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Rompre l’isolement sans condition

Mardi 21.10.2025
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En Valais, une mesure d’insertion sociale contribue à renforcer la cohésion sociale en mobilisant la participation des plus vulnérables. Son cadre repose sur la libre adhésion et la confiance, avec des impacts positifs avérés.

Par Jorge Pinho, professeur HES associé, HESTS HES-SO Valais-Wallis

Explorer le travail social en Valais

La célébration du 50e anniversaire de la Haute École et École supérieure de travail social du Valais (HESTS), en 2025, offre l’occasion de revenir sur les moments clés qui ont façonné l’institution et d’esquisser quelques pistes sur son avenir. Ce dossier publié dans REISO met ainsi l’accent sur une diversité de projets menés actuellement en Valais qui illustrent diverses formes de contributions du travail social à la cohésion sociale. Cet article, qui s’intéresse au champ de l’insertion sociale, est le sixième et dernier de la série.

SISA est une mesure de l’aide sociale valaisanne destinée à ses bénéficiaires les plus vulnérables, dont la réinsertion professionnelle est jugée irréaliste. Son objectif prioritaire est le maintien du lien social et la lutte contre des formes d’exclusion marquées.

En prenant appui sur les évaluations de deux de ces dispositifs — sur les six soutenus par le canton — ouverts en 2023, l’article présente les principaux effets observés du point de vue des participant·es et de leurs assistants et assistantes sociales respectives (AS).

Conception et mise en œuvre

Norme de référence des politiques sociales (Tabin, 2022) depuis la fin des années 1980, le paradigme de l’insertion socioprofessionnelle est aussi la cible de multiples critiques (Quercia, 2025. Châtel, Sonnati & Soulet, 2024). La littérature montre, par exemple, que les échecs sont fréquents et tendent à être invisibilisés (Zwick Monney, 2015). Il convient alors d’explorer de nouvelles pistes d’intervention, notamment pour les personnes les plus vulnérables (Paugam, 2020), pour qui la répétition de mesures d’insertion classiques s’avère contreproductive.

Partageant ce constat (Ecoplan, 2015), le Service de l’action sociale (SAS) du canton du Valais soutient depuis 2016 le stage d’insertion sociale active (SISA). Cette mesure s’adresse aux « bénéficiaires pour lesquels une insertion professionnelle n’est pas réaliste, mais pour lesquels la mise en activité dans un cadre approprié est profitable [en veillant] à proposer des activités adaptées, en prenant en compte — dans la mesure du possible — les avis, voire les projets des bénéficiaires » (SAS, 2021, pp. 5-6). Rompre l’isolement social, favoriser l’estime de soi, ou encore éviter une péjoration de la situation, comptent parmi les objectifs établis.

La mesure introduit donc des changements conséquents par rapport aux dispositifs d’insertion habituels, focalisés d’abord sur la réinsertion professionnelle. Cette approche induit des adaptations importantes dans la manière de fonctionner : la participation est strictement volontaire et la durée de stage est discutée en cours de programme entre les protagonistes ; le taux de présence s’adapte à chaque situation et l’absence de sanction en cas d’interruption du programme est garantie. De plus, la collaboration entre l’AS de référence et l’organisateur de la mesure se focalise davantage sur l’évolution générale de la situation que sur des objectifs précis visés à court terme. Enfin, l’encadrement proposé se fonde sur les principes de l’accueil inconditionnel (Vernède, 2023) et de l’accompagnement social palliatif (Soulet, 2012, 2016). Celui-ci vise à « soutenir [les personnes] pour préserver, non plus d’abord leur capacité d’action, mais avant tout leur rattachement social… [L’accompagnement] s’inscrit dans le présent et cherche à faire tenir une relation pour combattre la vulnérabilité dans une perspective de réduction des méfaits et de stabilisation de la situation » (Châtel, Sonnati & Soulet, 2024, p. 5).

De quelques effets observés

Précisions méthodologiques

Chaque programme SISA [1] soutenu par le SAS est évalué durant sa première année de fonctionnement. L’évaluation est menée dans une perspective qualitative à partir d’entretiens passés avec les bénéficiaires et leurs assistants et assistantes sociales respectives, rencontré·es à deux reprises.

Au début de la mesure, il s’agit de dresser un état des lieux de chaque situation en explorant plusieurs dimensions telles que la santé physique et psychique, le logement, la situation financière et les liens sociaux. Après environ six à huit mois de participation, le deuxième entretien se focalise sur les effets ressentis par les participant·es et ceux constatés par les AS.

Le présent article se base sur les résultats de deux évaluations [2] réalisées entre février 2023 et juin 2024, avec quatorze bénéficiaires (cinq femmes et neuf hommes, entre 35 et 61 ans, huit de nationalité suisse et six de nationalité étrangère) et treize assistantes sociales (l’une d’entre elles était référente de deux bénéficiaires). Ainsi, cinquante-six entretiens au total, d’environ une heure chacun, ont été menés : vingt-huit avec les bénéficiaires et vingt-huit avec les AS.

Les évaluations confirment d’abord la pertinence des dispositifs dans une logique de réinsertion sociale. Les résultats témoignent d’une forme de revalorisation sociale, passant par l’acquisition de nouvelles compétences pratiques et la création de liens sociaux. Pour tou·tes les participant·es, la mesure a contribué à briser leur isolement, faire de nouvelles rencontres et avoir une raison de se lever le matin. Plusieurs bénéficiaires se rendent sur place même les jours où ils et elles ne sont pas attendu·es, simplement pour voir leurs collègues et les encadrant·es.

Les évaluations témoignent ensuite de réels impacts positifs sur la santé psychique (treize bénéficiaires sur quatorze le mentionnent) qui se traduit par une meilleure estime personnelle, un moral retrouvé, ou encore une confiance en soi et en ses compétences augmentée. Dans certains cas, les résultats montrent aussi la stabilisation d’un rythme de vie et de structuration du temps qui, associées à la liberté de choix dans leurs activités, contribuent à la reprise d’une forme d’autonomie. Cela autorise les personnes à oser, si ce n’est entreprendre de nouveaux projets, expérimenter de nouvelles activités, entrer en relation avec des inconnu·es, jusqu’à créer de nouvelles amitiés.

La perception du programme et de ses effets sur les bénéficiaires s’avère aussi très positive pour les AS interrogé·es. Ils et elles avancent que la mesure répond clairement à un besoin et apporte un grand soutien aux personnes sans droits reconnus par l’assurance invalidité et, en même temps, sans perspectives de réinsertion professionnelle. Le dispositif vient combler un manque dans le vaste champ de la réinsertion en complément de ses autres multiples programmes. Plusieurs assistants et assistantes sociales relèvent aussi l’importance de la proximité géographique de la mesure par rapport au domicile des participant·es, dont la mobilité est souvent très limitée.

Dans deux cas, une détérioration de la situation a été observée, mais elle est liée à des facteurs personnels qui ne peuvent être attribués à la mesure elle-même (par exemple lorsqu’une personne a vu sa mobilité réduite durant la période de l’étude). Par ailleurs, le risque que « la mesure [puisse] fonctionner comme un îlot protecteur » (Châtel, Sonnati & Soulet, 2024, p. 14) pour certain·es participant·es ne peut pas être totalement écarté. Il faut en tenir compte et admettre que ce type de mesures, pas plus qu’une autre, ne peut répondre à toutes les problématiques.

En résumé, SISA représente une réponse adaptée à toute une partie des personnes qui bénéficient de l’aide sociale. Celles-ci vivent les situations de désinsertion les plus marquées et, sans cette mesure, n’auraient que très peu de chances de voir un jour leur situation s’améliorer. Les objectifs sont en adéquation avec les profils accompagnés, tant sur le plan des limitations et des besoins, que celui des ressources et potentiels. Le dispositif mis en place permet à la fois de rassurer les personnes sur leurs difficultés et de remobiliser progressivement leurs compétences et aptitudes, certes fragiles, mais toujours présentes.  

Les clés du succès

La participation volontaire
Durant leurs parcours dans les méandres des dispositifs sociaux, tous régimes confondus, les participant·es ont pu ressentir des formes de pression à suivre telle ou telle mesure, au risque de se sentir surveillé·es. Dès lors, garantir le principe de libre adhésion représente une condition indispensable pour mettre les personnes en confiance et prouver par les actes qu’on leur fait confiance. L’absence de sanctions en cas d’arrêt prématuré de la mesure, sans avoir à fournir des motifs particuliers, participe aussi de cette prise de confiance progressive en soi et aux autres.

La prise en compte des envies et des doutes
La libre adhésion doit aussi se manifester dans les activités possibles et souhaitées et les objectifs, tout en tenant compte des limites et des moyens à disposition. Cela passe par une culture de la discussion et de la négociation avec et entre participant·es. Il ne s’agit pas de laisser croire que tout est possible, mais plutôt de considérer chacun·e comme un·e adulte à part entière, capable de trouver des compromis et de s’engager, mais aussi d’accepter des refus.

Souplesse de l’organisation et bienveillance des encadrant·es
La souplesse et la bienveillance favorisent la mise en œuvre d’un programme réellement personnalisé, dans une véritable logique de personnalisation et de collaboration. Ces éléments se traduisent par des taux de présence adaptés, des horaires modulables selon des besoins spécifiques (temps et moyens de déplacement, rendez-vous réguliers, etc.), ou encore des aménagements dans les activités prévues. Ainsi, l’accompagnement se distancie d’une logique rigide centrée sur le fonctionnement prédéfini du dispositif au profit d’une logique souple centrée sur les profils individuels. Encore une fois, cela ne signifie pas que tout est possible, et différentes règles doivent être respectées, comme un taux minimal de présence et l’interdiction de consommer.

L’enjeu du temps
Conformément aux directives en vigueur, la durée d’une mesure SISA n’est, en principe, pas limitée. Cette condition paraît incontournable pour pouvoir appliquer les dispositions qui précèdent. L’inscription dans la durée permet de jouer sur d’autres dimensions du temps, comme le rythme et l’urgence de l’intervention (Gardella, 2016) et de se mettre ainsi au diapason de chaque participant·e. Dès lors, la durée de la mesure est discutée en cours de route, dans une recherche de stimulation et de consolidation progressives des acquis.

La combinaison de ces spécificités fait la particularité du dispositif SISA. Riche de sa flexibilité, il peut ainsi répondre aux besoins d’une partie des bénéficiaires de l’aide sociale, pour qui les mesures de réinsertion plus contraignantes se sont montrées inefficaces. Il s’agit là d’un socle à soigner et sur lequel ces personnes peuvent envisager d’autres possibles, en favorisant la prise de conscience et le transfert vers l’extérieur des apprentissages développés au sein du programme. Ainsi, les effets bénéfiques touchent non seulement les participant·es, mais aussi la société dans son ensemble qui « se retrouve… plus humaine et plus solidaire » (Châtel, Sonnati & Soulet, 2024, p. 15).

Renforcer encore la fiabilité des résultats

Les résultats des deux évaluations évoquées ici confirment l’efficience des mesures SISA, déjà estimée lors de l’analyse des premiers dispositifs. Une diminution des coûts avait alors déjà été constatée notamment sur le plan de la santé (Paroles & Bilder, 2018). La reprise d’activités physiques comme la marche et la natation, l’inscription dans un fitness avec l’objectif de perdre du poids, ou encore un mieux-être général psychique et physique avec un recours moins fréquent à des médicaments, sont autant d’indicateurs d’une telle diminution. La visibilisation de ces effets collatéraux et de leur impact représente alors un enjeu important en termes de reconnaissance sociale et politique de ces dispositifs.

Dans cette perspective, il serait pertinent de compléter les évaluations menées à ce jour en intégrant le point de vue des encadrant·es [3]. Du fait de leur présence quotidienne dans les ateliers, ces professionnel·les occupent une position privilégiée. Leurs observations compléteraient celles des AS qui, parfois, ont manifesté une certaine prudence à se prononcer sur l’une ou l’autre dimension [4]. Les précisions ainsi obtenues ne feraient que renforcer la fiabilité des résultats. Cela donnerait aussi l’occasion de documenter les pratiques de ces « professionnel·les hybrides… étant à la fois des professionnel·les du travail social “classique”, à la fois des professionnel·les de la facilitation et de la veille » (Châtel, Sonnati & Soulet, 2024, p. 12). En quoi consiste, très concrètement, leur intervention permettant de soutenir la participation des plus vulnérables et ainsi renforcer la cohésion sociale dans son ensemble ? À ce jour, cette question reste ouverte.

Bibliographie

  • Châtel, V., Sonnati, G., Soulet, MH (2024, mai). Fondements et mise en pratique de l’accompagnement social palliatif. ARTIAS (disponible en ligne sur www.artias.ch).
  • Ecoplan (2015, 21 mai). Analyse de l’aide sociale dans le canton du Valais. Rapport final à l’intention du Département de la santé, des affaires sociales et de la culture. 
  • Gardella, É. (2016). Temporalités des services d’aide et des sans-abri dans la relation d’urgence sociale. Une étude du fractionnement social. Sociologie, n° 7, 243-260.
  • Paroles & Bilder (2018). Insertion Socioprofessionnelle. La revue du travail social en Valais (N° 2).
  • Paugam, S. (éd.) (2020). 50 questions de sociologie. PUF. 
  • Quercia, F. (2025). Insérer aujourd’hui : enjeux et points de tension. REISO, Revue d’information sociale (publié le 13 mars 2025). 
  • Service de l’action sociale du canton du Valais (2021). Catalogue des mesures d’insertion sociale, socio-professionnelle et professionnelle
  • Soulet, M.H (2012). De l’insertion sociale à la gestion des immotiles. Le travail social en reconfiguration. In Castel, R. (éd.), Changements et pensées du changement : Échanges avec Robert Castel (pp. 183-194). La Découverte. 
  • Soulet, MH. (éd.) (2016). Les Nouveaux visages du travail social. Academic Press Fribourg.
  • Tabin, J.-P. (2022). Politiques sociales comparées. Éditions HETSL.
  • Vernède, F. (2023). Le travail social impossible. Pour une ethnographie de la relation d’aide. Schwabe Verlag ; Res Socialis.
  • Zwick Monney, M. (2015). Les échecs de l’insertion. Rouages et engrenages d’un mouvement permanent. Seismo.

[1] Actuellement le canton soutien six programmes, dont celui porté par l’OSEO Valais présenté dans l’article de Anne Carlet et Amandine Hiltbrand « L’art, moteur d’insertion sociale active », publié dans REISO le 24 mars 2025.

[2] Elisa Fellay-Favre et Flavie Lemay ont participé aux deux évaluations en tant que collaboratrices scientifiques.

[3] Par encadrant·es il faut entendre les professionnel·les (éducateur·trices sociaux·les, animateur·trices socioculturel·les, maître·sses socioprofessionnel·les…) qui, contrairement aux AS de référence, accompagnent au quotidien les bénéficiaires dans les dispositifs SISA. Considéré·es à la fois comme juge et partie, les encadrant·es ont été sciemment écarté·es des évaluations demandées par le SAS.

[4] Les AS n’étant pas présent·es directement dans les dispositifs, elles et ils doivent parfois se fier à leurs impressions, par définition subjectives, pour évaluer l’évolution de la situation d’un·e bénéficiaire. Dans ces conditions, elles et ils préfèrent parfois ne pas se prononcer (ou de manière très prudente) sur l’une ou l’autre des dimensions évaluées lors de nos entretiens.

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Comment citer cet article ?

Jorge Pinho, «Rompre l’isolement sans condition», REISO, Revue d'information sociale, publié le 23 octobre 2025, https://www.reiso.org/document/14582

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