Go Top

La formation tout au long de la vie en Suisse ?

Lundi 03.09.2018
  • Par Emanuel von Erlach, Gaetan Bernier, Office fédéral de la statistique, Neuchâtel, 2018, 26 pages.

Formation OFSDans cette étude, l'Office fédéral de la statistique fait le point sur le niveau de formation de la population suisse et donne des repères sur les caractéritiques des formations continues. Quelques chiffres.

  • La formation professionnelle initiale est en Suisse le niveau de formation le plus fréquent, avec une part de près de 40% dans la population résidante permanente de 25 à 75 ans.
  • Une forte corrélation persiste entre le niveau de formation des parents et le niveau de formation de leurs enfants. On observe par exemple que 18% seulement des enfants de parents sans diplôme postobligatoire ont une formation du degré tertiaire, contre 72% chez les enfants de parents diplômés d’une haute école.
  • 75% de la population de 15 à 75 ans ont suivi en 2016 une formation de base (15,6%), une formation continue (62,5%) ou une formation autodidacte (41,1%).
  • Pour la formation continue, le taux de participation le plus élevé s’observe dans la classe des 25–34 ans (76%). Il n’est guère moins élevé chez les 35–44 ans et les 45–54 ans (resp. 70% a 68%). Il tombe ensuite à 57% pour les dix années précédant la retraite. Chez les personnes de 65 à 75 ans, un tiers seulement des personnes suivent encore au moins une formation continue.
  • 42% des formations continues ont une durée de moins de 8 heures (soit l’équivalent de moins d’une journée de travail), 41% ont une durée de 8 à 40 heures, 17% une durée plus longue.


Lire aussi, sur les lacunes pour la formation des seniors : Roland J. Campiche, «Adultes aînés : les grands oubliés de la formation», REISO, Revue d’information sociale, mis en ligne le 28 août 2014. Et la recension de «A la retraite, les cahiers au feu ?», 6 février 2018.


Télécharger l’étude

L'affiche de la semaine

Dernier article

Offrir un soutien individualisé aux aidant·es
Jeudi 28.03.2024
Par Shyhrete Rexhaj, Debora Martinez, et Jérôme Favrod
Par leur action bénévole et très engagée, les proches aidant·es représentent un soutien essentiel au système de santé. Des mesures de soutien peuvent-elles être mises en place pour soutenir ces personnes assumant cette fonction épuisante?