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Dans une récente communication, le Canton de Berne appelle les formatrices et formateurs en entreprise à se mobiliser lorsqu’ils et elles remarquent de la détresse chez leurs apprenti·es.
Le guide de repérage précoce fait partie des outils mis à disposition des formateur·trices en entreprise. © Santé bernoiseTrois à quatre jours par semaine : c’est le temps que passent les apprenti·es dans leur entreprise formatrice. Leurs formateur·trices les soutiennent non seulement dans les processus d’apprentissage, mais aussi dans les situations difficiles. Ils et elles se trouvent ainsi en première ligne pour remarquer un changement de comportement chez le ou la jeune en formation.
Au moment de la formation professionnelle initiale, les adolescent·es et jeunes adultes se trouvent dans un processus de changement profond au niveau de la psychologie du développement. Ils risquent donc davantage de souffrir de détresse psychologique. Si, pour elles et eux, trouver une personne de confiance à qui se confier n’est pas une chose aisée, ne pas les laisser livré·es à elles·eux-mêmes est essentiel de la part des adultes.
Fort·es de leurs contacts fréquents, les formateur·trices en entreprise peuvent contribuer à la protection des apprenti·es. Afin que ces jeunes reçoivent un traitement approprié, il convient de les orienter vers des professionnel·les spécialisé·es, tels quel les médecins de famille, les services d’intervention de crise, les conseiller·ères aux apprenti·es, ou les autorités de protection. Identifier de manière précoce des jeunes qui souffrent psychologiquement est bénéfique pour les personnes concernées, tout en facilitant le travail des formateur·ices.
Dans le canton de Berne, les formateur·trices peuvent compter sur le soutien des conseiller·ères en formation dans les situations difficiles, notamment lorsque les apprenti·es sont atteints de troubles mentaux. Des informations sur les diverses offres de promotion de la santé mentale chez les jeunes sont également disponibles. Si nécessaire, les conseiller·es participent également à des entretiens dans les entreprises. En tous les cas, comme le rappelle la communication officielle, il est essentiel de ne pas laisser les jeunes livré·es à elles et eux-mêmes.
(MH/comm.)
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