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Des trente glorieuses aux quarante piteuses, le travail a changé et la santé s’est transformée.
Individualisation, psychologisation et managérialisation sont autant de processus qui leur sont communs et qui permettent également de mesurer l’importance des évolutions observées.
Mais que veut dire aujourd’hui travailler ? Le travail est-il dangereux pour la santé ? Comment analyser la santé au travail ? Pourquoi cette thématique est-elle (ré)apparue ces dernières décennies ?
Doit-on repenser une nouvelle voie pour valoriser le travail et protéger la santé ? Ou sommes-nous liés à aux stratégies gestionnaires à l’œuvre, aussi bien dans les entreprises privées que dans les services publics, et à ses effets sur les rapports au travail et la santé ?
La collection La question, format livre de poche, répond aux vraies questions avec un brin d’impertinence.
Site internet Editions de l’Hèbe
L’âge est au cœur de notre quotidienneté. Souvent impensé tant il apparaît comme normal ou naturel, il est pourtant un déterminant majeur des inégalités sociales au cœur de nos sociétés contemporaines.
La manière dont une personne est définie comme « jeune », « adulte » ou « vieille » ne renvoie pas aux mêmes normes de comportements ni aux mêmes interactions.
Pourquoi l’âge peut-il être stigmatisant ou valorisant ? Pourquoi oppose-t-on si souvent les générations ? L’âge a-t-il encore un sens ? En quoi le regard porté sur les âges doit-il être « corrigé » ?
La collection La question, format livre de poche, répond aux vraies questions avec un brin d’impertinence.
Site internet Editions de l’Hèbe
Difficulté à gérer des pics émotionnels, alternance d’idées suicidaires et d’enthousiasme excessif, dépendances à l’alcool, au sexe ou aux relations violentes, sentiment douloureux de ne pas savoir qui l’on est, peur panique d’être abandonné… le trouble de personnalité borderline est une maladie bien réelle qui prive ceux qui en sont atteints d’un contrôle de leur vie et d’une reconnaissance de leur souffrance. Mettre en mots la souffrance pour permettre aux malades et à leur entourage de la traverser, tel est l’objectif de ce manuel.
D’où viennent ces symptômes ? Comment fonctionnent-ils ? Quelle est l’origine de ce trouble ? Vers quelles solutions se tourner ?
Les trois auteurs spécialistes des états limites ont conçu ce livre comme un carnet de bord susceptible d’aider la personne borderline à comprendre les mécanismes de ces débordements, à se repérer dans les différents symptômes et à choisir la voie thérapeutique la plus adaptée. Le Manuel du borderline explique l’utilité d’un diagnostic, fait le point sur la recherche et livre pistes et outils pour vivre au jour le jour le trouble d’une façon plus apaisée.
Dr Nader Perroud est chef de clinique au service des spécialités psychiatriques des HUG
En Suisse, plus de 170 000 personnes ont besoin d’un logement accessible aux chaises roulantes en raison d’un handicap moteur. Mais les logements sans obstacle sont une denrée rare et souvent hors de prix. Procap a lancé sur internet une campagne de sensibilisation qui cible en priorité les responsables du secteur de l’immobilier et de la construction.
Seules 18% des personnes en chaise roulante à la recherche d’un logement interrogées dans le cadre d’une étude de Procap en 2012 vivent aujourd’hui en autonomie dans un logement accessible. Plus de deux tiers doivent composer avec diverses restrictions dans leur propre habitation.
88% des logements sans obstacles proposés ont un loyer mensuel de plus de CHF 1500.-. Or, 60% des personnes qui recherchent un logement ont un revenu inférieur à 48’000 francs.
Un logement qui satisfait à aux exigences minimales ayant trait à l’accès, à la largeur des portes et à la taille des pièces peut aisément être adapté aux besoins d’une personne en chaise roulante. Dans le cas de logements neufs ou à transformer, obligez l’architecte à respecter rigoureusement la norme SIA 500.
Direction du projet : Matthieu Leimgruber, Université de Genève ; Martin Lengwiler, Université de Bâle
Rédaction : Urs Germann, Matthieu Leimgruber, Martin Lengwiler, Carola Togni
Riche d’une centaine de textes, ce site internet offre un panorama de l’histoire de la sécurité sociale suisse. Au sommaire :
Site internet Histoire de la sécurité sociale en Suisse
Le commentaire du Dr Jean Martin
Dans sa récente prise de position [1] sur la procréation médicalement assistée (PMA), la Commission nationale d’éthique (CNE) recommande, dans sa majorité, d’autoriser le dépistage préimplantatoire (DPI). Ce dépistage consiste, en cas de fécondation in vitro (en laboratoire), à examiner le bagage chromosomique des embryons obtenus, pour éviter la transmission d’une maladie héréditaire ou détecter des aneuploïdies (nombre anormal de chromosomes, comme dans les trisomies). Notons que la CNE s’oppose en revanche à un dépistage systématique qui envisagerait un tel diagnostic dans tous les cas de FIV, indépendamment d’un risque reconnu.
Plus avant, la majorité de la CNE souhaite ouvrir la voie à la possibilité de DPI avec typage tissulaire dit HLA – qui a fait parler de « bébé sauveur », avec pour objectif d’engendrer un enfant susceptible de contribuer efficacement au traitement d’une sœur ou d’un frère malade. Cette éventualité est controversée à cause de la crainte d’une instrumentalisation inacceptable de l’embryon potentiellement « sauveur » et de la personne qu’il deviendra.
Je reste perplexe devant la conviction affichée par certains de savoir beaucoup mieux que les parents concernés ce qu’est le mieux-être de leur famille (y compris à propos de l’enfant à naître). Les observations et témoignages recueillis pas des cliniciens (médecins, psychologues) et éthiciens montrent, dans tout le domaine de la PMA, combien ces couples réfléchissent de manière approfondie aux enjeux et aux engagements qu’ils prennent. Vouloir que la qualité des intentions des parents potentiels soit vérifiée par quelque commission officielle, voire par un fonctionnaire jugeant sur dossier, cela interpelle sérieusement. A mon sens, la légitimité d’interventions de l’Etat est ici limitée à s’assurer qu’on ne nuit pas gravement à autrui, et le cas échéant au respect de l’ordre public. Et il n’est pas possible de dire que l’ordre public est menacé parce qu’un couple entend bénéficier dans son propre pays d’une technique biomédicale mise en œuvre impeccablement en Belgique ou en France.
A propos de la possible instrumentalisation d’un enfant souhaité : s’avise-t-on que cela n’est pas nouveau du tout ? Ainsi en va-t-il depuis des siècles dans des sociétés où la valeur d’un enfant dépend de son sexe. Né en milieu terrien, j’ai vu comment on voulait un garçon après plusieurs filles, pour lui remettre le domaine ; même volonté dans l’aristocratie ou la bourgeoisie industrielle pour maintenir un nom, une lignée. Lors d’un débat radiophonique, on m’a objecté qu’il ne fallait pas tout mélanger. Est-ce à dire qu’il est beaucoup plus légitime de vouloir à tout prix un enfant de plus dans les buts qui viennent d’être mentionnés que de l’engendrer pour permettre le traitement d’une sœur ou d’un frère atteint d’une maladie grave ?
Dernier point : les parents qui ont voulu un « bébé sauveur » n’aimeraient pas celui-ci comme ils aiment leurs autres enfants… Peut-être l’aimeront-ils un peu plus parce qu’il a aidé son aîné, mais est-ce là un danger sérieux ? Ces parents, comme la plupart, aimeront tous leurs enfants de la même manière.
Alors, que ceux qui sont à « l’extérieur », et notamment les pouvoirs publics, se gardent de lancer des anathèmes moraux avant d’avoir considéré sereinement les situations.
Commentaire [2] de Jean Martin, membre de la Commission nationale d’éthique (2001-2013)
Le nouveau Programme Pluriannuel jurassien de Prévention et Promotion de la santé (PPP) (2014-2024) vise à pérenniser les mesures qui ont prouvé leur utilité et à développer de nouveaux programmes en lien avec les évolutions de société et de santé.
Le PPP 2014-2024 se déploie ainsi à travers sept axes qui permettent de mener une réflexion globale en matière de santé publique :
Pour mettre en œuvre ce programme, le Service de la santé publique travaille de pair avec les domaines du social, de l’économie, de l’environnement, du sport et de l’enseignement. La Fondation O2, partenaire principale en matière de promotion de la santé, est mandatée pour réaliser de nombreuses activités telles que le Programme de prévention du tabagisme. Celui-ci sera prochainement présenté avec le Plan cantonal Addiction. La Fondation O2 met également en œuvre le programme "alimentation et activité physique" qui se déploie à travers des projets qui concernent autant les enfants que les adultes.
Le programme de prévention en format pdf
Les maladies de l’addiction (alcoolisme, toxicomanie, dépendance affective ou sexuelle, abus de médicaments, troubles alimentaires, dépendance au travail, au sport ou à internet) peuvent avoir une emprise dramatiquement destructrice.
Il est vital que les gens de l’entourage soient bien informés pour ne pas laisser pourrir la situation et permettre de construire le plus tôt possible une communication véritablement aidante pour la personne addicte.
Ce livre explique les addictions avec simplicité et clarté.
Autant de questions auxquelles tente de répondre ce guide en utilisant l’alcoolisme comme modèle de compréhension. Avec un répertoire d’adresses utiles.
Après avoir dirigé une équipe infirmière au CHUV, Philippe Jaquet s’est orienté vers les soins aux personnes alcooliques. Il a participé à la construction d’une institution spécialisée en alcoologie qui a élargi ensuite son activité aux autres produits psychoactifs et comportements de dépendance. Formateur, pédagogue, il a également contribué à la création d’une formation d’Intervenant·e·s en dépendances à l’Université de Montréal.
Site internet des Editions Favre
Le service national d’interprétariat téléphonique (SIT) pour les patient·e·s allophones et leurs proches, soutenu par l’Office fédéral de la santé publique, est disponible dans toute la Suisse 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 et établit la communication avec un/e interprète approprié/e.
Ce service est destiné en premier lieu à des éclaircissements brefs, des situations d’urgence ou à des entretiens pour lesquels il n’y a pas d’interprètes communautaires sur place.
Les prestations fournies sont payantes (CHF 3.- la minute) et sont principalement destinées aux hôpitaux, aux cliniques, aux services ambulatoires, aux cabinets médicaux et aux établissements médico-sociaux. Le SIT propose ses services dans trois langues officielles (français, allemand et italien), et peut mettre en relation avec des interprètes parlant les langues suivantes : albanais, arabe, espagnol, italien, kurde, portugais, russe, serbo-croate-bosniaque, somali, tamoul, tigrinya et turc. En cas de besoin, des interprètes professionnel-le-s assurent également un service de traduction pour d’autres langues, soit en tout pour plus de 30 langues.
Des retraitées et des retraités, réunis en différents groupements de défense d’intérêt, se manifestent régulièrement dans l’espace public helvétique depuis quelques décennies : ils participent à des manifestations, soutiennent des comités référendaires ou se rencontrent lors de grands rassemblements.
Regroupés pour la plupart depuis les années 1980 dans deux organisations faîtières, ils sont représentés depuis 2001, au niveau fédéral, par le Conseil suisse des aînés. Cet ouvrage porte un regard inédit sur l’action militante de ces retraités.
Il éclaire d’abord la contribution de ces groupements, tout au long du XXe siècle, aux transformations de l’État social, comme il éclaire en retour les effets de ces transformations de l’État social sur le développement de ces groupements et sur les conditions de vie des personnes âgées.
Surtout, par une observation des pratiques des retraités dans ces groupements, tant au niveau local, cantonal, que national, et par des entretiens menés avec de nombreux membres de ces organisations, ce livre éclaire non seulement les caractéristiques sociales des retraités qui s’engagent dans de tels groupements et les différentes significations qu’ils investissent dans cet engagement, mais, plus encore, propose une lecture novatrice des enjeux de la négociation qu’ils proposent sur la place qu’ils peuvent occuper dans la société.
Site internet des Editions Antipodes
Afin de favoriser la participation des publics dans sa pratique, la HESTS (HES-SO Valais-Wallis) propose un CAS « Développement du pouvoir d’agir : favoriser la participation des personnes et des collectivités ». Inscriptions jusqu’au 30 juin.