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Le Contrôle fédéral des finances a publié son rapport final sur les dépenses pour les « mesures médicales » de l’assurance-invalidité (AI). Ces mesures couvrent par exemple les transports d’enfants handicapés.
Les dépenses ont augmenté continuellement depuis plus d’une dizaine d’années. Les coûts pour les mesures médicales se situent en 2010 à 692 millions de francs, répartis entre 669 millions pour les infirmités congénitales et 23 millions pour les mesures de réadaptation. Les coûts liés aux infirmités congénitales ont progressé de 61% en 10 ans. En 2010, un peu plus de 113 000 personnes ont bénéficié des prestations médicales pour des infirmités congénitales, soit une augmentation de 12% entre 2001 et 2010. Le coût moyen par bénéficiaire tourne autour de 5920 francs en 2010 et a connu une évolution à la hausse de 43% durant la même période. En près de 10 ans, les coûts des prestations médicales pour des infirmités congénitales ont augmenté 1,5 fois plus vite que les coûts de la santé. Depuis 2006, l’évolution des coûts suit cependant la même tendance que l’augmentation des coûts pour l’assurance-maladie.
Lire aussi l’article de REISO qui craignait les résultats de cette évaluation : Quel avenir pour les mesures médicales de l’AI ?
L’étude en format pdf
L’objectif principal de cette nouvelle enquête, menée par la FEGPA, la FVA (Fondation vaudoise contre l’alcoolisme) et le CIPRET-Genève dans le canton de Genève et la ville de Lausanne, était de comparer les perceptions et les attitudes des parents concernant l’usage d’alcool, de tabac et de cannabis à l’adolescence.
Au départ, plusieurs questionnements :
- Les parents communiquent-ils de la même manière avec leurs ados au sujet de ces trois substances ?
- Ont-ils une tolérance différenciée vis-à-vis de l’usage d’alcool, de tabac et de cannabis à l’adolescence ?
- Quelle évaluation font-ils de la consommation d’alcool, de tabac et de cannabis de leur ado ?
A l’arrivée, plusieurs constats :
- Les parents interrogent peu leurs ados sur ce qu’ils consomment. Mais ils sont conscients qu’il est de leur devoir de mettre en garde les ados sur la consommation de ces substances.
- Les parents sont plus permissifs vis-vis de l’alcool et du tabac que du cannabis. Celui-ci est perçu comme plus dangereux mais c’est la substance pour laquelle ils questionnent le moins leurs ados.
- Les parents sous-évaluent la consommation de leurs ados : cette enquête confirme ce que plusieurs études démontrent déjà, à savoir que les parents n’ont pas toujours une perception réaliste de la consommation de substances de leurs enfants. Cette sous-estimation est particulièrement marquée pour l’alcool et le tabac.
Cette enquête doit nous permettre d’orienter nos actions de prévention. Il apparaît toujours primordial de continuer à informer les parents sur les dangers de la consommation précoce des ces produits par les ados. Il s’agit aussi de les renforcer dans leurs compétences afin de pouvoir parler plus concrètement des risques liés à ces substances et de mettre ainsi des limites claires à leurs enfants.
L’étude en format pdf
L’auteur explique que la politique des quatre piliers était « modernissime » en 1990, mais qu’elle est caduque aujourd’hui dans le nouveau paysage du marché des drogues. Jusqu’à présent, Olivier Guéniat a toujours été opposé à la dépénalisation mais il constate que cette situation n’est plus tenable. Il explique les lignes directrices d’un nouveau modèle de réglementation du marché des drogues illégales afin de sécuriser l’espace public.
Pour le cannabis, il propose que l’Etat s’occupe d’accorder les autorisations pour la production, le commerce et la consommation. Il s’agirait ainsi d’autoriser la drogue dans le privé (dans des Cannabis Social Clubs comme en Espagne ou en Belgique par exemple) mais de l’interdire dans l’espace public. Cette variante de « régie fédérale » pourrait, ce n’est pas le moindre de ses atouts, encaisser plus de 100 millions de francs par an. Mais cette réglementation aurait aussi de nombreux autres avantages sociaux et sanitaires.
Quant au marché de la cocaïne, l’auteur estime que là aussi, le modèle répressif est en situation d’échec. Il dessine plusieurs pistes : une médicalisation de la consommation des opiacés et de la cocaïne, au moins pour les personnes dépendantes à ces produits ; des systèmes de prescription contrôlée pour les consommateurs non dépendants.
L’auteur conclut que seule une réglementation du marché des drogues permettrait de construire des ponts entre les objectifs de sécurité publique et de santé publique.
Le dialogue est ouvert…
L’article spécialisé en format pdf
Unique à ce jour par sa conception, ce livre donne un aperçu de la santé des jeunes de 11 à 15 ans aujourd’hui en Suisse.
Dans quel environnement familial et social grandissent-ils, comment s’alimentent-ils ? Qu’en est-il du sport et de la consommation d’alcool ou de tabac ?
Cet ouvrage, construit autour de soixante questions-clefs posées aux jeunes, a été rédigé par une équipe de chercheurs d’Addiction Suisse. Les résultats reposent sur une enquête nationale et constituent un outil indispensable pour le travail de prévention.
Miguel Béchet a suivi l’histoire d’amour de Marie-Esther et Olivier, deux résidents qui vivent avec un handicap mental. Des premiers baisers à la séparation, ce film tendre et sensible parle de sentiments et de sexualité, de Dieu et de Gottéron… et des rapports parfois compliqués avec les parents. Un document rare.
Ce film a été réalisé avec le soutien de la Communauté de l’Arche de Fribourg et de Pro Infirmis Fribourg.
A commander en ligne
L’amour appartient à tous, il s’agit de l’aspiration la plus forte de toute aventure humaine, une quête faite de joie, parfois de souffrance.
À quoi tient l’amour des personnes fragilisées physiquement ou psychiquement ? Comment la vie affective et la sexualité des personnes en situation de handicap peut-elle s’épanouir dans les établissements et les services qui les accueillent ?
Ce film pose des questions sur le « vivre ensemble », le droit à l’intimité, la place et la responsabilité des familles. Des questions qui doivent nourrir des débats, des interrogations pour faire évoluer et grandi la qualité de vie des personnes en situation de handicap.
Et pour mémoire : « Deux Amours » ou s’aimer avec un handicap mental, de Miguel Béchet, présenté sur REISO
Extraits en ligne
Conscient que les habitudes alimentaires s’acquièrent dès le plus jeune âge dans le cadre familial, le Département des affaires régionales, de l’économie et de la santé du canton de Genève a souhaité démontrer qu’il est parfaitement possible de donner aux enfants le goût d’une alimentation saine composée de fruits et de légumes de saison cultivés dans la région.
En privilégiant une approche participative et pro-active, essentielle aux projets menés dans le cadre de l’Agenda 21 cantonal, Cuisinez malin ! a réussi à conjuguer, de manière conviviale et ludique, plaisir, santé et développement durable. Au fil des saisons, la Fondation genevoise pour l’animation socioculturelle (FASe) a contribué activement à ce projet en organisant des ateliers de cuisine et de dégustation avec les enfants de plusieurs centres de loisirs du canton. Lors de cette dernière édition, les jeunes gastronomes ont préparé, dégusté et sélectionné divers plats concoctés avec des fruits et légumes de la région disponibles en hiver.
A l’instar des éditions des trois premières saisons, cette nouvelle série de recettes sera diffusée grâce à un large réseau de partenaires. Ce recueil est également disponible dans les supermarchés de Migros Genève et les recettes peuvent être téléchargées sur le site internet dédié au projet.
Au menu ? Salade multicolore, Carpaccio de betteraves, Soupe aux légumes oubliés, Soupe cardons-poires, Truite saumonée et gratin de cardons, Tarte tatin aux pommes, Soupe de courge aux châtaignes.
Pour tout complément d’information : Mme Sabine Stefanoto, Service cantonal du développement durable, département des affaires régionales, de l’économie et de la santé, + 41 (0)22 388 19 40
Lire aussi l’article sur ces ateliers : L’enfant découvre les fruits et le goût des autres, par Isabelle Lamm (FASe) pour REISO.
Les recettes en ligne
La diversité de trajectoires de vie, d’appartenances et de ressources est une réalité peu prise en considération dans les fonctionnements institutionnels.
En proposant cet ouvrage, alors que la littérature sur les concepts de diversité et de genre abonde, Monique Eckmann et Àgnes Földhazi offrent des pistes de réflexion et des outils pratiques pour aborder les questions de diversité et de genre dans les établissements d’enseignement tertiaire, voire dans d’autres institutions ou organisations.
Un examen du cadre légal à disposition en la matière et l’étude de dispositifs existant dans les institutions de divers pays procurent des exemples de mesures qui fonctionnent.
A nous d’adapter celles-ci et d’en inventer d’autres pour garantir à toutes et à tous un accès égal aux droits et aux ressources dans une perspective de non-discrimination.
Pourquoi l’« accueil libre » auprès des jeunes ? Tout accueil n’est-il pas automatiquement libre ? Y-a-t-il une spécificité professionnelle dans ce type d’accueil ?
Des animatrices et animateurs de divers lieux d’accueil (groupe « Réflexion Action Jeunesse ») se sont penchés sur leur pratique et ont mis en commun leur approche. Durant plus de cinq ans, ils se sont rencontrés régulièrement afin de partager et d’analyser des situations préoccupantes de leur activité professionnelle. Une série de synthèses sur le fonctionnement complexe, les spécificités et les difficultés de l’accueil libre émane de ces rencontres et constitue le cœur de cet ouvrage. A ce noyau, deux textes théoriques de chercheur.e.s de la Haute école de travail social de Genève font échos.
En amont, Laurent Wicht, souligne le caractère essentiel et institutionnalisant de la mutualisation en travail social ; en aval, Joëlle Libois et Patricia Heimgartner, prolongent la réflexion dans une perspective historique et par la tentative de définition d’une pratique fondamentale, exigeante et subtile du travail social.
Sous la direction de Eva Waldmann, responsable du programme Réadaptation et soins palliatifs, Ligue suisse contre le cancer, Berne. 2e édition revue et corrigée en fonction du nouveau droit de la protection des adultes entré en vigueur le 1er janvier 2013.
En collaboration avec l’organisation Dialog Ethik - Institut pluridisciplinaire pour l’éthique dans le système de santé, la Ligue contre le cancer a conçu des directives anticipées personnalisées pour les personnes touchées par un cancer. Le formulaire aborde notamment des thèmes spécifiques comme la douleur ou l’alimentation. La personne choisit la variante qui répond à ses souhaits et à ses valeurs. Cette brochure apporte des éclaircissements détaillés sur les différentes thématiques du formulaire.
Directives en ligne.
Afin de favoriser la participation des publics dans sa pratique, la HESTS (HES-SO Valais-Wallis) propose un CAS « Développement du pouvoir d’agir : favoriser la participation des personnes et des collectivités ». Inscriptions jusqu’au 30 juin.