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Le travail social répond à des problèmes sociaux, en fonction des politiques sociales en place. La définition de ces problèmes, des catégories de populations concernées et des solutions à apporter est objet et enjeu de débats.
Les approches féministes du travail social prennent part à ces débats depuis longtemps, mais, malheureusement peu nombreuses, elles peinent à atteindre une pleine légitimité. Elles sont pourtant plus que jamais nécessaires, car l’idéologie de la responsabilité individuelle marque aujourd’hui très fortement l’Etat social et oriente l’ensemble des missions du travail social. Or, en faisant comme si les individus étaient responsables de leur sort et que tout leur parcours dépendait de leurs mérites, cette idéologie nie les privilèges et les discriminations engendrés par les rapports de domination entre hommes et femmes, mais aussi entre citoyen·ne·s et étranger·e·s, ou entre riches et pauvres.
Chacun des articles de ce numéro examine des pratiques particulières de l’action sociale contemporaine : en France, le recours à des intervenantes sociales issues de l’immigration dans le cadre des politiques dites d’intégration ; au Québec, les transformations des emplois de services à la personne, dues aux politiques néolibérales ; les effets, sur les mères d’enfants déclarés autistes, des politiques publiques visant à les impliquer fortement dans un dispositif d’intervention, au Québec également ; en Suisse, les normes familiales qui orientent les interventions des assistant·e·s sociales de l’aide sociale publique. Tous les articles montrent que les pratiques du travail social, orientées par des idéologies et des conditions nécessairement contraignantes, tendent à reproduire les inégalités liées au sexe, à la classe sociale ou à la nationalité. Mais ils montrent également que le travail social recouvre des pratiques diversifiées, parfois conflictuelles, transgressives ou innovantes, qui peuvent contribuer à l’émancipation des personnes auprès desquelles il intervient.
Revue NQF en ligne
Comment assurer le bien-être et la qualité de vie des résidents, jusqu’au dernier souffle ? Des résidents, proches et membres du personnel de l’EMS de la Petite Boissière, à Genève, portent dans cette publication un regard aiguisé sur leur quotidien. Les attentes et les préoccupations de personnes en fin de vie y trouvent un éclairage bienvenu, souvent poignant et parfois inattendu.
Les portraits et les récits livrés par cette publication désamorcent – mieux que des postulats théoriques – les craintes relatives à cette étape souvent difficile de l’existence.
Cette nouvelle publication éditée par CURAVIVA Suisse et l’OFSP contribue à améliorer l’information sur les soins palliatifs en EMS. Rappelons que lorsque toute perspective de guérison fait défaut, les soins palliatifs améliorent la qualité de vie des personnes qui souffrent de maladies incurables, mortelles ou chroniques évolutives. Ils visent à éviter souffrances et complications. Ils comprennent les traitements médicaux, les soins ainsi que le soutien psychologique, social et spirituel des malades et de leurs proches. Ils contribuent à permettre de décider librement, en accord avec soi-même et avec son entourage, ce qu’il convient de faire en cas de maladie grave ou en fin de vie.
La brochure en format pdf
Quelle est l’incidence de l’accueil extrafamilial des enfants sur l’activité professionnelle des pères et des mères ? Cette question a été étudiée par le bureau d’études et de conseils Infras et l’Institut de recherches économiques empiriques de l’Université de Saint-Gall.
Les deux directrices du projet, Susanne Stern et Christina Felfe, et leurs équipes ont recensé pour la première fois une statistique nationale concernant l’offre de prise en charge. Celle-ci montre que l’accueil est faiblement développé en comparaison internationale. En moyenne, il existe en Suisse une place d’accueil pour 11% des enfants d’âge préscolaire et pour 8% des enfants en âge scolaire. Par rapport aux objectifs de la politique d’emploi et d’égalité des sexes de l’UE (objectifs de Barcelone 2002), qui recommande une quote-part de 33% pour le domaine préscolaire et de 90% pour le domaine scolaire, la Suisse est donc largement en retard.
En ce qui concerne les places disponibles pour les enfants d’âge préscolaire, Neuchâtel, Genève et Bâle-Ville présentent les meilleures offres, avec un taux de prise en charge supérieur à 20% ; il est même de 43% à Genève et de 26% à Bâle-Ville pour les enfants en âge scolaire. C’est en Appenzell-Rhodes Intérieures, à Uri et dans les Grisons que l’offre pour les enfants en bas âge est la moins développée, et à Saint-Gall, à Uri et dans les Grisons pour les enfants en âge scolaire. Dans ces cantons, le taux de prise en charge se situe entre 1 et 3%.
Résultats de l’étude en ligne
Les Cahiers genevois et romands de sécurité sociale contiennent des études scientifiques, de la jurisprudence, de la documentation et des annonces. Ils portent essentiellement sur le droit suisse, le droit européen et le droit international de la sécurité sociale, en combinant des approches théoriques et pratiques. Ils ont aussi une ouverture sur l’Europe centrale.
Dans ce numéro 49-2013 :
Vladimir Rys
- Leo Wildmann, l’homme qui a lancé de développement de l’Association internationale de la sécurité sociale dans l’après-guerre.
Pierre-Yves Greber
- L’évolution du droit international et européen de la sécurité sociale : rétrospective 1992-2012
Katarzyna Michalak
- La Convention OIT N° 183 sur la protection de la maternité et la Suisse
Jean-Michel Servais
- Insolvabilité de l’employeur et sécurité du salaire
Pierre-Yves Greber
- Le droit international et européen face aux problèmes actuels de la sécurité sociale
Guylaine Riondel Besson
- Les prestations de chômage dans le cadre du Règlement 883/2004 de l’Union Européenne
Adam Bunzl / Angela Carvalho
- Le régime suisse d’allocations maternité : limites et perspectives
Jacques-André Schneider
- Jurisprudence du Tribunal fédéral en matière de prévoyance professionnelle : juin 2011 – mai 2012
Philippe Le Grand Roy
- Sélection d’arrêts de la Chambre des assurances sociales de la Cour de Justice de Genève
Cour de justice de l’Union Européenne
- Arrêt du 4 juillet 2013, C-233/12, Gardella
Tribunal fédéral suisse
- Deux arrêts rendus en 2013 (ALCP / LACI)
Organisation internationale du Travail
- Deux instruments
Recueil officiel du droit fédéral
- Sélection
Commande par abonnement ou au numéro (CHF 40.-) : Cahiers genevois et romands de sécurité sociale ; p.a. Faculté de Droit ; Université de Genève ; 40 bd du Pont-d’Arve, 1211 Genève 4 ; téléphone : 022 379 84 38 ; courriel :
Le virus de l’hépatite C est très contagieux et se transmet par contact sanguin. Il affecte ainsi de façon disproportionnée les personnes qui s’injectent des drogues. Aujourd’hui, à l’échelle mondiale, parmi les 16 millions de personnes qui s’injectent des drogues, 10 millions ont contracté le virus de l’hépatite C. Globalement, le virus de l’hépatite C est trois fois plus répandu que le VIH parmi les usagers de drogues et la plupart des personnes infectées par le VIH qui consomment des drogues injectables vivent aussi avec l’hépatite C.
Partout dans le monde, la recherche a montré de façon constante que les politiques répressives en matière de drogues poussent les usagers à la marginalisation, augmentant les risques de contraction du VIH et de l’hépatite C et les empêchant d’accéder aux services de santé publique.
Le rapport dénonce par ailleurs l’échec flagrant des politiques répressives sur la réduction de l’offre sur le marché mondial des drogues illicites. Il note que l’approvisionnement mondial d’opiacés illicites, comme l’héroïne, a plus que triplé au cours des dernières décennies.
Le but de cette Commission mondiale sur la politique des drogues est de porter à l’échelle internationale une discussion informée, fondée sur la science sur les moyens humains et efficaces pour réduire les méfaits causés par les drogues aux personnes et aux sociétés. Elle compte parmi ses membres l’ancienne présidente de la Confédération Suisse, Mme Ruth Dreifuss.
Le rapport en format pdf
Les usages des écrans ne peuvent pas être les mêmes à chaque étape de la vie de l’enfant. Confrontés à la fois aux propositions des industriels et aux exigences grandissantes de leurs enfants, les parents ne savent plus sur quelles règles se baser pour répondre à leurs sollicitations.
Cet ouvrage de Serge Tisseron répond à leurs questions les plus urgentes en fixant quelques balises :
- Pas de télé avant 3 ans
- Pas de console de jeu avant 6 ans
- Pas d’Internet avant 9 ans
- Pas de réseaux sociaux avant 12 ans
Mais on se tromperait si on croyait que son but est seulement de fixer des limites à la consommation des écrans. Leur stigmatisation serait tout aussi absurde que leur idéalisation. Cette règle oriente les parents et les pédagogues dans une utilisation optimale des écrans et leur permet de savoir en éviter les pièges, afin que nos enfants apprennent à se protéger des écrans tout en les utilisant pour renouveler le monde.
A l’occasion de la sortie de son livre, l’auteur a lancé une campagne d’affichage nationale (en France) pour sensibiliser le public à cette problématique. Une affiche grand format réalisée en collaboration avec Serge Tisseron reprend la règle qu’il a établie pour un usage raisonné des écrans, de la naissance à la majorité.
Yannis Papadaniel a partagé plusieurs années durant les expériences des bénévoles qui, au sein de diverses associations dans les villes suisses de Kavala et Palio, accompagnent les personnes en fin de vie dans leurs derniers instants. Il en a rapporté un ouvrage qui reconfigure les questions que l’on croyait pourtant largement balisées sur la relation à la mort chez nos contemporains.
Loin d’apparaître comme un substitut aux rituels en désuétudes entourant la mort, le choix de pareille activité, s’il peut déclencher nombre d’appréciations à l’emporte-pièce sur une telle démarche (jugée par exemple morbide ou mystique), n’en est pas moins significative en soi par le rapport à la mort qu’elle suggère. Encore fallait-il être en situation de porter un regard perspicace sur ces accompagnants volontaires au côtoiement de la mort.
C’est à travers la description minutieuse du quotidien de ces personnes, de l’accumulation de gestes, de mots ou de silence, de postures, une série de petits arrangements avec la mort, que Yannis Papadaniel parvient à nous faire saisir les lâchés-prises, le regard et les évitements, le positionnement trouble, indécis et ambigu face à la mort que chacun, au fond, partage, et par lequel il nous donne à saisir l’universel du questionnement de ces volontaires – qui en sont comme une caisse de résonance.
Préface d’Albert Piette et postface de Philippe Bataille.
Site internet des Editions Anacharsis
Longtemps négligés, la sexualité féminine et ses troubles gardent encore une part de mystère.
Bien des femmes (!) et des hommes ignorent la physiologie et le fonctionnement même du sexe féminin, et les multiples chemins menant du désir au plaisir. Or, près d’une femme sur deux souffrira d’un trouble sexuel plus ou moins grave durant sa vie - baisse de désir, rapports douloureux, diminution de l’excitation, absence d’orgasmes… – sans jamais en parler autour d’elle malgré sa frustration, sa honte ou sa culpabilité. Au détriment de sa santé physique, psychologique et de la survie même du couple.
Sans fausse pudeur ou tabous, ce livre explique le fonctionnement de la sexualité féminine - et ses troubles possibles au vu des connaissances actuelles, en y détaillant les symptômes, les causes physiologiques, psychologiques, relationnelles et socioculturelles ainsi que le diagnostic, les traitements et la prévention possibles.
Site internet de Médecine et Hygiène
Dans cette sixième édition, l’Observatoire du droit à l’alimentation et à la nutrition identifie une série de politiques qui génèrent la faim et la malnutrition, au lieu de les réduire. Face à ce constat, les articles de cette publication posent l’exigence d’assurer que ces politiques, et les acteurs chargés de leur mise en œuvre, respectent et intègrent le droit humain à une alimentation adéquate lors de leur refonte. Le rapport insiste sur la nécessité d’impliquer les populations et les collectivités de manière ouverte et significative dans l’élaboration des politiques publiques qui influencent leurs vies.
Les analyses et études de cas au niveau national présentées dans l’Observatoire mettent au jour :
Le cannabis, drogue illicite la plus populaire auprès des jeunes Canadiens, est associé à divers déficits sur les plans cognitif, physique et de la santé mentale. Étant donné qu’à l’adolescence, le cerveau connaît un développement rapide et intensif, les jeunes sont particulièrement vulnérables à ces méfaits. De nombreux intervenants du domaine de la prévention de l’abus de substances sont très préoccupés par l’existence de messages contradictoires sur le cannabis et le manque de connaissances des jeunes sur les risques liés à la consommation (et leur indifférence à ces risques).
La présente étude vise à mieux comprendre l’idée que les jeunes Canadiens se font de la consommation de cannabis, dans le but d’orienter l’élaboration d’initiatives de prévention. Plus particulièrement, elle a permis d’étudier l’idée que les jeunes se font de : a) l’influence que divers facteurs, comme la famille, les amis, la loi et l’utilisation autorisée de cette drogue à des fins médicales, ont sur la décision de consommer du cannabis ; b) l’incidence de la consommation de cannabis sur les jeunes ; c) les signes de l’abus de cette substance ; d) la prévention de la consommation de cannabis.
Le Rapport technique du CCLT en format PDF
Au moins 570 000 habitant(e)s de Suisse se trouvaient dans une situation financière critique en 2008. En 2011, 41% des ménages de la plus basse classe de revenus ne pouvaient pas faire face à des dépenses inattendues de l’ordre de 2000 francs. Un imprévu ou un revenu insuffisant risquent de les faire basculer dans le surendettement et les obliger à vivre avec le minimum vital.
Après les constats sur l’ampleur, les causes et les conséquences du surendettement, Caritas demande que la prévention de l’endettement et de la pauvreté soit renforcée. Afin de remédier aux conséquences négatives du surendettement, l’œuvre d’entraide exige un renforcement de la consultation sociale et de la consultation en matière de désendettement.
Position en format PDF
Ils travaillent, gagnent leur vie, mais leurs salaires ne leur permettent pas à la fin du mois de joindre les deux bouts. L’aide sociale liée à la pauvreté soutient environ 4’800 personnes en Valais (en progression de 20% depuis 2010), soit 1,5% de la population. Parmi elles, 930 sont considérées comme working poors. C’est le taux le plus bas des cantons romands.
Derrière la froideur des chiffres, Canal9 a rencontré ces personnes qui se cachent dans l’anonymat ainsi que les acteurs de l’action sociale, avec une interview de Simon Darioli, responsable de l’action sociale, et les associations qui œuvrent quotidiennement afin d’aider moralement, financièrement et matériellement les plus démunis.
Réalisation : Canal9/Kanal9 - Fabien Gillioz (journaliste) - Julien Maillard (réalisateur) En partenariat avec le Département valaisan de la santé, des affaires sociales et de la culture (DSSC).
Ce numéro explore l’implication croissante de firmes privées dans la procédure d’asile : hébergement, encadrement, certaines étapes de la procédure, soins, détention, sécurité, renvois, etc. Une délégation de compétences qui pose la question du type de contrats passés entre l’Etat et les firmes privées, de la nature des prestataires mandatés (but lucratif ou non-lucratif), de leurs compétences et du contrôle de leurs activités dans la mesure où ils effectuent des tâches de service public et qu’ils touchent une population particulièrement vulnérable.
Nous vous invitons en particulier à lire l’article rédigé pour Vivre Ensemble par la chercheuse Claire Rodier. Le contrôle des frontières, un mirage aux enjeux humains et financiers propose une nouvelle dimension à l’analyse critique classique des politiques migratoires dissuasives. Une dimension où les intérêts de l’industrie de l’armement et de l’Agence européenne de contrôle des frontières Frontex convergent, où il est stratégiquement rentable de perpétuer le mythe d’un possible verrouillage physique des frontières. Ceci, au prix de milliers de vies humaines, et au mépris du droit fondamental de chercher protection dans un autre pays.
Membre du GISTI (groupe d’information et de soutien des immigré.e.s, Paris) et du réseau euro-africain Migreurop, Claire Rodier a récemment publié "Xénophobie Business" aux éditions La Découverte.
Cette nouvelle partie du site internet de la Ville de Lausanne donne accès à la présentation de services - communaux ou partenaires - actifs dans le domaine social et à la présentation de nombreuses prestations. Celles-ci sont classées par domaine d’intervention, par nature, prix ou encore selon le type de bénéficiaires auxquels elles s’adressent. Près de 300 prestations sociales et sanitaires sont d’ores et déjà regroupées et indexées dans cet outil de recherche thématique.
Toutes les prestations présentées sont accessibles aux Lausannois·es et deux tiers d’entre elles sont accessibles pour les habitant·e·s de l’agglomération et/ou du canton de Vaud.
Afin d’enrichir ce contenu et d’accroître la visibilité des prestations sociales et sanitaires, qu’elles soient publiques ou octroyées par des associations/fondations/coopératives, cette plateforme autorise l’accès à des éditeurs externes, institutions actives dans le domaine et qui souhaiteraient y ajouter et y indexer leurs prestations. L’insertion de ces offres est gratuite.
Pour participer et ajouter les prestations de votre institution sur cette plateforme, prenez contact avec le Service social de Lausanne, votre compte éditeur sera créé et vous vous verrez remettre les accès et informations utiles vous permettant de publier vos pages.
La Plateforme en ligne
Rédaction: David Bourgoz, Florence Merenda, Cécile Delhumeau-Cartier, Simone Walser, Lorenz Biberstein et Martin Killias.
Avec trois parties principales :
Une discussion générale avec le point de vue du Délégué aux violences domestiques, David Bourgoz, termine l’étude.
L’étude en format pdf
Des étudiants en médecine se sont questionnés en découvrant l’anatomie humaine au début de leur cursus. Confrontés au corps mort, ils ont voulu réfléchir au sens à donner à leur vécu de cette expérience. Rapidement, ils ont compris que ce n’était que la première étape d’un face à face avec la mort qui les accompagnera durant toute leur carrière médicale.
Ils ont décidé de mieux se préparer à soigner et accompagner les patients jusqu’au bout de la vie en partageant des vécus singuliers. Leur réflexion s’est traduite par la création de ce recueil de textes. Etudiant en médecine, aumônier, infirmière, médecin, professeur : ici chacun est avant tout un être humain.
Doctors and Death, confronted with dying patients est un projet de la swimsa, l’Association Suisse des Etudiants en Médecine. Cette démarche, qui répond à un réel besoin, vise à reconnaître et légitimer le vécu des étudiants vis-à-vis de la mort, en vue de les aider à développer une pratique médicale en adéquation avec les besoins du patient et les leurs.
Pour plus d’informations : Marc-Antoine Bornet : – 079 475 77 09
Site internet de Doctors and Death
Dans son rapport au Grand Conseil sur le postulat 2083.10 Eric Collomb/Eric Menoud, le Conseil d’Etat du canton de Fribourg fournit une analyse détaillée des données actuellement disponibles sur le surendettement. Et un chiffre en particulier : le surendettement ne concerne pas particulièrement les jeunes, comme on le pensait, mais toutes les tranches d’âges. En fait, selon des enquêtes de terrain, c’est la période comprise entre 30 et 50 ans qui serait la plus délicate sur ce plan.
Le rapport résume les mesures actuellement en place dans le canton et fait des comparaisons avec d’autres plans cantonaux.
Sur la base de ces données, le Conseil d’Etat a décidé de renforcer le dispositif en place et de définir un plan d’action sur 4 ans, soit de 2013 à 2016. Les mesures à prendre touchent toute la population fribourgeoise puisque selon les conclusions du rapport, personne n’est à l’abri d’un surendettement.
Le rapport en format pdf
Trente et un autrices et auteurs suisses, toutes générations et toutes origines régionales confondues, viennent de rencontrer des personnes recevant l’aide d’urgence, des sans-papiers ou des requérant.e.s d’asile dont la demande a été rejetée.
Ils ont prêté oreille à leur histoire et, aujourd’hui, leur donnent une voix. Ils parlent « à leur place. »
De ces rencontres sont nés des portraits aussi différents et divers que les personnes qui y ont participé.
Cet ouvrage n’est ni un pamphlet contre la psychiatrie américaine et ses classifications, ni un panégyrique. Il a l’ambition de donner au lecteur la possibilité de se forger son propre avis à travers une histoire foisonnante et une actualité agitée, relatée avec humour et précision par l’auteur. Un livre captivant qui se lit comme un roman.
« Michel Minard connaît bien mieux l’histoire des diagnostics psychiatriques américains que je ne la connais moi-même. J’ai pourtant étudié ces diagnostics pendant trente-cinq ans de ma vie professionnelle et j’ai personnellement joué un rôle dans leur évolution. Sa connaissance de petits détails reflète ses étonnantes compétences de détective et son appétit insatiable pour la lecture. Dans cette masse de données, son habileté à repérer et à tirer au clair les thèmes les plus importants témoigne de sa maîtrise de la théorie, mais aussi de l’ampleur de son expérience concrète de la pratique psychiatrique.
L’histoire qu’il nous raconte est émaillée de personnages pittoresques et de nombreuses anecdotes, parfois drôles, parfois tristes, mais toujours révélatrices. Il ne dépeint pas une psychiatrie parfaite, mais toujours une psychiatrie humaine, vivante et intéressante, inscrite dans les grands mouvements de l’histoire des États-Unis.
Ce livre passionnant est à la fois tout à fait accessible aux lecteurs non spécialistes et profondément enrichissant pour les professionnels de la santé mentale. Il n’est à aucun moment dogmatique et il permet au lecteur de se forger sa propre opinion, une fois les faits connus. Ce qui ne l’empêche pas de prendre position, ici ou là, mais jamais de manière arrogante ou définitive. Vous allez vous régaler ! »
Allen Frances, psychiatre américain, artisan du DSM-IV
Michel Minard est psychiatre honoraire des hôpitaux, engagé dans la formation initiale des étudiants du secteur social et dans la formation continue des professionnels de la psychiatrie et du médicosocial. Il est membre du comité de pilotage du projet de recherche pluridisciplinaire c2sm (Classification des catégories en santé mentale) financé par la région Aquitaine. Il est codirecteur de la collection « Des travaux et des jours » et corédacteur en chef de la revue Sud/Nord, folies et cultures, aux Éditions érès.
Site internet des Editions érès
Campagne vaudoise, crépuscule des années 80. L’adolescence de Jack et de ses potes se consume au rythme des bières et des mégots de joints. Des potes et des joints, il ne restera bientôt que des cendres.
Ils sont tous morts, tués par les illusions de l’argent facile, par les mirages thaïlandais, par les différentes nuances de blanche et par la silhouette furtive d’une âme sœur.
L’anesthésie se généralise, de la tête au cœur, et l’âme flotte, se dissipe, puis se rend.
Antoine Jaquier est né en 1970. Ils sont tous morts est son premier roman.
Editions L’Age d’Homme
A la fois biographie d’un homme, l’abbé Cornelius Koch, et essai d’histoire contemporaine, ce livre nous plonge au cœur de trente années (1971-2001) d’évolution de la politique d’asile en Suisse et met l’accent sur les mouvement de citoyennes et de citoyens en faveur des réfugiés et des sans-papiers.
Cornelius Koch, enfant issu d’une famille émigrée en Roumanie au XIXe siècle, arrive en Suisse après la Seconde Guerre mondiale avec ses parents, son frère et sa sœur. Il fait ainsi l’expérience du déracinement et de l’exil dans sa propre chair. Suite au suicide de sa mère, Cornelius Koch décide de devenir prêtre. Grâce à des rencontres de personnes engagées dans des luttes sociales et politiques, il va mener un combat - collectivement enraciné - pour l’humanité et la justice envers les réfugiés et les sans-papiers en Suisse et au niveau international.
« Il revendiquait l’espoir pour ceux qui n’en ont pas, un espoir toujours concret : l’asile, des places de travail et, surtout, la solidarité. Il se battait pour la plus petite somme, mais il allait de l’avant, que les autres le suivent ou non. Il a donné une âme à la résistance contre l’injustice ; son engagement était politique. Cornelius Koch fut un contemporain exigeant et tenace. Ce qu’il dénonçait n’a pas disparu avec sa mort. L’impulsion qu’il a donnée doit donc être entretenue et poursuivie. Ce livre devrait y contribuer. »
Adolf Muschg, écrivain
En vente dans toutes les bonnes librairies
Pour lire des récits et entendre des voix « à la croisée des âges ».
Ces récits sont le fruit de rencontres et d’échanges entre des jeunes issus d’une classe d’un gymnase de Lausanne et un groupe de personnes âgées résidant en EMS.
En partage des souvenirs, des parcours et des expériences de vie que les jeunes ont recueillis pour les restituer ensuite par l’écriture et par la lecture de textes auprès de leurs aînés.
Ce projet de médiation culturelle, conçu et mené par Céline Cerny, a permis une rencontre entre générations, pour réfléchir ensemble à l’écriture du souvenir et à la valeur d’une mémoire collective et vivante.
Environ 17% des enfants et adolescents doivent être considérés comme en surpoids ou obèses. Il existe certes des écarts sensibles entre les cantons et les communes. Toutefois, les différences socio-démographiques sont particulièrement marquées : les enfants dont les parents ont un niveau de formation inférieur sont deux à quatre fois plus touchés par le problème de surpoids que les enfants dont les parents ont suivi des études supérieures.
De manière générale, il ressort que le surpoids est certes un peu plus fortement répandu dans les grandes villes et les cantons plutôt urbains que dans les régions rurales, même s’il y a, dans ces dernières aussi, des proportions considérables d’enfants et d’adolescents en surpoids.
L’analyse montre également que la tendance à long terme d’accroissement du nombre d’enfants et d’adolescents en surpoids se stabilise. Dans l’ensemble, l’« épidémie de surpoids » infantile a cessé de progresser.
Le rapport en format pdf
Une question hante l’histoire de la ville : comment affirmer un ordre commun tout en respectant les différences constitutives de la richesse urbaine, différences de cultures, de moyens, de convictions ou encore de rythmes ? Les réponses apportées à cette question se sont profondément modifiées au fil des dernières décennies, passant d’un modèle fondé sur la rationalisation de l’organisation spatiale et le traitement homogène des populations à des modèles fondés sur l’affirmation de la diversité et de la mixité, contrepoints d’une centralité renouvelée.
Comment s’est opérée cette évolution ? Assiste-t-on à l’émergence d’une ville véritablement plurielle ou alors à la production de formes inédites d’exclusion et de domination ? Pour aborder ces questions, De la différence urbaine se penche en détail sur l’histoire et le présent du quartier des Grottes. Situé au cœur de Genève, ce quartier a été, dans les années 1970, la scène genevoise des luttes urbaines qui ont mis en question, dans toute l’Europe, les présupposés de l’urbanisme fonctionnaliste.
L’enquête montre comment les critiques élevées à l’époque ont peu à peu pénétré l’ordre matériel et institutionnel de la ville transformant en profondeur les conditions du débat urbain. De la différence urbaine conjugue le regard de l’architecte et du sociologue afin de proposer une description riche et dynamique du phénomène urbain. Alliant écriture, photographie et cartographie, l’ouvrage offre une véritable archéologie des débats urbains contemporains et une pratique renouvelée de la critique urbaine. Il invite à une pensée de la différence urbaine comme ouverture des possibles par l’expérience et l’invention urbanistique.
Avec les contributions de Cristina Bianchetti et Marc Breviglieri.
Cet ouvrage est le fruit d’une rencontre entre des architectes et des sociologues partageant une envie commune d’interroger ce qui fait le grain de la ville. Du côté des architectes, se trouvent Elena Cogato Lanza (École polytechnique fédérale de Lausanne), Cristina Bianchetti (Polytechnique de Turin) et Barbara Tirone (EPFL). Du côté des sociologues, Marc Breviglieri (HETS-Genève et EHESS Paris), Luca Pattaroni (EPFL) et Mischa Piraud (Fondation Braillard Architectes, Genève et EPFL). Trois à trois – match nul pourrait-on penser, mais de fait un enchevêtrement de savoirs, de sensibilités et de convictions contrastées s’est développé, où peu à peu le sociologue s’est mis à penser en architecte et l’architecte en sociologue. Confrontés à la singularité du quartier des Grottes, ils ont été tour à tour séduits et agacés, amenés à repenser leurs partis pris sur l’accessibilité universelle des espaces publics ou encore le bien-fondé de la convivialité. L’enquête est ainsi devenue le laboratoire d’une critique urbaine renouvelée, basée sur une pensée socio-architecturale de la ville.
Les personnes en situation de risque de pauvreté ou de privation matérielle déclarent plus souvent que les autres un état de santé qui n’est pas bon et elles sont plus nombreuses à renoncer à des soins pour des raisons financières. Celles qui renoncent à des soins pour raison financière sont aussi en moins bonne santé. Ces résultats ressortent des données 2011 de l’enquête sur les revenus et les conditions de vie (SILC) des ménages en Suisse.
Ainsi, en 2011, 4,7% de la population résidante de 16 ans et plus a renoncé pour des raisons financières à une consultation chez le médecin ou chez le dentiste, au moins une fois sur une période d’une année. La grande majorité a renoncé à consulter un dentiste (4,0%, contre 0,3% pour les consultations médicales et 0,4% pour les deux), dont les traitements ne sont pas couverts par l’assurance obligatoire des soins.