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Le guide « Facile à surfer » donne des clés pour répondre au mieux aux besoins des utilisateurs et utilisatrices de sites internet avec limitations cognitives – soit des personnes avec une déficience intellectuelle ou rencontrant des difficultés d’apprentissage, de mémorisation, d’attention ou linguistiques.
C’est le premier guide qui se focalise sur cette clientèle. Il complète les règles pour l’accessibilité web et les recommandations en matière d’ergonomie web. Simple et pratique, « Facile à surfer » présente 14 recommandations essentielles sur les sujets suivant :
Il offre également une check-list et un tableau recoupant besoins particuliers et éléments d’interface. Le guide s’adresse à la fois aux professionnel·le·s du web ainsi qu’aux directeur·trice·s de projet internet n’étant pas du métier. Aux premiers, il présente les éléments clés à prendre en compte. Aux seconds, il offre un support pour mieux communiquer avec leurs prestataires de services internet.
« Facile à surfer » est le fruit de la collaboration entre Insieme Suisse, la Fondation « Accès pour tous » et la Haute Ecole du Travail social FHNW.
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Cet ouvrage pose la question des "effets secondaires des psychotropes sur l’anthropologie pénale". Qu’en est-il de l’économie du droit criminel au moment où la psychiatrie diagnostique souvent chez le contrevenant un sujet dépressif agissant sous l’influence de médicaments désinhibiteurs ? Que reste-t-il de ces notions essentielles - la volonté, l’intention coupable, la conscience - qui le fondaient jusque-là ? Comment imputer des actes à des sujets qui n’en sont plus ? Que vaut sur le plan juridique la concurrence de deux expertises psychiatriques partisanes ?
L’auteur invite les acteurs du droit criminel à élucider les liens unissant soigner et punir, à distinguer le champ de la psychiatrie de celui de la rationalité pénale.
Site internet Editions Liber
L’association 360 groupe Homoparents et l’association faîtière Familles arc-en-ciel lancent la brochure d’information Familles arc-en-ciel, en partenariat avec la Ville de Genève. Cette brochure a été initialement éditée en allemand par l’association faîtière Familles arc-en-ciel. Traduite en français et adaptée, elle a été gracieusement mise à disposition pour le groupe Homoparents de l’association 360.
Cette brochure a pour but de présenter les familles arc-en-ciel comme une configuration familiale existante parmi bien d’autres. Elle se veut, d’une part, source d’informations fondamentales sur les familles arc-en-ciel en Suisse à destination des enseignant·e·s, des éducateurs et éducatrices et des professionnel·le·s intervenant auprès de la jeunesse et des familles. D’autre part, elle est une invitation aux familles arc-en-ciel à donner plus de visibilité à leur configuration familiale.
La brochure en format pdf
Toutes les informations importantes sur la contraception d’urgence en Suisse sont réunies sous la forme d’une brève brochure. Les femmes et hommes intéressés par le sujet y trouveront des réponses à des questions telles que « Qu’est-ce que la contraception d’urgence ? », « Comment et quand prendre la contraception d’urgence hormonale ? Où l’obtenir ? À partir de quel âge ? », « Que faut-il faire après la prise d’une contraception d’urgence ? ».
En petit format pratique, cette brochure est remise lors d’un conseil sur la contraception d’urgence en pharmacie ou dans un centre de consultation en santé sexuelle. Elle peut être donnée dans le cadre d’un travail général de prévention, de manière ciblée, comme matériel d’information.
Site internet Santé Sexuelle Suisse
Le 14 juin prochain, le peuple suisse se prononcera sur une modification de l’article 119 de la Constitution fédérale. Elle concerne la loi sur la procréation médicalement assistée (PMA) et autorise, dans des limites précises, la pratique du diagnostic préimplantatoire (DPI). On sait que le DPI est admis dans des pays qui nous sont proches, France et Belgique notamment, où les couples suisses sont contraints de se rendre pour bénéficier de cette technique.
Les débats à ce propos seront vifs sur la place publique. Certains jugent qu’il y a là une dérive inacceptable de type eugénique et critiquent une poussée vers l’enfant parfait (alors qu’on parle en réalité d’éviter des maladies graves).
Rappelons ici que le diagnostic prénatal (DPN) est autorisé en Suisse. Il s’agit d’examens durant la grossesse, avec la possibilité d’une interruption si une anomalie est détectée. De son côté, le DPI a lieu in vitro, en laboratoire, avant toute grossesse. Un embryon sans le défaut génétique qui mènerait à une affection grave y est choisi en vue de l’implantation.
Aujourd’hui déjà, des décisions sont prises que personne ne conteste : indépendamment de toute technique médicale, les couples choisissent le moment auquel ils souhaitent des enfants et leur nombre. Avoir cinq enfants représente aujourd’hui une grande famille alors que, biologiquement, la femme peut en avoir une vingtaine ; de très nombreux enfants ne naissent pas alors qu’ils pourraient naître.
Or, c’est notamment au motif de tels choix délibérés que les opposants ne veulent pas du DPI. Alors que des décisions interviennent fréquemment au sein des familles, est-il défendable de refuser que la médecine assiste celles qui sont à grand risque d’avoir des enfants porteurs d’importants déficits ? Au nom de quoi ? De l’idée qu’il est impératif de les laisser dépendre d’une « nature » qui joue aux dés avec leurs gamètes ?
Autre argument, la crainte que les personnes porteuses de handicaps, si elles deviennent de plus en plus rares, ne soient plus acceptées - et assistées - de la même manière. Le risque qu’elles soient ostracisées serait plus grand du fait que tout un chacun a moins d’occasions de les rencontrer. Cette préoccupation mérite tout notre respect. Cela étant, tendrait-on à dire que, pour être solidaire, une collectivité devrait comporter tel ou tel pourcentage de personnes porteuses de déficits ? Et comment préserver notre vivre ensemble en refusant la possibilité, dans des cas qui le justifient, d’éviter la naissance d’enfants avec de sérieux handicaps ou affections ? Dans un débat récent à la radio romande, les représentants des familles concernées faisaient bien la part des choses. Ils ne s’opposent pas au DPI dans le cadre prévu en Suisse et, tout en donnant beaucoup d’amour à leur enfant handicapé, reconnaissent qu’ils seraient heureux d’avoir, par le DPI, la possibilité d’un autre enfant qui n’aurait pas ce grave souci de vie.
On a entendu un philosophe dire qu’on ne saurait laisser à « l’arbitraire des parents » des choix tels que ceux qu’implique le DPI ! Mais, on vient de le rappeler, des choix procréatifs sont constamment faits en toute liberté au sein des familles. J’ai été médecin officiel et une longue carrière m’a convaincu que l’Etat est bien avisé de faire preuve de retenue avant de se mêler de régler la vie privée des citoyens. Une « élite » craindrait-elle que des personnes prennent des déterminations frivoles, pour des motifs discutables de pure convenance ? Il ne s’agit pas de nier que cela puisse arriver, mais ce que j’ai appris au cours des années me fait penser que, pour l’essentiel et notamment sur ces thèmes, les gens sont responsables ! Dans un pays comme le nôtre qui valorise tellement la liberté de détermination du citoyen, veut-on dire que telle commission officielle ou tels fonctionnaires fédéraux seront plus « intelligents » que les couples dans ces décisions (dont on sait au reste combien elles sont lourdes) ?
Il est clair que la médecine et ses avancées lancent de sérieux défis. Cela exige qu’on y réfléchisse en termes d’éthique, en considérant la réalité de notre vie actuelle et en faisant preuve de bon sens quotidien. Au risque de me montrer indûment terre-à-terre, un élément encore : en refusant le DPI, avec l’idée d’être meilleur que les voisins, on maintient une inégalité. Les familles aisées obtiennent sans autre cette prestation à l’étranger, alors que cette option n’est pas envisageable pour les personnes moins aisées. Argument matériel, c’est vrai, mais qui ne peut être sommairement balayé du dos de la main. Là aussi, il s’agirait de maintenir une société un peu solidaire.
Dr Jean Martin, Echandens
Cet ouvrage traite d’un objet de recherche singulier : le corps comme opérateur de la construction du lien aux autres. C’est dans ce domaine que l’auteur a élaboré une perspective originale. Son cursus de formation, conjuguant des études de sociologie, de Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) et de psychologie, ainsi que son parcours personnel, incluant par exemple le statut de boxeur et d’athlète, l’ont manifestement beaucoup guidé pour en tracer les contours. Aussi est-ce au fil d’une lecture quasi narrative d’un chemin de recherche que le lecteur comprend le système de références théoriques mis en place par l’auteur : « des corps de filles et de garçons en mouvement dans les quartiers », « éducation par le sport », « langage du corps », « douleurs socialisantes », « éducation émotionnelle »… et surtout « éducation – par le corps – à l’empathie ».
Ce livre est un outil pédagogique. En l’écrivant, Omar Zanna ne pensait pas seulement aux chercheurs et aux étudiants ; il s’adresse à des parents, des enseignants, des travailleurs sociaux et à tous ceux qui s’intéressent à l’éducation.
Omar Zanna est docteur en sociologie et en psychologie, maître de conférences (HDR) à l’université du Maine (Le Mans). Il est également l’auteur de Restaurer l’empathie chez les mineurs délinquants (Dunod, 2010) et Un alcoolique anonyme : Autobiographie d’une abstinence (PUR, 2013, avec Hugues Pentecouteau).
Site internet Le Comptoir des presses d’universités
Une dizaine d’élèves, autant de cas ; entre ceux qui ont connu la guerre et ne s’en remettront pas et les autres qui sont en bagarre avec leur entourage, l’autorité, la discipline ou eux-mêmes, Pascal Trépey, enseignant en classe de développement, les côtoie chaque jour.
Ses élèves présentent tous de fortes lacunes cognitives et, pour bon nombre d’entre eux, d’énormes problèmes comportementaux.
Il nous raconte leur quotidien en s’efforçant de restituer au plus juste les dialogues parfois hallucinants qui émaillent les journées de cours.
Fort, implacable, parfois cocasse, ce livre coup de poing se veut un témoignage constructif pour faire face aux réalités d’un univers complètement à part, dont il serait vain de nier l’existence.
Site internet Editions Favre
Quelle place dans la ville pour le travail du sexe ?
Dans un rapport publié en décembre, la Cour des comptes fait plusieurs propositions pour améliorer l’application de la loi sur la prostitution.
La Lettre d’Aspasie revient sur certaines de ces propositions. Elle se fait l’écho des préoccupations des travailleuses et travailleurs du sexe et met en lumière les recommandations qui œuvrent pour de meilleures conditions de travail. La Lettre d’Aspasie soulève également les enjeux du vivre ensemble par un BD-reportage de Tom Tirabosco.
Une citation de la lettre :
« Au XVe siècle les représentants du pouvoir politique s’engageaient à faire des logements convenables, à des prix raisonnables pour les prostituées. Le quartier dédié n’était pas exclusif, les documents anciens attestent de la cohabitation avec d’autres métiers : notaires, boulangers, charpentiers, manœuvres cohabitaient en bonne intelligence. Les filles publiques devaient payer l’impôt et en cas d’incendie elles devaient, à l’instar des charpentiers, des maçons et des servantes, participer à l’extinction des incendies. En un mot, elles avaient un statut, avec des droits et des obligations. »
Isabelle Brunier, Historienne, citée par Aspasie
La lettre d’Aspasie 2015 en format pdf
Au sommaire du dossier « L’être humain augmenté » :
CHSS en ligne
La question de la fin des institutions, bien que provocatrice, est bien au centre des réflexions et parfois des inquiétudes. La montée en puissance des actions préventives a-t-elle un lien direct avec la diminution des taux d’occupation ? La mise en œuvre des politiques inclusives dans les écoles régulières a-t-elle un effet sur la demande de places en institutions spécialisées ? Les réponses sont bien sûr nuancées. Les conférences dont les textes figurent dans la brochure :
La brochure en format pdf
Afin de favoriser la participation des publics dans sa pratique, la HESTS (HES-SO Valais-Wallis) propose un CAS « Développement du pouvoir d’agir : favoriser la participation des personnes et des collectivités ». Inscriptions jusqu’au 30 juin.