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Jeunesse, art, migration, milieu carcéral, rétablissement : la sélection du mois par Amanda Morina et Joëlle Longchamp Reuge porte sur la santé mentale.
La question de la pair-aidance est à la fois simple, parce que sa valeur ajoutée s’impose comme une évidence, et complexe, parce qu’il semble difficile d’évoquer les problèmes soulevés par sa professionnalisation. Les récits et témoignages convergent en une seule voix : le même historique, les mêmes expériences, les mêmes théories sont évoquées. Ce n’est pas sans rappeler les liens qui unissent les patients, ciment social dans la vie quotidienne des unités de soins de psychiatrie, et qui peuvent se transposer dans la vie personnelle, en dehors des temps de soins, créant un tissu étayant et rassurant, celui d’un entre-soi fondé sur le partage d’une expérience commune : la traversée d’une maladie et le chemin du rétablissement. [Avant-propos]
Dans le champ de la santé mentale, les évolutions à l'oeuvre depuis la fin des années 1990 renvoient à l'influence d'une lecture neuro-cognitivo-comportementale de la vie psychique ainsi qu'à une définition de la "bonne" santé mentale en termes adaptatifs. Cet ouvrage se veut un état des lieux de ce champ en mouvement et en tension, au travers de plusieurs prismes tels que le paradigme du rétablissement, l'éclectisme des thérapies psychologiques et leurs réarticulations avec les médicaments, ou encore l'introduction de technologies qui interrogent le nouvel esprit du soin en santé mentale, avec ce qu'il a ou garde de singulier. [4e de couverture]
Cet ouvrage propose un socle partagé sur les connaissances historiques et actuelles - le traumatisme psychique, l'attachement, les données neurobiologiques, les approches thérapeutiques et les réponses éducatives -, illustré par des exemples de dispositifs existants. Il invite à sortir d'un jeu de renvoi à trois (justice, protection, soin) où tout le monde a un peu raison de dire que la responsabilité dépend de l'autre, pour repenser ensemble l'accompagnement et le soin des enfants placés, dans toute leur singularité et leur vulnérabilité. [4e de couverture]
Dans le champ de la santé mentale, le rétablissement semble être une cause entendue. Mais qu’en est-il de la mise en œuvre voire de la compréhension même de ce paradigme ? Adopter des pratiques réellement orientées rétablissement reste une démarche exigeante, qui comporte un élément central, celui de la participation des usagers à tous les niveaux. Comment ancrer concrètement et durablement ce modèle ? Analyses et retours d’expériences. [Avant-propos]
Des troubles anxieux aux conduites suicidaires, les signaux du mal-être psychologique se multiplient chez les jeunes. Ils interrogent la société dans son ensemble. Comment expliquer cette fragilité ? Et surtout, comment y répondre ? [Avant-propos]
Les soins proposés en psychiatrie sont essentiellement basés sur les médications et les psychothérapies, soit des soins de cabinet. Ils laissent parfois un no man’s land qui devrait être relayé par des intervenants de terrain proches de la réalité des patients, de l’action concrète, du mouvement physique et de réapprentissages de vie parfois sommaires. 50 cartes à jouer pour ton rétablissement propose de combler ce vide sous un angle original, éprouvé par l’auteur tant dans son propre parcours de rétablissement que dans plus de vingt années d’accompagnement de jeunes en difficulté. [4e de couverture]
La place des usagers dans l’intervention sociale a connu d’importantes évolutions ces dernières décennies, marquée par une transition vers un modèle plus collaboratif et participatif, où l’écoute des besoins et des singularités des personnes accompagnées est au centre des préoccupations. Les usagers deviennent des partenaires dont l’expertise est reconnue et l’avis pris en compte. Mais les obstacles à franchir pour tendre effectivement vers ce nouveau paradigme sont nombreux et réclament une vigilance constante de la part des professionnels. [Avant-propos]
Les données épidémiologiques le montrent depuis le début des années 2000 : la population carcérale française est composée pour une part importante de personnes avec des troubles psychiatriques graves. Face à ce constat et forts de leur expérience respective de sociologue et de psychiatre en milieu carcéral, Camille Lancelevée et Thomas Fovet mènent l'enquête : pourquoi les prisons françaises semblent-elles devenues des asiles contemporains ? Dans quelle mesure la peine de prison est-elle devenue un temps thérapeutique ? Cet ouvrage interroge les évolutions croisées de la psychiatrie publique et de la justice pénale pour comprendre la réalité complexe des troubles mentaux en prison et l'expérience de celles et ceux qui s'y trouvent confrontés. [4e de couverture]
Les troubles liés au stress et à l'adaptation, les états de stress post-traumatique, les troubles de l'humeur et psychotiques, les troubles anxieux et psychosomatiques, l'usage de substances, les troubles du spectre autistique ainsi que les conduites suicidaires sont des problématiques fréquemment observées parmi les migrants et leurs enfants. De nombreuses études montrent une prévalence et une incidence particulièrement élevées de ces troubles de santé mentale dans cette population. Ce livre s'appuie sur des données provenant de multiples disciplines : cliniques, psychologiques, épidémiologiques, sociologiques, juridiques et anthropologiques. Il plaide pour une approche intégrative et pluridisciplinaire dans l'étude de ces enjeux. [4e de couverture]
D'abord une exposition-parcours, ce livre offre une exploration croisée et approfondie des liens entre la santé mentale, la psychiatrie, les neurosciences et l'art. Il émerge d'une initiative axée sur l'ouverture et la collaboration entre ces divers domaines, dans un monde où les frontières semblent rigides, et invite à repenser les pratiques en psychiatrie et à embrasser un humanisme où l'art et les neurosciences sont pleinement intégrés. En encourageant un dialogue fécond entre les artistes, les praticiens et les chercheurs, les auteurs ouvrent ici de nouvelles voies pour mieux appréhender la complexité de l'expérience humaine et donner un nouvel essor aux pratiques et aux politiques dans le domaine de la santé mentale. [Editeur]
Ce livre décrit quelques principes de base de notre fonctionnement psychologique, en se centrant sur les mécanismes permettant la maîtrise de soi - ou encore régulation de soi ou contrôle de soi. Ce sont des compétences que nous avons tous à disposition, des forces et des capacités que chacun possède en soi, sans en être conscient parfois. Ce livre aidera le lecteur à comprendre le rôle que joue la maîtrise de soi dans la santé mentale, puis donnera des conseils et des outils pour aider tout un chacun, en particulier les enfants et adolescents, à améliorer leur maîtrise d'eux-mêmes et ainsi avoir une santé mentale plus optimale, plus fonctionnelle. [Editeur]
(Sélection réalisée par Amanda Morina, bibliothécaire-documentaliste, et Joëlle Longchamp Reuge, responsable de la bibliothèque)
Bibliothèque de la Haute école de travail social et de la santé Lausanne
Jusqu’au 24 octobre, la HETS Fribourg propose une exposition et diverses activités sur les inégalités à l’âge de la retraite entre personnes issues de la migration et nées en Suisse.