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Santé: les défis de la génération Z pour les formateur·trices 

Vendredi 19.12.2025

Le 26 novembre, la Haute école de santé valaisanne a réuni des praticiennes et praticiens formateurs en soins infirmiers et physiothérapie autour de réflexions sur les enjeux pédagogiques actuels. 

defi genz formateru hessovalais actu reiso 2025 400© HEdS Valais-Wallis

Mieux comprendre celles et ceux avec qui l’on travaille : mercredi 26 novembre, la Haute école de santé de la HES-SO Valais-Wallis a proposé aux praticiennes et praticiens formateurs des filières soins infirmiers et physiothérapie de se retrouver pour une journée visant à interroger plus particulièrement les caractéristiques de la Génération Z, soit celle des personnes nées entre la fin des années 90 et le début des années 2010, déjà largement présente dans les institutions de santé.  

C’est Diego Rinaldi, responsable d’un bureau spécialisé dans le placement et la gestion de carrières en Suisse, qui a tout d’abord présenté les caractéristiques de cette génération. Il a souligné le défi que ces jeunes représentent pour les entreprises d’aujourd’hui en matière d’engagement, de formation et de développement. « Le but était d’éveiller les consciences sur les différences entre les générations, mais aussi de mettre en avant ce qui peut les rassembler et les bases communes sur lesquelles les PF peuvent travailler au quotidien », explique-t-il. 

Ce thème a suscité un vif intérêt parmi les PF présents. Fabienne Rocha Ramos, infirmière praticienne formatrice à l’Hôpital de Sion, souligne : « Cette présentation m’a permis de mieux visualiser les spécificités de chaque génération et de comprendre différemment certaines attitudes observées sur le terrain. ». Gauthier Masson, responsable du centre Movea à Sion et à Saxon, ajoute : « La Génération Z nous pousse à revoir notre manière de communiquer et à justifier davantage nos décisions. Cela remet en question certaines habitudes et nous encourage à réfléchir autrement, de manière plus directe. » 

L’interprofessionnalité au centre de la journée 

Pour plusieurs participant·es, le caractère interprofessionnel de cette édition est une véritable plus-value. Andréa Summermatter, responsable des formations à la clinique lucernoise de Montana, s’en réjouit : « L’idée de réunir les deux filières est très bonne. Dans la pratique, nous collaborons souvent ensemble et ce type de journée favorise vraiment l’interdisciplinarité. On peut apprendre des physiothérapeutes et inversement. » 

Du côté de la physiothérapie, le constat est similaire. Gauthier Masson met en lumière les enjeux communs aux deux professions : « En termes de formation, nous sommes confrontés aux mêmes problématiques. Le partage d’expérience fait vraiment du bien : il permet de mettre en perspective nos contraintes et de bénéficier des avis d’autres professionnel·les. » Pour Loïc Fournier, physiothérapeute dans un cabinet à Sion, ces échanges sont essentiels : « Cela permet de comprendre le fonctionnement ailleurs et d’améliorer le suivi des étudiant·es. C’est précieux de pouvoir partager nos pratiques. » 

L'importance de la collaboration intergénérationnelle 

L’après-midi a débuté par une intervention sur la collaboration intergénérationnelle par Pierre-Olivier Botteron, dont le rôle est de renforcer le leadership individuel et collectif des organisations et de créer des environnements de travail épanouissants. Sa conférence a été suivie par la présentation d’Alexandra Hugo, professeure HES en ressources humaines et responsable du Career Design Center, et Selina Hofmann, assistante à l’Institut Entrepreneuriat et Management. Elles ont abordé les enjeux spécifiques du secteur de la santé et les défis liés à l’onboarding. 

Ces thématiques ont permis d’aborder la manière dont les organisations doivent évoluer, notamment pour intégrer les attentes des nouvelles générations, favoriser la communication et soutenir les équipes dans un contexte en constante transformation. 

Un espace de dialogue apprécié 

Au fil de la journée, les participant·es ont souligné l’importance du réseautage et des échanges informels. « Le moment de networking de midi a été un temps fort », relève Andréa Summermatter. Ce sentiment est partagé par les professionnelles et professionnels des deux filières, pour qui ces rencontres contribuent à harmoniser les pratiques et à renforcer les collaborations. 

(Source : HEdS Valais-Wallis) 

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