Go Top

Lecture / « Les rapports sociaux de classes » d’Alain Bihr

Mardi 24.04.2012

Les rapports sociaux de classes

de Alain Bihr, Editions Page deux, Collection Empreinte, 140 pages.

JPEG - 27 ko

Alain Bihr est professeur émérite de sociologie à l’Université de Franche-Comté. Il a notamment publié « La reproduction du capital » (2001), « La préhistoire du capital » (2006), « La novlangue néolibérale » (2007) et « La logique méconnue du “Capital” » (2010), aux Editions Page deux, ainsi que, avec Roland Pfefferkorn, « Le système des inégalités », La Découverte, 2008.

Cet ouvrage s’adresse à ceux et celles qui suspectent les discours cherchant à faire croire que les sociétés contemporaines évolueraient vers la constitution d’une « classe moyenne » englobant l’immense majorité de leur population. Des discours qui tiennent pour négligeable le creusement continu, manifeste et accablant des inégalités sociales, qui masquent que ce sont là les effets des « lois du marché » et aussi de politiques délibérées mises en œuvre par les dirigeants des groupes industriels et financiers ainsi que par les gouvernants qui en défendent les intérêts.

L’ouvrage s’adresse donc à ceux et celles qui sentent confusément que nos sociétés restent divisées en classes sociales aux intérêts divergents et même contradictoires, qu’elles sont ainsi le champ d’une intense mais sourde lutte des classes. A ceux et celles qui désirent clarifier et conforter ces intuitions en faisant appel aux notions de classes, de luttes de classes, d’alliances de classes, etc.

A cette fin, l’auteur propose une grille d’analyse marxiste des rapports sociaux de classes qui n’exclut ni des emprunts à des auteurs non marxistes, ni des écarts par rapport à une certaine orthodoxie marxiste. Il vise ainsi à aiguiser la compréhension des enjeux des résistances à la domination et des luttes émancipatrices.

Page deux

L'affiche de la semaine

Dernier article

Living Labs et inclusion: apports du travail social
Lundi 28.04.2025
Par Annika Monney et al.
Pour limiter l’entre-soi dans le domaine de l’innovation et de la durabilité, les laboratoires vivants peuvent utiliser l’expertise du travail social et favoriser l’inclusion des citoyen·nes dans les processus d’idéation.
Choix utilisateur pour les Cookies
Nous utilisons des cookies afin de vous proposer les meilleurs services possibles. Si vous déclinez l'utilisation de ces cookies, le site web pourrait ne pas fonctionner correctement.
Tout accepter
Tout décliner
Analytique
Matomo
Statistiques de visites du site
Sauvegarder