqué à tort et réagit avec excès ?
L’objectif de ce livre est de répondre à toutes les interrogations, grandes et petites, concernant les allergies. Les huit chapitres très accessibles font le tour de la question : symptômes, pratiques à éviter, conseils utiles, témoignages, mesures de prévention, traitements disponibles et futurs.
Ces établissements professionnels sont gérés par des institutions pour personnes avec handicap. Dans le cadre de leurs restaurants et hôtels, qui doivent aujourd’hui faire face à un contexte économique difficile, ils proposent à des hommes et à des femmes des places de travail et d’apprentissage protégées, proches du marché régulier du travail. Les restaurants et les hôtels sont des lieux d’intégration très particuliers : ils permettent aux personnes avec handicap d’avoir très facilement et naturellement des contacts avec les clients. Cela favorise la proximité et la compréhension réciproque, désamorce les réticences et contribue à jeter des ponts.
Le succès de la première édition du GastroGuide a incité INSOS Suisse, l’association de branche nationale des institutions pour personnes avec handicap, à revoir ce guide gastronomique hors du commun, à le doter d’une nouvelle présentation et, surtout, à l’augmenter considérablement.
Le GastroGuide en couleurs et en trois langues (D, F, I) compte 176 pages et est disponible en librairie (ISBN 978-3-906033-69-3). Il peut également être commandé par mail à . CHF 19.- (plus port et emballage).
Site internet d’INSOS Suisse
Le Tribunal fédéral a considéré que le patient étant atteint à un stade avancé de la maladie d’Alzheimer, les bénéfices de soins fournis à domicile apparaissent ténus par rapport à des soins fournis dans un EMS.
Il a dès lors jugé que vu la disproportion entre les coûts, à charge de l’assurance-maladie, de soins à domicile et de soins en EMS (2,56 fois plus chers), les prestations de soins à domicile ne répondent pas au critère de l’économicité dans un tel cas. L’assurance-maladie du patient est ainsi fondée à limiter sa prise en charge à 108 fr. par jour correspondant au montant à sa charge en cas de soins dispensés dans un EMS. Il s’agira de suivre quelles conséquences cette jurisprudence aura sur la prise en charge des patients gravement dépendants.
Synthèse du jugement par Yvan Fauchère, juriste à l’ARTIAS, en format pdf.
Dans un contexte global de vieillissement de la population, une meilleure connaissance des mécanismes conduisant à la perte d’autonomie constitue un objectif majeur, notamment pour mettre en œuvre des politiques de prévention efficaces. Le concept de « fragilité », élaboré initialement en géronto-gériatrie et désignant un état précurseur de la dépendance fonctionnelle, apparaît à ce titre comme un outil intéressant. Si plusieurs approches coexistent, le modèle de Fried, reposant sur cinq critères d’ordre physiologique – fatigue, diminution de l’appétit, faiblesse musculaire, ralentissement de la vitesse de marche, sédentarité – semble le plus opérationnel pour mesurer la fragilité et cibler des populations suffisamment en amont de la dépendance.
En économie de la santé, l’approche retenue ici de la perte d’autonomie s’intéresse particulièrement aux causes et conséquences économiques et sociales du processus de fragilisation des personnes âgées et aborde des enjeux tant en termes de protection sociale que d’efficacité du système de soins.
Source : Pratiques en santé
L’article spécialisé en format pdf
Selon les données de l’Office fédéral de la statistique (OFS), extraites du dernier rapport « She Figures 2012 » de la Commission européenne, les femmes sont, en Suisse, peu présentes au plus haut niveau de la recherche scientifique.
Les institutions actives dans le domaine scientifique sont majoritairement dirigées par des hommes. Cette faible présence des femmes dans les postes clés des institutions scientifiques et académiques a un effet boule de neige sur les autres niveaux de la carrière scientifique des femmes. On constate par, exemple, que les fonds de recherche alloués par les agences de financement sont proportionnellement plus souvent attribués à des hommes qu’à des femmes et que, dans les hautes écoles, la part des femmes diminue à mesure que le niveau hiérarchique s’accroît.
Le rapport en format pdf
Une personne en deuil souffrirait de « dépression majeure » si elle n’arrive pas à surmonter son chagrin après deux semaines. Une personne très timide serait atteinte de « phobie sociale » et un enfant qui conteste les adultes et les règles, serait taxé de « trouble oppositionnel avec provocation ». Sommes-nous tous devenus fous ?
En 60 ans, le nombre de troubles mentaux répertoriés dans le DSM, la « bible » des psychiatres, est passé de 60 à plus de 400 alors que la consommation de psychotropes a augmenté de 4 800 % aux États-Unis au cours des 26 dernières années. Or, cette épidémie de « maladies mentales » est très largement fabriquée, nous explique J.-Claude St-Onge dans cet essai sur l’influence démesurée de l’industrie pharmaceutique sur la psychiatrie.
Tous fous ? cible les thèses de la biopsychiatrie, selon lesquelles la détresse psychologique résulterait d’un déséquilibre chimique dans le cerveau, sans égard au contexte social et personnel des patients. L’auteur remet en question la prescription massive d’antidépresseurs et d’antipsychotiques aux effets sous-estimés et souvent dévastateurs : anxiété, pensées suicidaires, diabète, AVC, atrophie du cerveau…
Mais l’exploitation du mal-être est extrêmement lucrative et les compagnies pharmaceutiques sont prêtes à tout pour satisfaire l’appétit insatiable de leurs actionnaires : médicalisation des évènements courants de la vie, essais cliniques biaisés, corruption des médecins, intimidation des chercheurs… Même les amendes salées contre ces agissements ne les font pas reculer.
Jean-Claude St-Onge est professeur de philosophie à la retraite et docteur en socio-économie. Il a publié, chez Écosociété, L’imposture néolibérale (2000), Les dérives de l’industrie de la santé (2006) et L’envers de la pilule (2008). Ce dernier ouvrage a obtenu le prix Orange de l’Association des groupes d’intervention en défense des droits en santé mentale du Québec.
Rédaction REISO : Ecrite dans un style limpide, cette brochure remarquable présente des exemples très concrets de situations conflictuelles vécues au quotidien dans les soins en EMS ou ailleurs (institution du handicap, CMS, autres). Les recommandations ne donnent pas une réponse toute faite mais présentent clairement les enjeux des diverses réponses possibles.
Six situations concrètes sont examinées :
Plusieurs concepts centraux, comme la capacité de discernement et la volonté présumée, sont également expliqués dans cette brochure. Si ces recommandations ne permettent pas de prendre infailliblement la seule bonne décision, elles permettent en revanche de comprendre les clefs d’une réflexion éthique et aident les professionnels à élaborer, avec leurs collègues, une décision réfléchie et motivée.
Des ateliers éthiques pour une culture commune
Pour permettre aux professionnels de s’approprier ces recommandations, des ateliers éthiques sont organisés dans les EMS. Animés par des membres du Conseil d’éthique, ils présentent des exemples concrets aux participants des diverses professions. La réflexion en groupe permet de mieux repérer les aspects déontologiques, les aspects juridiques et les aspects « techniques » ou cliniques de la situation. Ces ateliers, associés aux interventions « à la demande » du Conseil d’éthique sur des situations spécifiques, réservées à un EMS précis, devrait permettre aux EMS membres de la Fegems de se doter d’une culture commune en manière de réflexion et de résolution de problèmes éthiques.
Les recommandations en format pdf
Premier ouvrage qui explique concrètement comment orienter nos choix alimentaires et comment reprendre le contrôle sur notre alimentation.
Car face aux excès de l’agro-alimentaire industriel, un mouvement est en marche. Ces principales composantes : Manger sain, manger bio, manger équitable, manger proximité et diversité. Comment conjuguer ces cinq critères ? Cet ouvrage expose de façon simple et documentée les enjeux de ces cinq conditions à respecter pour retrouver notre souveraineté alimentaire. Très joliment illustré, il donne aussi de multiples références, des éclairages et des chiffres pour que les consommateurs, ainsi avertis, puissent faire les bons choix.
René Longet est un expert reconnu en développement durable. Auteur notamment de « Pourquoi manger local ? » et « Fruits et légumes de saison » parus aux éditions Jouvence.
Les données de la statistique des bénéficiaires de l’aide sociale ont été appariées entre elles et constituent la base permettant les analyses longitudinales.
Cette étude à caractère exploratoire met en évidence le potentiel que constituent ces analyses sur la base de quelques exemples dans le domaine de l’aide sociale.
La recherche montre aussi les limites de cette méthodologie. Cette publication est un condensé d’un travail de recherche réalisé par la Haute école bernoise (Travail social).
L’étude en format pdf
En France, la loi pour « l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » porte en elle beaucoup d’espoir (un peu comme la LHand en Suisse, ndlr). Mais si cette politique est un grand pas en avant elle peut être aussi une source de malentendus. Cet ouvrage a pour but de faire le point sur l’inclusion scolaire en tant que visée et en tant que réalisation. Notre questionnement porte à la fois sur l’hiatus de l’inclusion, sur l’hiatus entre la règle et les normes, sur les contradictions et les paradoxes, sur les petits pas du quotidien qui permettent malgré les obstacles, de faire avancer cette idée de l’humanité qui est celle de l’homme « autrement capable ».
Les contributions de cet ouvrage s’intéressent à l’observation de l’activité de l’élève en situation en tant qu’élément constitutif d’un corps social. Mais les risques de glissements sont récurrents et demandent de relever des défis dont celui de passer d’un contrat social d’assistance individuelle à un contrat de construction de l’enseignement et de l’apprentissage.
Sur ce thème, lire l’article de Pierre Vianin : « Intégrer les porteurs de lunettes à l’école ? »
Le Trouble Déficit de l’Attention Hyperactivité (TDA/H) est le premier motif de consultation en pédopsychiatrie dans plusieurs pays industrialisés. Il demeure toutefois mal cerné. Cet ouvrage en propose un tableau pluridisciplinaire complet.
Ces vingt dernières années, le développement de modèles théoriques du trouble a engendré des avancées déterminantes pour sa compréhension. Parallèlement, les modèles animaux en neurobiologie et les données recueillies auprès de cohortes d’enfants et d’adolescents avec un TDA/H ont permis de mieux appréhender les mécanismes à l’oeuvre non seulement dans le traitement pharmacologique, mais aussi dans le développement et le maintien des concomitances, qu’il s’agisse des troubles extériorisés ou intériorisés, et des troubles des apprentissages.
C’est cette compréhension globale du trouble et des interventions auprès de jeunes patients que cet ouvrage souhaite mettre en lumière. Loin des polémiques autour des psychostimulants, il importe de présenter des données scientifiques qui conduisent à recommander telle ou telle intervention reposant sur des preuves.
Cet ouvrage est destiné à toute personne qui vit un deuil ainsi qu’aux personnes intéressées par le sujet. Les chapitres abordent cette thématique par des axes différents : philosophique, théorique et métaphorique. Chaque texte peut être lu au gré du lecteur, en fonction de ses besoins et de son énergie.
Les auteurs ont un point commun, ils ont tous une expérience et une expertise concernant le sujet.
Traverser le deuil ou l’art du vivre « avec »
Alexandre Jollien, philosophe et parrain de l’Espace Pallium
Le temps du deuil
Rosette Poletti, présidente de l’association Vivre son deuil
Les sept chaînes
Alix Noble Burnand, conteuse et thanatologue
La Métaphore, un regard différent ?
Christine Burki, directrice de l’Espace Pallium
Avec les dessins de Catherine Louis, illustratrice
Cet ouvrage est publié par l’Espace Pallium, la Ligue vaudoise contre le cancer et l’association Vivre son deuil.
Financé en partie par des dons privés, vous pouvez soutenir sa publication en commandant, un minimum de 5 exemplaires, au prix de CHF 8.50 l’unité jusqu’au 31 mai 2013. Dès sa parution, cet ouvrage sera disponible au prix de CHF 11.- port inclus.
Espace Pallium est devenu Espace Proches
Cet ouvrage, à travers des textes d’écrivains, de sociologues, d’avocats, de chefs d’entreprise, d’artistes, etc. et des témoignages de travailleurs au chômage aborde les nombreux clichés qui pèsent sur les personnes sans emploi dans la société actuelle dominée par le profit et la performance.
Un projet participatif, qui a pour but de sensibiliser les gens au quotidien du chômeur en espérant faire évoluer les mentalités.
Avec des réponses aux petites phrases assassines :
Présentation en 18 pages de l’ouvrage qui vient de paraître sur la prévoyance professionnelle en Suisse depuis ses origines (présentation sur cette page de REISO).
L’ouvrage, illustré par des graphiques, des schémas et des reproductions, compte près de 500 pages. Il retrace les grandes étapes du développement de la prévoyance professionnelle en Suisse depuis le début du XIXe siècle, avec parfois des commentaires critiques sur les orientations qui ont été prises. L’un des auteurs (Meinrad Pittet) donne par ailleurs dans le dernier chapitre la vision qu’il a de l’évolution souhaitable du 2e pilier.
Partant des éléments fondateurs, suivis du développement de la science actuarielle, de l’avant LPP et du chemin vers la LPP, du projet de loi du 19 décembre 1975, de la LPP définitive, du cas particulier des institutions de prévoyance de droit public (IPDP), de l’évolution depuis 1985, de la loi fédérale sur le libre passage, de l’encouragement à la propriété du logement et de la première révision LPP, l’ouvrage se termine par les défis futurs et la production en annexe de nombreux documents intéressants.
Il s’agit là d’un manuel indispensable pour tout spécialiste exerçant dans le 2e pilier et toute personne intéressée par l’évolution sociale en Suisse.
Le dossier en format pdf
Si les écrits et publications à caractère historique sur la sécurité sociale suisse en général et l’assurance fédérale AVS/AI en particulier sont nombreux et variés, il en va autrement de la prévoyance professionnelle qui a suscité jusqu’à maintenant un peu moins d’intérêt bien que l’historiographie de la protection sociale en Suisse ait motivé, depuis une dizaine d’années, des recherches importantes.
En voulant transmettre au grand public les connaissances historiques qu’ils ont acquises tout au long de leur activité professionnelle exercée essentiellement au service du 2e pilier, les auteurs du présent ouvrage ont donc voulu d’abord combler une lacune évidente d’informations et de connaissances sur une composante essentielle de la protection sociale suisse, à savoir la prévoyance professionnelle.
Si le présent ouvrage, organisé par chapitres et par thèmes, respecte une certaine chronologie des événements, il n’a pas la prétention d’être un livre d’histoire. Il y a trois raisons à cela : d’abord la démarche des auteurs est basée plus sur des connaissances empiriques acquises tout au long de leur activité professionnelle que sur une recherche historique menée selon les règles de l’art ; ensuite, la formation scientifique des auteurs les a incités parfois à recourir à des formules mathématiques pour mieux expliciter leur pensée ; et enfin les auteurs critiquent certaines orientations qui ont été prises par le passé, voire présentent les solutions qui auraient dû, selon eux, être retenues. Ils donnent aussi, au chiffre 2 du chapitre XIII, la vision future qu’ils ont du 2e pilier par opposition à celle qui a été présentée par le Conseil fédéral dans son rapport sur l’avenir du 2e pilier qui a été mis en consultation en décembre 2011.
Pour les auteurs, la prévoyance professionnelle ne saurait se concevoir sans solidarité. Faire disparaître la solidarité du 2e pilier, c’est lui ôter ses racines assurantielles et le confiner dans la finance.
En 2010, près de 27’000 personnes ont été hospitalisées en Suisse pour une dépendance à l’alcool ou une intoxication alcoolique. Les cas se rencontrent plus fréquemment chez les patients d’un certain âge. Sur mandat de l’Office fédéral de la santé publique, Addiction Suisse a analysé ces hospitalisations entre 2003 et 2010.
Près de 90% des quelque 12’000 personnes hospitalisées pour une intoxication alcoolique en 2010 avaient plus de 23 ans. Les adolescents et les jeunes adultes constituent environ 10% de cette population. « En ce qui concerne les adolescents, il est frappant de constater que les hospitalisations pour intoxications alcooliques sont plus nombreuses chez les 14-15 ans, alors que les états d’ivresse augmentent jusqu’au début de l’âge adulte. Cela indique qu’à cet âge, les jeunes manquent d’expérience en matière de gestion de l’alcool et qu’ils risquent donc plus facilement de dépasser leur seuil de tolérance », explique Matthias Wicki, auteur de l’étude et chercheur auprès d’Addiction Suisse.
Cette toute nouvelle étude montre que dans la classe d’âge des 10-23 ans, les hospitalisations pour intoxications alcooliques ont augmenté de 73% entre 2003 et 2010. Elles étaient en léger recul en 2009 et 2010, pour atteindre le niveau de 2007. Leur nombre reste très élevé et inquiète les professionnels. Une intoxication alcoolique peut en effet conduire au décès.
En 2010, 19’000 personnes ont été hospitalisées pour dépendance à l’alcool, dont 15’000 uniquement pour une dépendance et 4000 présentant en outre les symptômes d’une intoxication alcoolique. La dépendance à l’alcool est plus fréquemment diagnostiquée à mesure que l’âge avance.
L’étude en format pdf (en allemand, avec résumé en français)
En 2012, 1935 jeunes adultes entre 18 et 25 ans ont bénéficié de prestations financières de l’Hospice général. Leur nombre est en augmentation constante depuis les années 2000 et a connu une accélération en 2012. Ils ont représenté environ 17% du total des dossiers financiers de l’institution genevoise. Problème majeur pour plus de 80% d’entre eux : le manque de formation ou une formation non achevée.
Le dispositif Point jeunes (anciennement Infor jeunes) de l’Hospice général mise sur la prévention pour accompagner les jeunes en difficulté vers l’autonomie. La version entièrement revue du guide Coup de pouce pour majeur a été rédigée par des éducateurs spécialisés auprès des jeunes adultes. Par leur expérience, ils ont acquis une bonne vision des zones délicates voire à risques auxquelles sont confrontés certains jeunes, ainsi que les approches nécessaires pour les déjouer.
Ce guide aborde, sous forme de chapitres, les principaux thèmes ou volets administratifs hiérarchisant notre existence.
- Droits et obligations
- Formation
- A la recherche d’un travail
- Gérer son argent
- Se loger à Genève
- Le monde des assurances
- La santé d’abord
- La police et la justice
Il fournit également quelques conseils ou mises en garde parfois, ainsi que des liens sur les organismes ou les associations les plus à même d’informer, de défendre les intérêts de celui qui les sollicite et de lui apporter une aide bienvenue.
Les Centres sociaux protestants (CSP) constatent que le phénomène du surendettement touche fortement les jeunes : 80% des personnes qui consultent un service d’assainissement de dettes ont contracté leur première dette avant 25 ans.
Pour prévenir ces situations, les professionnels des CSP interviennent dans les écoles professionnelles, les gymnases et les écoles de commerce, où ils animent régulièrement des ateliers sur les thèmes de l’argent et du budget. Car les jeunes connaissent mal le coût de la vie. Ils méconnaissent souvent le budget familial et surévaluent fortement les salaires par rapport à la réalité. Les actions du CSP visent à les faire réfléchir sur leur propre rapport à l’argent, à les sensibiliser à la consommation, à la gestion d’un budget et à aborder les conséquences d’un endettement. Ces démarches s’inscrivent dans un climat non moralisateur et avec des supports pédagogiques leur permettant d’interagir. Des outils sont également proposés aux enseignant-e-s qui traitent cette matière dans le cadre de leur programme régulier.
Ces compétences et connaissances acquises au fil de quinze ans de travail sur le terrain ont été réunies pour réaliser la mallette pédagogique « Les ficelles du budget ». Elle regroupe les outils pédagogiques expérimentés dans chaque canton et enrichis de quelques exercices ayant fait leurs preuves en matière de prévention en Belgique. Ce nouvel outil de travail, destiné aux professionnels travaillant dans les projets menés par le CSP, est facilement modulable et adaptable en fonction des spécificités du public concerné.
En savoir plus en ligne sur le site du CSP Neuchâtel
Introduction
- Dialogue entre un jeune et le juge lors d’une audience
- Xavier LAVANCHY, Juge des mineurs, Président de l’association, Valais
- Olivier BOILLAT, Juge des mineurs, Membre du Comité, Genève
La santé mentale des enfants placés pénalement ou privés de liberté : perspectives médicales
- Gérard SALEM, Psychiatre, Thérapeute de famille, Universités de Genève et Paris
Placements, privations de liberté et traitements : perspectives juridiques
- Fabienne PROZ-JEANNERET, Juge des mineurs, Tribunal des mineurs, Genève
Synthèse
- Michel LACHAT, Juge des mineurs, Vice-président de l’association, Fribourg
Le rapport en format pdf
Cette journée a eu pour objectif d’informer, d’initier la mise en réseau, de donner la parole aux spécialistes du terrain, et de mettre en avant la transversalité des actions au niveau de l’Etat.
Avec les interventions de :
Les résumés en ligne