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Ce site a été réalisé par la Conférence latine des affaires sanitaires et sociales en collaboration avec la Coordination romande des associations d’action pour la santé psychique.

La santé mentale nous concerne tous. Une personne sur deux est atteinte dans sa santé mentale, au moins une fois dans sa vie (de manière ponctuelle ou durable). Et près de 17% de la population fait face à un ou plusieurs troubles psychiques. Il s’agit des affections de santé les plus fréquentes et les plus handicapantes. Leur coût global (direct et indirect) est estimé à plus de 7 milliards de francs par an en Suisse.

Dans un langage accessible et sur la base de références scientifiques reconnues, santépsy.ch informe largement sur la santé psychique. Grace à une navigation simple et agréable, santépsy.ch permet de trouver des informations pratiques et donne des réponses aux questions que l’on peut se poser dans ce domaine, comme par exemple :

  • Prendre soin de sa santé psychique
  • Les différentes étapes et moments de la vie qui peuvent l’influencer
  • Les principaux troubles psychiques et comment y faire face
  • Des témoignages de personnes concernées
  • Un répertoire des offres d’aide et de soutien disponibles en Suisse romande

Le site est réalisé en français. Une version en langue allemande est prévue pour la fin de l’année. Le canton du Tessin a aussi l’intention de traduire et adapter le site en italien prochainement.

Lire aussi l’article « Un portail romand pour promouvoir la santé mentale », de Florence Nater, REISO, 12 janvier 2017

Santépsy.ch

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Ce site propose une « Plateforme électronique consacrée à la politique de l’enfance et de la jeunesse ». Il contient des informations sur ce domaine en Suisse.

Pour la première fois, des informations provenant de toute la Suisse sont centralisées et consultables en ligne.

Elle a été développée par l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) en collaboration avec la Conférences des directeurs et directrices cantonaux des affaires sociales (CDAS) afin de faciliter l’échange d’informations entre les acteurs de la politique de l’enfance et de la jeunesse.

Site PolitiqueEnfanceJeunesse.ch

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Les inégalités menacent le bien-être. La pauvreté, le chômage et d’autres formes d’exclusion entravent le bien-être personnel. C’est ce que montre le Rapport social 2016 publié par le Centre de compétences suisse en sciences sociales FORS avec l’appui du Fonds national suisse.

Le rapport montre que le bien-être est sérieusement mis à mal lorsque des personnes sont exclues, qu’elles soient reléguées en marge du système de formation ou du marché du travail ou qu’elles basculent dans la pauvreté. Les personnes sans emploi, celles qui sont à la retraite en raison d’une invalidité ou celles qui vivent dans la pauvreté sont nettement moins satisfaites de leur vie. Cette situation ne s’améliore pas avec les années : on ne s’habitue pas à la pauvreté et à l’exclusion.

La population suisse se dit très satisfaite du système de formation ainsi que de la vie professionnelle et des conditions encadrant cette dernière. Comme attendu, les personnes à haut revenu sont plus satisfaites de leur situation financière que les autres et se font moins de soucis. Mais leur satisfaction globale n’est pas plus haute que celle de gens disposant d’un revenu un peu plus modeste.

Les personnes interrogées se disent également très contentes de leur environnement social. La famille nucléaire joue à cet égard un rôle important : les gens en couple ont tendance à être plus satisfaits, connaissent davantage de joies et sont moins tristes que les personnes seules. Des évènements majeurs de la vie tels que le mariage ou la naissance du premier enfant renforcent le sentiment de bien-être déjà avant leur survenue, mais leur effet s’estompe assez rapidement. Les gens mariés éprouvent un bien-être plus grand que les personnes divorcées ou veuves. De loin, ce sont les individus séparés qui se sentent le moins bien : les phases transitoires semblent particulièrement néfastes pour le bien-être.

Le degré de satisfaction des différents domaines de la vie évolue au cours du temps. Les gens deviennent moins satisfaits de leur santé en vieillissant, mais davantage au sujet de leur situation financière. Les jeunes et les aînés sont contents de leurs loisirs. Les personnes d’âge moyen le sont moins parce qu’elles manquent de temps à côté de la famille et du travail. En revanche, la satisfaction globale et le sentiment d’une vie bien remplie dépendent moins de l’âge.

Les résultats du Rapport social sur le bien-être de la population suisse montrent que la prise en compte d’aspects subjectifs permet d’aborder les inégalités sociales sous une facette supplémentaire et enrichit ainsi la description des phénomènes sociaux.

Source : FORS

Les graphiques et les données sont intégralement disponibles sur le site du Rapport social 2016

Recension par Jean Martin, médecin de santé publique et bioéthicien

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Emmanuel Hirsch est un intervenant marquant en bioéthique francophone. Il a écrit ou dirigé de nombreux ouvrages. Son dernier livre est une publication qu’on peut dire militante, dans la mesure où elle présente en détail ses réserves, en fait son opposition, aux modifications apportées le 2 février 2016 à la loi français dite Leonetti (de 2005) créant de nouveaux droits en faveur des personnes en fin de vie. Sa crainte est que, avec la sédation terminale ainsi incluse au cadre légal, on s’achemine vers l’acceptation de l’euthanasie, comme au Benelux, ou vers le suicide médicalement assisté, comme en Suisse (auxquels certains semblent prêts à retirer la qualité de pays civilisés).

La formule « Laisser mourir, oui, faire mourir jamais » est théoriquement parfaite mais en pratique de plus en plus souvent inopérante et une insistance dogmatique sur ce point peut certainement aller à l’encontre de l’accompagnement le plus approprié. Hirsch en est d’ailleurs conscient quand il relève que « les techniques de réanimation ont rendu parfois indistincte la frontière entre vie et survie artificielle ». En fait, ce n’est pas « parfois », c’est la réalité fréquente aujourd’hui d’une médecine qui dans des situations irréversibles peut maintenir indéfiniment l’existence. Mettre l’accent sur le caractère déterminant de l’intentionnalité d’une mesure n’est pas plus aidant, et risque de ne servir qu’à stigmatiser (alors que la notion du « double effet » potentiel est admise par tous, y compris l’Eglise catholique).

Pour l’auteur, c’est abandonner le patient que de permettre la sédation terminale ; dans la pratique, on rencontre aussi des malades qui jugent qu’on les abandonne en les laissant souffrir jusqu’à la dernière extrémité. Et qui serions-nous pour les disqualifier ?

Par moments, on se demande pourquoi l’auteur a tenu à écrire cet ouvrage à propos d’une lutte qu’il dit lui-même perdue. « Pour que demeurent les traces d’un engagement dont je constate aujourd’hui l’inanité », écrit-il. Complètement respectable bien sûr mais une autre modalité aurait été de participer, de manière critique mais constructive, à la définition de ce qui vaudra demain. En 4e page de couverture est posée la question : « N’aurait-il pas été alors plus sage et courageux de créer les conditions effectives d’un choix possible entre un accompagnement humain jusqu’au terme de la vie et une euthanasie par compassion ? » Il est vraisemblable que l’avenir se dirige dans ce sens. A ceci près qu’il n’y a pas lieu de choisir l’un ou l’autre mais qu’il est tout à fait possible d’avoir un accompagnement digne, d’une part, et d’autre part, quand les circonstances précisément le rendent humain et compréhensible, d’ouvrir la possibilité d’une assistance médicale au suicide ou d’une euthanasie. Sur la demande instante et répétée du patient capable de discernement.

Editions érès

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Période douloureuse pour chacun, la séparation affecte particulièrement les enfants. Comment les accompagner au mieux ? Un collectif genevois de professionnels a mis au point ce guide qui présente :

  • l’annonce de la séparation,
  • les besoins spécifiques des enfants selon les tranches d’âge,
  • la complexité des transitions,
  • la place et le rôle du nouveau conjoint,
  • quelques pistes pour une relation parentale satisfaisante,
  • les situations qui nécessitent de l’aide,
  • les généralités juridiques, notamment le cadre légal, la voix de l’enfant, les droits de garde, de visite, le domicile légal,
  • des informations utiles avec les prestations fournies par les associations, les permanences et consultations juridiques à Genève.

Le Collectif propose aussi des séances d’information gratuites. Les prochaines réunions ont lieu chaque premier lundi du mois, d’octobre 2016 à juin 2017, au restaurant « Un R de Famille » (rue Goetz-Monin 10, 1205 Genève), de 19h à 21h.

Le Collectif « Enfant et séparation » regroupe sept structures genevoises :
- Centre social protestant
- Couple et Famille
- Ecole des parents
- Fondation As’trame
- Maison genevoise des médiations
- Office protestant de consultations conjugales et familiales
- Unité de santé sexuelle et planning familial HUG

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