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Les différences physiques entre hommes et femmes ne suffisent pas à légitimer les inégalités entre les sexes. Des contraintes genrées complètent la hiérarchisation. Comment sont-elles imposées et comment évoluent-elles ?
La contraception a libéré les femmes de l’angoisse d’une grossesse non souhaitée. Elle leur a aussi donné l’impression d’une plus grande autonomie, d’un meilleur contrôle de leur corps et de leur sexualité. Une illusion ?
Les femmes restent majoritaires dans le travail social. La quête de la mixité arithmétique dans ce champ professionnel participe autant aux inégalités qu’à la sexuation de l’espace public et de l’action sociale.
La métaphore de l’épée de Damoclès permet d’analyser les violences basées sur le sexe, le genre et/ou la sexualité. De quelles façons ces violences se déploient-elles dans les contextes éducatifs ? Comment y faire face ?
L’introduction de la mixité visait notamment à lutter contre les discriminations entre les sexes. Cinquante ans plus tard, a-t-elle servi et sert-elle de levier à l’égalité ? Cerner ce mot-piège s’impose.
Des questions persistantes entourent le viol homosexuel. Comment le définir et le pénaliser ? La révision du Code pénal de 1985 a été présentée comme « innovante ». En fait, elle occulte des options précédentes qui l’étaient davantage.
Les violences à l’encontre des femmes dans les espaces publics suscitent des débats nourris. Désormais « légitime », cette question apparaît souvent en lien avec le thème des villes sûres, gentrifiées et blanches.
Le Parlement a débattu pendant plus de trente ans de la nature du viol conjugal. Il en a fallu des arguments pour que les élues réussissent à faire reconnaître sa nature criminelle et la nécessité de sa poursuite d’office.
Le viol et les contraintes sexuelles existent uniquement hors mariage et, quand c’est possible, l’agresseur épousera sa victime afin de laver l’honneur familial. Une règle datant du Moyen-Age ? Non, du Code pénal suisse de 1942.
Parler de « violence conjugale » ou de « violence domestique » n’est pas équivalent. Le premier adjectif vise entre autres les inégalités entre les sexes, l’autre cible en priorité la sphère privée. Analyse des débats genevois.