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Ce livre qui traite de la migration italienne se veut un instrument de compréhension d’une trop longue histoire… d’incompréhension.
L’analyse se focalise sur la période chaude de l’après-guerre, là où débutent les mouvements qui veulent restreindre l’immigration et qui sont aujourd’hui installés au centre du système politique suisse.
Ce livre se veut aussi une contribution à une historiographie sociale d’une période rarement analysée sous l’angle de la question migratoire. Il apporte un éclairage nouveau sur des moments de l’histoire suisse qui méritent d’être mieux connus ; moments pendant lesquels les immigrants se révèlent également acteurs.
Editions Antipodes
L’histoire de l’assurance chômage débute peu après la fin de la Première Guerre mondiale. La structure choisie en 1924, encore pérenne près d’un siècle plus tard, se caractérise par une gestion décentralisée et partiellement privatisée de l’assurance. À l’époque, les caisses syndicales, largement majoritaires, sont acculées financièrement et acceptent un subventionnement de l’État qui leur est particulièrement défavorable. Entre 1924 et 1977, l’assurance reste facultative et seul·e·s les salarié·e·s cotisent. La loi actuelle sur l’assurance chômage et insolvabilité est quant à elle introduite en 1982.
Le livre analyse le rôle qu’ont joué les organisations syndicales et patronales dans le développement de l’assurance chômage. Il montre les conséquences de la participation syndicale à la gestion de l’assurance et les enjeux politiques et sociaux liés à chacune des réformes de l’assurance.
Les chapitres qui composent ce livre permettent de se faire une idée précise des conflits qui ont émaillé l’histoire de cette assurance comme des consensus qui ont soutenu son développement, notamment celui sur la centralité de l’emploi et celui sur qui est responsable de l’indemnisation de la perte d’emploi.
Premier ouvrage complet sur l’histoire de l’assurance chômage en Suisse, ce livre basé sur une riche documentation comble une lacune et est appelé à devenir rapidement un livre de référence.
En Suisse, la liste d’attente pour recevoir un organe compte actuellement 1100 personnes et ne cesse de s’allonger. Les besoins ne peuvent pas être couverts sachant qu’entre 400 et 500 organes sont transplantés chaque année. Afin d’augmenter le nombre d’organes disponibles pour la transplantation, il faut prendre des mesures combinées et coordonner leur application dans un plan d’action. C’est ce que conclut le rapport sur la base d’exemples observés à l’étranger. Des pays tels l’Espagne, les Etats-Unis, l’Australie ou l’Autriche ont ainsi réussi à augmenter leur taux de donneurs de façon significative et durable.
Ces différents plans d’action mettent l’accent sur l’intervention de coordinateurs bien formés au niveau local, régional et national, sur la garantie d’un processus de don contraignant pour tous les hôpitaux, sur la création d’une agence nationale du don d’organes ainsi que sur l’information accrue de la population.
Le rapport en format pdf
Insieme Suisse, l’association Cérébral Suisse et Procap Suisse ont produit une prise de position commune au sujet de l’accès pour toutes les jeunes personnes avec handicap aux écoles et filières de formation professionnelle.
La prise de position commune revendique plus d’autonomie et une meilleure intégration sociale. Les droits des jeunes personnes avec handicap ne doivent aucunement dépendre de considérations en lien avec des questions de rentabilité.
Les trois organisations de défense des droits des personnes avec handicap insieme Suisse, l’association Cérébral Suisse et Procap Suisse ont senti un réel besoin d’action dans le domaine de la formation et de l’intégration des jeunes personnes avec handicap. En 2011, elles ont donc lancé la pétition « Formation pour tous – aussi pour les jeunes handicapé-e-s » que 100’000 signatures sont venues soutenir. La réponse du Conseil fédéral aux préoccupations soulevées dans cette pétition est toujours en suspens.
Dans un papier de position, les trois organisations ont mis leurs exigences et revendications en commun, insistant sur les difficultés auxquelles sont confrontées les jeunes handicapé-e-s lors de la transition de l’école vers l’emploi, durant leur formation professionnelle et au moment de leur intégration dans le marché du travail.
La position commune en ligne
Soulevé publiquement dans le cadre du mouvement féministe des années 1970, le problème des violences masculines contre les femmes demeure une préoccupation contemporaine. Ces violences constituent une forme de contrôle social des femmes et s’inscrivent dans l’ensemble plus large des inégalités entre les femmes et les hommes.
Ce numéro réunit des travaux empiriques originaux, traitant de questions au cœur des préoccupations aussi bien académiques que politiques. Ils ont en commun de réinvestir des thèmes déjà largement travaillés par le mouvement féministe des années 1970, en tirant profit de l’institutionnalisation des recherches sur les violences qui ont permis la multiplication des enquêtes quantitatives. Ils interrogent ainsi le lien entre l’appartenance de classe des auteurs de viol et leur comparution devant la justice ; le poids des violences conjugales dans les décisions reproductives – interrompre sa grossesse ou non - ; le lien entre l’orientation sexuelle des femmes et leur exposition aux violences sexuelles ; la prétendue symétrie entre les violences féminines et masculines au sein du couple ; l’écart entre la réalité des homicides conjugaux et l’image euphémisée du crime passionnel.
A partir de terrains français, italien, états-unien et canadien, ces articles confirment empiriquement ce qui était parfois resté à l’état d’intuition ou d’hypothèse, faute de moyens scientifiques pour les étayer. Ils invitent à penser des politiques publiques innovantes, tant au niveau de la formation des professionnels que de la production de statistiques sur les violences.
Cet ouvrage collectif appréhende le monde associatif comme monde du travail. Il s’ouvre sur une réflexion autour des modalités d’exercice du travail associatif en interrogeant la frontière entre la sphère professionnelle et le « hors travail ». Les relations avec les différentes « parties prenantes » font également l’objet d’études spécifiques : avec les entreprises mécènes investies dans des partenariats avec le monde associatif, comme avec les collectivités publiques qui considèrent désormais les associations comme de véritables « opérateurs de politiques publiques ».
Si le monde associatif est souvent défini comme un « tiers secteur » qui se situe entre le secteur privé lucratif et le secteur public, il demeure très largement structuré par leurs normes et leurs pratiques. Il peut contribuer cependant à servir des missions d’intérêt général et peut se poser comme une solution à la « crise de l’État-providence » ; il est alors envisagé comme une « alternative au capitalisme ». Les contributions présentées ici révèlent toutes ces ambivalences et dressent un portait nuancé des nombreuses promesses d’émancipation incarnées par le monde associatif.
Issu d’une enquête qualitative, cet ouvrage concerne les parcours socio-professionnels de jeunes sortis depuis plusieurs années et sans diplôme du système scolaire. Il remet en cause d’emblée l’idée d’une progression linéaire de la précarité vers un emploi durable pour ces populations. La plupart de ces jeunes demeurent, de gré ou de force, confrontés à un marché de l’emploi qui leur est hostile. Le durcissement du contexte exige alors pour eux un effort d’élaboration du sens de leur parcours de plus en plus ardu.
Le cheminement de cet ouvrage concerne les processus d’entrée vers le marché de l’emploi. Comment s’orientent-ils au sortir du système scolaire ? Quelles représentations ont-ils du marché du travail et des entreprises ? Quelles sont les spécificités de ces univers de travail vers lesquels ils sont plus ou moins assignés ? Entre chômage, multiplicité des emplois précaires, comment vivent-ils les passages et les allers-retours d’un statut à un autre, dans cette hyper-flexibilité ? Quelles ressources peuvent-ils trouver pour se maintenir dans cette quête de l’insertion professionnelle en amortissant le coût humain ? Quelles sont les conditions des trajectoires stagnantes et de celles ascendantes ?
L’ouvrage rend compte aussi des modes de collaboration avec les nombreuses institutions dédiées aux chômeurs. Entre recherche de considération, attente d’une « offre d’insertion » pour se qualifier professionnellement et hostilité quasi culturelle, comment se positionnent-ils ? Il analyse l’accroissement du phénomène de porosité entre chômage des jeunes à bas niveaux de qualification et des affiliations plus ou moins justifiées à la catégorie de travailleur handicapé. Comment ces jeunes gèrent-ils cette affiliation ? Quels en sont les effets identitaires ? Enfin, il rend compte de la diversité des modes de vie et des dynamiques relationnelles. Quelles sont leurs stratégies d’adaptation et pour quels résultats ? Qu’est-ce qui fait obstacle ou bien ressource ?
La société française est-elle aussi universaliste et aveugle à l’ethnicité qu’elle semble vouloir le croire ? Le détour comparatif par le Royaume-Uni conduit au contraire à mettre à distance l’idée d’un « modèle français républicain d’intégration ». À partir d’une enquête de terrain consacrée aux politiques du logement social à Birmingham et à Marseille, la recherche présentée dans ce livre montre comment, en France comme au Royaume-Uni, la politique du logement social contribue à la construction des frontières ethniques et produit des catégorisations, des discriminations, et de la ségrégation ethniques.
On ne peut, en conséquence, opposer un modèle français universaliste, qui serait aveugle à l’ethnicité, à un modèle britannique multiculturaliste, qui reconnaîtrait les différences ethniques et mobiliserait des catégories ethniques. Des deux côtés de la Manche, on peut mettre en évidence les ressorts d’une production institutionnelle des discriminations, notamment au niveau des attributions de logements sociaux. Les institutions qui fabriquent la politique du logement social construisent et mobilisent de façon routinière des catégorisations ethniques et développent des logiques d’ethnicisation, de discrimination, et/ou de ségrégation des groupes minorisés.
La comparaison franco-britannique éclaire aussi les apories des politiques locales visant à lutter contre les discriminations. Au Royaume-Uni, la stratégie multiculturaliste, fondée sur la reconnaissance de la « différence culturelle » et des communautés ethniques, favorise l’euphémisation des discriminations ethniques en simples « différences culturelles ». En France, la stratégie universaliste, sous-tendue par le mythe républicain de l’indifférenciation ethnique, nourrit le déni des discriminations ethniques, euphémisées en inégalités socio-économiques ou attribuées à l’« inadaptation » de certains groupes.
Alzheimer et résilience : deux termes qui semblent contradictoires. Le premier fait référence au malheur qui s’abat sur une existence. Le deuxième dit une croissance possible. Mais pour croître, il faut des ressources, et la maladie d’Alzheimer n’est-elle pas justement une situation dramatique où toutes les ressources préexistantes sont détruites ou rendues inopérantes ? Or, il y a une vie en dépit de la démence, à côté d’elle, une vie qui continue avec ses difficultés, ses impossibilités, mais aussi avec ses moments de joie, fugaces, inattendus et insaisissables. Ce livre tente de décrire le chemin difficile que sont appelés à emprunter ceux, malades et proches, qui sont frappés par la démence. Chemin difficile mais où on peut quand-même avancer. Dans les ressources à mobiliser pour cela, celles trouvées dans l’ouverture à la dimension spirituelle nous semblent capitales.
L’auteur est médecin et théologien.
Lire aussi l’article de Thierry Collaud dans la revue REISO : « Comment concilier soins et spiritualité ? »
La dépression et les hommes, c’est une vieille histoire, une histoire terrible, puisqu’elle conduit parfois à la mort. Pourtant, la société et les hommes surtout, répugnent à lui reconnaître un statut de maladie.
La dépression chez les hommes est une maladie courante, une maladie qui peut être grave. Elle reste aujourd’hui largement sous-diagnostiquée et donc insuffisamment traitée, tant sont tenaces les clichés liés à la virilité : le mâle est fort et sans faiblesse, il réprime ses émotions lorsqu’il en a. Et donc il nie sa maladie, banalise les signaux que son corps lui envoie, lorsque pourtant toute sa structure intérieure s’effondre.
Ce livre, suivant une voie thérapeutique ouverte par des spécialistes américains, analyse cet étonnant phénomène et propose des pistes pour y faire face.
Théodore Hovaguimian est docteur en psychiatrie et exerce depuis plus de trente ans à Genève. Il est également chargé de cours à l’Université de Genève.
Philippe Barraud est journaliste indépendant et travaille notamment pour le site internet Planète Santé des éditions Médecine et Hygiène.
Le Contrôle fédéral des finances a publié son rapport final sur les dépenses pour les « mesures médicales » de l’assurance-invalidité (AI). Ces mesures couvrent par exemple les transports d’enfants handicapés.
Les dépenses ont augmenté continuellement depuis plus d’une dizaine d’années. Les coûts pour les mesures médicales se situent en 2010 à 692 millions de francs, répartis entre 669 millions pour les infirmités congénitales et 23 millions pour les mesures de réadaptation. Les coûts liés aux infirmités congénitales ont progressé de 61% en 10 ans. En 2010, un peu plus de 113 000 personnes ont bénéficié des prestations médicales pour des infirmités congénitales, soit une augmentation de 12% entre 2001 et 2010. Le coût moyen par bénéficiaire tourne autour de 5920 francs en 2010 et a connu une évolution à la hausse de 43% durant la même période. En près de 10 ans, les coûts des prestations médicales pour des infirmités congénitales ont augmenté 1,5 fois plus vite que les coûts de la santé. Depuis 2006, l’évolution des coûts suit cependant la même tendance que l’augmentation des coûts pour l’assurance-maladie.
Lire aussi l’article de REISO qui craignait les résultats de cette évaluation : Quel avenir pour les mesures médicales de l’AI ?
L’étude en format pdf
L’objectif principal de cette nouvelle enquête, menée par la FEGPA, la FVA (Fondation vaudoise contre l’alcoolisme) et le CIPRET-Genève dans le canton de Genève et la ville de Lausanne, était de comparer les perceptions et les attitudes des parents concernant l’usage d’alcool, de tabac et de cannabis à l’adolescence.
Au départ, plusieurs questionnements :
- Les parents communiquent-ils de la même manière avec leurs ados au sujet de ces trois substances ?
- Ont-ils une tolérance différenciée vis-à-vis de l’usage d’alcool, de tabac et de cannabis à l’adolescence ?
- Quelle évaluation font-ils de la consommation d’alcool, de tabac et de cannabis de leur ado ?
A l’arrivée, plusieurs constats :
- Les parents interrogent peu leurs ados sur ce qu’ils consomment. Mais ils sont conscients qu’il est de leur devoir de mettre en garde les ados sur la consommation de ces substances.
- Les parents sont plus permissifs vis-vis de l’alcool et du tabac que du cannabis. Celui-ci est perçu comme plus dangereux mais c’est la substance pour laquelle ils questionnent le moins leurs ados.
- Les parents sous-évaluent la consommation de leurs ados : cette enquête confirme ce que plusieurs études démontrent déjà, à savoir que les parents n’ont pas toujours une perception réaliste de la consommation de substances de leurs enfants. Cette sous-estimation est particulièrement marquée pour l’alcool et le tabac.
Cette enquête doit nous permettre d’orienter nos actions de prévention. Il apparaît toujours primordial de continuer à informer les parents sur les dangers de la consommation précoce des ces produits par les ados. Il s’agit aussi de les renforcer dans leurs compétences afin de pouvoir parler plus concrètement des risques liés à ces substances et de mettre ainsi des limites claires à leurs enfants.
L’étude en format pdf
L’auteur explique que la politique des quatre piliers était « modernissime » en 1990, mais qu’elle est caduque aujourd’hui dans le nouveau paysage du marché des drogues. Jusqu’à présent, Olivier Guéniat a toujours été opposé à la dépénalisation mais il constate que cette situation n’est plus tenable. Il explique les lignes directrices d’un nouveau modèle de réglementation du marché des drogues illégales afin de sécuriser l’espace public.
Pour le cannabis, il propose que l’Etat s’occupe d’accorder les autorisations pour la production, le commerce et la consommation. Il s’agirait ainsi d’autoriser la drogue dans le privé (dans des Cannabis Social Clubs comme en Espagne ou en Belgique par exemple) mais de l’interdire dans l’espace public. Cette variante de « régie fédérale » pourrait, ce n’est pas le moindre de ses atouts, encaisser plus de 100 millions de francs par an. Mais cette réglementation aurait aussi de nombreux autres avantages sociaux et sanitaires.
Quant au marché de la cocaïne, l’auteur estime que là aussi, le modèle répressif est en situation d’échec. Il dessine plusieurs pistes : une médicalisation de la consommation des opiacés et de la cocaïne, au moins pour les personnes dépendantes à ces produits ; des systèmes de prescription contrôlée pour les consommateurs non dépendants.
L’auteur conclut que seule une réglementation du marché des drogues permettrait de construire des ponts entre les objectifs de sécurité publique et de santé publique.
Le dialogue est ouvert…
L’article spécialisé en format pdf
Unique à ce jour par sa conception, ce livre donne un aperçu de la santé des jeunes de 11 à 15 ans aujourd’hui en Suisse.
Dans quel environnement familial et social grandissent-ils, comment s’alimentent-ils ? Qu’en est-il du sport et de la consommation d’alcool ou de tabac ?
Cet ouvrage, construit autour de soixante questions-clefs posées aux jeunes, a été rédigé par une équipe de chercheurs d’Addiction Suisse. Les résultats reposent sur une enquête nationale et constituent un outil indispensable pour le travail de prévention.
Miguel Béchet a suivi l’histoire d’amour de Marie-Esther et Olivier, deux résidents qui vivent avec un handicap mental. Des premiers baisers à la séparation, ce film tendre et sensible parle de sentiments et de sexualité, de Dieu et de Gottéron… et des rapports parfois compliqués avec les parents. Un document rare.
Ce film a été réalisé avec le soutien de la Communauté de l’Arche de Fribourg et de Pro Infirmis Fribourg.
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L’amour appartient à tous, il s’agit de l’aspiration la plus forte de toute aventure humaine, une quête faite de joie, parfois de souffrance.
À quoi tient l’amour des personnes fragilisées physiquement ou psychiquement ? Comment la vie affective et la sexualité des personnes en situation de handicap peut-elle s’épanouir dans les établissements et les services qui les accueillent ?
Ce film pose des questions sur le « vivre ensemble », le droit à l’intimité, la place et la responsabilité des familles. Des questions qui doivent nourrir des débats, des interrogations pour faire évoluer et grandi la qualité de vie des personnes en situation de handicap.
Et pour mémoire : « Deux Amours » ou s’aimer avec un handicap mental, de Miguel Béchet, présenté sur REISO
Extraits en ligne
Conscient que les habitudes alimentaires s’acquièrent dès le plus jeune âge dans le cadre familial, le Département des affaires régionales, de l’économie et de la santé du canton de Genève a souhaité démontrer qu’il est parfaitement possible de donner aux enfants le goût d’une alimentation saine composée de fruits et de légumes de saison cultivés dans la région.
En privilégiant une approche participative et pro-active, essentielle aux projets menés dans le cadre de l’Agenda 21 cantonal, Cuisinez malin ! a réussi à conjuguer, de manière conviviale et ludique, plaisir, santé et développement durable. Au fil des saisons, la Fondation genevoise pour l’animation socioculturelle (FASe) a contribué activement à ce projet en organisant des ateliers de cuisine et de dégustation avec les enfants de plusieurs centres de loisirs du canton. Lors de cette dernière édition, les jeunes gastronomes ont préparé, dégusté et sélectionné divers plats concoctés avec des fruits et légumes de la région disponibles en hiver.
A l’instar des éditions des trois premières saisons, cette nouvelle série de recettes sera diffusée grâce à un large réseau de partenaires. Ce recueil est également disponible dans les supermarchés de Migros Genève et les recettes peuvent être téléchargées sur le site internet dédié au projet.
Au menu ? Salade multicolore, Carpaccio de betteraves, Soupe aux légumes oubliés, Soupe cardons-poires, Truite saumonée et gratin de cardons, Tarte tatin aux pommes, Soupe de courge aux châtaignes.
Pour tout complément d’information : Mme Sabine Stefanoto, Service cantonal du développement durable, département des affaires régionales, de l’économie et de la santé, + 41 (0)22 388 19 40
Lire aussi l’article sur ces ateliers : L’enfant découvre les fruits et le goût des autres, par Isabelle Lamm (FASe) pour REISO.
Les recettes en ligne
La diversité de trajectoires de vie, d’appartenances et de ressources est une réalité peu prise en considération dans les fonctionnements institutionnels.
En proposant cet ouvrage, alors que la littérature sur les concepts de diversité et de genre abonde, Monique Eckmann et Àgnes Földhazi offrent des pistes de réflexion et des outils pratiques pour aborder les questions de diversité et de genre dans les établissements d’enseignement tertiaire, voire dans d’autres institutions ou organisations.
Un examen du cadre légal à disposition en la matière et l’étude de dispositifs existant dans les institutions de divers pays procurent des exemples de mesures qui fonctionnent.
A nous d’adapter celles-ci et d’en inventer d’autres pour garantir à toutes et à tous un accès égal aux droits et aux ressources dans une perspective de non-discrimination.
Pourquoi l’« accueil libre » auprès des jeunes ? Tout accueil n’est-il pas automatiquement libre ? Y-a-t-il une spécificité professionnelle dans ce type d’accueil ?
Des animatrices et animateurs de divers lieux d’accueil (groupe « Réflexion Action Jeunesse ») se sont penchés sur leur pratique et ont mis en commun leur approche. Durant plus de cinq ans, ils se sont rencontrés régulièrement afin de partager et d’analyser des situations préoccupantes de leur activité professionnelle. Une série de synthèses sur le fonctionnement complexe, les spécificités et les difficultés de l’accueil libre émane de ces rencontres et constitue le cœur de cet ouvrage. A ce noyau, deux textes théoriques de chercheur.e.s de la Haute école de travail social de Genève font échos.
En amont, Laurent Wicht, souligne le caractère essentiel et institutionnalisant de la mutualisation en travail social ; en aval, Joëlle Libois et Patricia Heimgartner, prolongent la réflexion dans une perspective historique et par la tentative de définition d’une pratique fondamentale, exigeante et subtile du travail social.
Sous la direction de Eva Waldmann, responsable du programme Réadaptation et soins palliatifs, Ligue suisse contre le cancer, Berne. 2e édition revue et corrigée en fonction du nouveau droit de la protection des adultes entré en vigueur le 1er janvier 2013.
En collaboration avec l’organisation Dialog Ethik - Institut pluridisciplinaire pour l’éthique dans le système de santé, la Ligue contre le cancer a conçu des directives anticipées personnalisées pour les personnes touchées par un cancer. Le formulaire aborde notamment des thèmes spécifiques comme la douleur ou l’alimentation. La personne choisit la variante qui répond à ses souhaits et à ses valeurs. Cette brochure apporte des éclaircissements détaillés sur les différentes thématiques du formulaire.
Directives en ligne.
Aurélien, Chloé, Alisson et Grégory, envahis par la souffrance de leurs proches ne peuvent se reconnaître le droit d’avoir des relations heureuses avec l’ensemble de leur famille. La guerre et la barbarie ont dépouillé Isabel et Samuel de leur enfance, menant ce dernier à devenir en France un « mineur isolé étranger » dormant dans la rue.
Au moment où le discours social et médiatique se focalise majoritairement sur la délinquance des mineurs, Odile Barral, juge des enfants pendant de nombreuses années, a choisi de raconter six histoires d’enfants-otages (enfants-miroirs, enfants-boucliers, enfants-trésors de guerre…) pris dans des conflits d’adultes, en se plaçant « à hauteur d’enfant ».
En adoptant le strict point de vue de l’enfant prisonnier dans les déchirures des adultes, elle veut donner à penser la place de l’enfant dans notre société et réaffirmer la spécificité des droits de l’enfance : le premier d’entre eux étant de pas décider comme un adulte en miniature et de ne pas devoir assumer la culpabilité de choix douloureux.
Site internet des Editions érès
Cette conférence sur le management et ses dispositifs a offert l’occasion de mieux comprendre les éléments déjà en place et en mutation sur nos lieux de travail, de mieux cerner le pouvoir et le commandement du travail, ses conséquences sur notre vie, notre travail et notre santé.
Dans son analyse, Danièle Linhart définit les instruments du management moderne :
- cahier des charges
- entretien d’évaluation
- suivis et contrôles permanents
- précarisation subjective
- fragilisation des travailleurs/euses.
Elle donne simultanément quelques clés de compréhension de la politique du personnel et des stratégies nouvelles de nos hiérarchies.
La conférence en ligne