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Le 12 juin en ligne, le Réseau Occupations humaines et santé de la HETSL propose une réflexion sur l’écart entre les nouvelles connaissances et les pratiques réelles en ergothérapie.
capture d'écran © HETSLLe développement des sciences de l’occupation ouvre de nouvelles perspectives pour les ergothérapeutes. Pourtant, un obstacle persiste : le know-do gap, soit l’écart entre les nouvelles connaissances et les pratiques réelles.
Les sciences de l’occupation ont connu un essor considérable au cours des dernières décennies, générant un corpus de connaissances sans précédent qui offre le potentiel de faire évoluer les pratiques professionnelles en ergothérapie. Ces nouvelles connaissances produites donnent une opportunité de mettre en avant l’expertise des ergothérapeutes et de positionner leur discipline comme un acteur clé de l’évolution des pratiques en santé.
Cependant, un défi majeur persiste : le décalage important entre la production de ces nouvelles connaissances et leur application concrète dans la pratique clinique. Ce fossé, communément appelé le know-do gap (fossé entre le savoir et le faire), représente un obstacle significatif à l’amélioration continue des interventions.
De nombreuses recherches s’intéressent aux facteurs contribuant à cet écart ainsi qu’aux moyens pouvant être mis en place afin de le réduire. Ce webinaire sera l’occasion de présenter ces recherches et de mener une réflexion commune. Nous nous demanderons comment transformer les connaissances existantes en actions concrètes, ou encore comment mieux intégrer la recherche dans la pratique clinique.
Julie Desrosiers Ph.D. est ergothérapeute et professeure associée à la haute école de travail et de la santé, à Lausanne en Suisse, anciennement professeure de clinique de l’Université de Montréal. Au cours de sa pratique en santé mentale à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal et au Centre Hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) elle a élaboré des programmes de réadaptation pour diverses clientèles dont les troubles alimentaires, les troubles concomitants santé mentale-dépendance, et les troubles anxieux et de l’humeur. Ses champs d’intérêt sont l’évaluation des répercussions fonctionnelles des troubles mentaux ; elle a développé un outil de mesure du fonctionnement quotidien pour les personnes ayant un trouble de personnalité limite.
Aide à mourir, soins palliatifs, directives anticipées: le 4 septembre, l’Institut de droit de la santé consacre sa 31e Journée aux thématiques liées à la fin de vie digne. Inscription jusqu’au 26 août.