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Les « troubles Dys » sont aujourd'hui au cœur de questions liées à l'apprentissage et plus largement à l'épanouissement personnel, familial ainsi que scolaire puis professionnel et social.
Pour répondre à ces questions, cet ouvrage adopte une démarche scientifique, méthodique et systématique, pour évaluer ces troubles, leurs causes et présenter les réponses à y apporter pour aider les enfants concernés.
Il évoque très largement les Dys-lexie, -calculie, -praxie, -phasie mais aussi l'hyperactivité, la précocité et les troubles dans le spectre de l'autisme. Outil à la fois didactique et pluridisciplinaire, il propose une approche très clinique des pathologies, de leur prise en charge et des thérapeutiques associées et fait le point sur les recommandations récentes dans le suivi de ces troubles.
Ce guide pratique est une aide indispensable pour les praticiens confirmés ou débutants dans leur accompagnement des enfants et familles touchés par ces pathologies.
Depuis 2008, l'ANESM (Agence nationale française de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux) publie des « Recommandations de bonnes pratiques professionnelles ». Censés refléter les savoirs et les pratiques à l'œuvre dans ce secteur, ces documents offrent une représentation administrative de la personne humaine qui conduit à une standardisation des approches et à une remise en cause des fondements de la relation éducative, de l'aide sociale et de la clinique, ainsi que du travail collectif de pensée qui s'y déroule.
L'enfant et l'adulte en difficulté y sont présentés comme des êtres de besoin, non sexués, sans passé, sans passions, sans conflits psychiques et sans inconscient. Les travailleurs sociaux et les soignants y sont décrits comme des êtres sans subjectivité et les relations entre les uns et les autres, comme des liens fonctionnels sans transfert. Or, la prise en compte du désir inconscient est une ouverture essentielle dans le travail éducatif, social et clinique. Cet ouvrage le montre en mettant en regard le discours officiel des « bonnes pratiques » et de nombreuses situations rencontrées dans ces lieux de travail.
Cet ouvrage propose une relance de la réflexion sur ce que veut dire penser, ainsi que sur la conduite des groupes qui rendent possible et fécond le travail de penser avec les autres. De nombreux récits sont donnés au plus près des « observables » à l’oreille ou à l’œil nu.
La formation psychologique par l’expérience du groupe est sans doute un incontournable. Elle conduit à bien des découvertes essentielles qui déniaisent sur soi et les autres. Elle éclaire sur les enjeux inconscients ou non qui entravent la perception des réalités externes ou internes, dont font partie les processus psychiques collectifs et cognitifs et pas seulement socioaffectifs, auxquels chacun contribue, à son insu ou non.
L’auteur est directeur de recherche et professeur émérite de psychopathologie sociale clinique de l’Université Paris Nanterre.
Qu'y a-t-il au bout du bout de la dépendance ? Un être éminemment vulnérable qui, sans le secours de ses semblables, ne pourrait tout simplement pas vivre tant ses besoins sont étendus. Il ne peut bien souvent ni manger, ni se laver, ni s'habiller seul. Les déformations de son corps et ses paralysies l'empêchent de se mouvoir, les états douloureux et les anxiétés le renferment sur lui-même, l'absence de langage verbal ne lui laisse aucune possibilité de parler en son nom.
Loin de tout angélisme, Frédéric Blondel et Sabine Delzescaux s'attachent à comprendre pourquoi les personnes polyhandicapées font si souvent l'objet d'une perception négative. Ils montrent que l'altérité radicale est toujours une altérité menacée si elle n'est pas, ou plus, identifiée comme relevant de l'humaine condition. Accompagner les personnes polyhandicapées dignement, en les prenant en compte et non plus seulement en charge, suppose d'en apprivoiser l'étrangeté et de surmonter les sentiments ambivalents qu'elles ne manquent pas de susciter.
À travers les multiples entretiens réalisés avec des aidants, soignants et proches, les auteurs démontrent que, malgré tout, aux confins de la grande dépendance, il y a une personne qui est aussi un sujet au sens plein du terme.
Depuis quelques décennies, de nombreuses recherches consacrées à la santé des adolescents ont fait appel aux notions de « comportements à risque » avant que n'apparaisse la figure des jeunes « incasables » puis dits « à difficultés multiples ». Mais ces jeunes seraient-ils si « incasables » que cela ?
Cet ouvrage tente d'affiner et de formaliser les processus qui fondent la résilience chez des adolescents ayant subi précocement un traumatisme de maltraitance.
L'auteur met en évidence que la résilience peut s'opérer grâce aux vertus de la parole et de la narration et, à cet effet, démontre comment utiliser des outils permettant d'organiser cette mise en mots de la souffrance : récit de vie, génogramme, échelle de mesure permettant d'évaluer le processus que le jeune met en œuvre pour aller de l'avant après un traumatisme. De nombreux cas cliniques illustrent la démarche.
Ce livre s'adresse à l'ensemble des professionnels accompagnant des adolescents en souffrance : travailleurs sociaux, psychiatres et psychologues, personnels scolaires, magistrats, etc. Il apporte cadre de référence et outils qui aideront à une meilleure transformation du vécu traumatique en un « mal-heureux ».
À l'heure où l'innovation sociale est admise dans les politiques publiques, labellisée, considérée comme un remède miracle, l'ambition de ce livre est de rendre visible le travail que réalisent au quotidien les associations. En effet, dans le domaine trop souvent négligé des services à la personne, elles expérimentent et mettent en œuvre des initiatives dans une perspective de cohésion sociale et d'émancipation. Au plus près des citoyens, elles témoignent d'une réelle capacité à engager des changements d'ordre sociétal, culturel et environnemental.
À partir d'une étude réalisée auprès de structures adhérentes à la fédération Adessadomicile émergent des réflexions transversales sur les enjeux de l'innovation sociale, prise entre démocratie solidaire et instrumentalisation. Sans éluder les ambiguïtés ou les faiblesses repérées, l'ouvrage s'inscrit dans l'analyse de la pratique afin de situer le périmètre de transformation induit par l'innovation sociale.
Cet ouvrage propose une approche criminologique de la délinquance sexuelle qui non seulement nous oblige à revisiter certaines de nos croyances, mais également remet en question une vision plus traditionnelle du phénomène proposée par la psychiatrie, la sexologie et la psychologie. L'auteur met en lumière les mythes, les croyances erronées et les conclusions hâtives responsables des dérives idéologiques, populistes et cliniques concernant la délinquance sexuelle ainsi que la réaction et les réponses socio-légales envers ce phénomène. Appuyé par la recherche scientifique, il remet en question plusieurs présupposés, notamment :
Qu'est-ce que la pleine conscience ? Comment méditer ? Quels sont les résultats de recherches qui en évaluent les bienfaits ? Ces questions ont déjà fait l'objet de publications, mais les liens entre la pleine conscience et la pratique clinique n'ont jamais été abordés dans un ouvrage en langue française. Voici donc le premier livre francophone à s'intéresser à la pleine conscience et à son application dans différents contextes thérapeutiques et éducatifs. Comment la pleine conscience peut-elle favoriser le savoir-être de l'intervenant ? Quels en sont les fondements théoriques ? Comment les approches thérapeutiques actuelles intègrent-elles la pleine conscience ? Comment utilise-t-on la pleine conscience en contexte thérapeutique (auprès de personnes souffrant d'anxiété, de traumas, de difficultés sexuelles, de déficit cognitif ou de problèmes de santé mentale) ou éducatif (dans les écoles, en pédiatrie sociale ou à l'université) ? Ces questions sont abordées dans ce nouvel ouvrage qui s'adresse aux intervenants, aux chercheurs et aux étudiants qui s'intéressent à la relation d'aide.
La culture a-t-elle une visée émancipatrice ? Le sport favorise-t-il le lien social ? L'art est-il autonome et détaché de toute contingence sociale, économique et politique ? Les loisirs permettent-ils aux travailleurs d'accéder à la culture dominante par l'éducation, ou sont-ils le lieu de l'élaboration d'une culture populaire singulière ?
En déclinant le concept d'agir culturel tout au long de cet ouvrage, Lionel Arnaud replace ces questions à l'aune des mobilisations qui - depuis la Révolution française jusqu'à la proclamation internationale des droits culturels, en passant par la « politique des loisirs » du Front populaire et la rupture qu'a finalement représentée la création d'un ministère des Affaires culturelles en 1959 - ont peu à peu façonné les enjeux culturels contemporains et la manière dont les professionnels de l'art et du sport les appréhendent aujourd'hui.
Une épopée qui recoupe l'histoire de la lutte des classes, l'histoire culturelle, intellectuelle et politique des XIXe et XXe siècles, mais que Lionel Arnaud prend soin de replacer dans les enjeux contemporains en appréhendant l'agir culturel comme un dispositif à la fois matériel, technologique, symbolique et relationnel, de façon à rendre compte de son caractère malléable et multipositionné.
« Ce récit, c'est le journal de bord d'un éduc' à la masse, errant dans les murs d'une institution psychiatrique à la recherche de lui-même, coursé par une présumée double identité, cherchant des réponses là où il semble n'y avoir que des questions, et trouvant des questions là où il n'y a peut-être que des réponses... Ce sont les chroniques d'un usager fraîchement usé à la quête du renouveau, dans un microcosme substantiel où la norme est une marginale, et où l'Autre est un petit bout de Soi. C'est l'histoire d'un éduc-à-terre, au Projet d'Accompagnement Inhabituel, qui s'écrit, en s'écriant, et qui s'écrie, en s'écrivant... »
Sélection effectuée par Loïc Diacon, Infothèque de la HETS Genève