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Parler de « violence conjugale » ou de « violence domestique » n’est pas équivalent. Le premier adjectif vise entre autres les inégalités entre les sexes, l’autre cible en priorité la sphère privée. Analyse des débats genevois.
Les décisions de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux des affaires sociales concernant la révision des normes d’aide sociale ont un goût amer. Les attaques de la droite ont largement porté leurs fruits.
En 1970 à Genève, la question des « femmes battues » est débattue dans les mouvements militants. Vingt ans plus tard, les politiques publiques se développent dans le canton de Vaud. Deux approches différentes et des résultats qui se rejoignent.
La catégorie « violences envers les femmes » s’est construite sur plusieurs décennies en Suisse. Des lois et des plans d’actions politiques montrent une conception mouvante de cette forme spécifique de violence.
Contrairement aux pays voisins, la Suisse réserve à la mère les prestations à la suite de la naissance d’un enfant. Le Tribunal fédéral justifie cette inégalité de traitement par le critère biologique. Etat des lieux.
Les troubles somatoformes et la fibromyalgie ont provoqué des milliers de conflits avec l’assurance invalidité. Le Tribunal fédéral vient de changer sa jurisprudence sur ce sujet. Pour quelles raisons ? Et avec quels effets ?
La Confédération, les cantons et les communes ont pour tâche d’encourager l’intégration des personnes étrangères en Suisse. Bien différente des conventions qui exigent une intégration unilatérale, la politique neuchâteloise vise l’égale dignité.
Dans les débats sur l’aide sociale, une grande confusion règne sur les droits d’accès et le niveau des prestations. Le processus d’innovation du système doit se poursuivre, mais en se fondant sur des principes clairs et coordonnés.
La mendicité est aujourd’hui limitée ou interdite dans diverses villes. Ces réglementations ont pour conséquence de criminaliser la pauvreté. Et rendent la vie impossible à la population visée.
Le Canton de Genève a mis en place un dispositif différencié pour l’éducation à la vie affective et sexuelle auprès d’adolescents en situation de handicap. Quels impacts exerce-t-il sur l’action éducative ?