Go Top

Contribuer à détecter les propos haineux sur internet

Mardi 09.08.2022

Le projet Stop Hate Speech entraîne un algorithme à détecter les propos inappropriés sur la toile. Parallèlement, il encourage la société civile à réagir à la haine avec le contre-discours pour faire d'internet un lieu bienveillant.

bot dog hate speech 400© Stop Hate Speech

C’est une solution locale et innovante que propose alliance F avec son projet Stop Hate Speech. Celui-ci a pour but de développer un algorithme visant à détecter les propos haineux publiés sur internet, dont les femmes et les jeunes font particulièrement les frais, selon les porteur·se·s du projet. Elles et ils écrivent : « La libre formation de l'opinion et le débat ouvert font partie des valeurs essentielles d'une démocratie. Les réseaux sociaux et les espaces de commentaire sur les plateformes d'information ont toutefois abaissé le seuil de tolérance à la haine sur Internet. »

Pour contribuer à cette lutte, ces initiateurs et initiatrices ont développé « Bot Dog ». Ils et elles comptent sur une communauté de volontaires pour l’entraîner à détecter les discours sexistes, racistes, homophobes, transphobes contenus dans les commentaires des plateformes médiatiques. Il s’agit ainsi, pour les participant·e·s, d’indiquer à l’algorithme si des propos sont acceptables ou non.

Outre cet algorithme, le site contient diverses ressources. On y trouve par exemple une encyclopédie au sujet de différentes discriminations et un « Hate Speech Test ». La section « Comment réagir ? » propose différentes réponses à des commentaires haineux et une bibliothèque recense des documents, projets, initiatives, ainsi que des vidéos et documentaires en la matière. En outre, les membres de la communauté peuvent échanger et se soutenir grâce au chat communautaire.

(CROC)

Voir le site Stop Hate Speech

L'affiche de la semaine

Dernier article

Le numérique, enjeu du travail social en EMS
Jeudi 02.05.2024
Par François Renevier
Encore peu exploités dans les institutions médico-sociales, les outils numériques pourraient contribuer à la visibilisation et à la reconnaissance du travail social dans ce secteur. Mais une approche collective est nécessaire.