Go Top

Mars 2016 : détour dans les bibliothèques

JPEG - 10.1 ko

Bourg, D. & Papaux, A. (dir). (2015)
Dictionnaire de la pensée écologique
Paris : PUF. 1088 p.

Ce dictionnaire ne se limite ni à l’écologie politique, ni à l’écologie scientifique, ni à l’écologisme, mais rassemble au contraire toutes les réflexions, les constructions conceptuelles et les pistes d’action que peuvent inspirer l’état de la planète et le fonctionnement de la Biosphère. Il embrasse donc un spectre très large de disciplines et de collaborateurs, tirant le meilleur parti de l’hybridation, propre à la pensée écologique, des domaines naturels et sociaux interprétés à la lumière des sciences dures et des sciences humaines. 357 articles écrits par 260 auteurs


 

JPEG - 15 ko

Cecchini, A. (2015)
Intimités amoureuses à l’ère du numérique : le cas des relations nouées dans les mondes sociaux en ligne
Neuchâtel : Alphil-Presses universitaires suisses. 350 p.

Internet et les mondes sociaux en ligne sont devenus de véritables médiateurs des intimités contemporaines. Le présent ouvrage est le fruit de quatre années d’enquête sur Second Life, dispositif qui propose de vivre une « seconde vie » dans un univers virtuel développé par les utilisateurs. Il plonge dans les usages de cette plateforme pour comprendre l’expérience de ceux qui disent y vivre une relation amoureuse. À travers l’analyse des pratiques et récits des internautes ainsi que de la plateforme elle-même, deux questions sont explorées : Comment les outils communicationnels participent-ils à l’organisation des échanges intimes ? Qu’est-ce que ces relations révèlent de l’expérience amoureuse d’aujourd’hui ? Cette approche met en lumière la diversité et l’ambiguïté des intimités contemporaines.


 

JPEG - 6.7 ko

Le Breton, D. (2015)
Disparaître de soi : une tentation contemporaine
Paris : Ed. Métailié. 208 p.

Il arrive que l’on ne souhaite plus communiquer, ni se projeter dans le temps, ni même participer au présent ; que l’on soit sans projet, sans désir, et que l’on préfère voir le monde d’une autre rive : c’est la blancheur. La blancheur touche hommes ou femmes ordinaires arrivant au bout de leurs ressources pour continuer à assumer leur personnage. C’est cet état particulier hors des mouvements du lien social où l’on disparaît un temps et dont, paradoxalement, on a besoin pour continuer à vivre. Voilà qu’après les signes d’identité, c’est cette volonté d’effacement face à l’obligation de s’individualiser, c’est la recherche d’un degré a minima de la conscience, un “laisser-tomber” pour échapper à ce qui est devenu trop encombrant, qui montent.


 

JPEG - 8.4 ko

Marquis, N. (dir.). (2015)
Le changement personnel : histoire, mythes, réalités
Auxerre : Sciences humaines éd. 271 p.

« Deviens ce que tu es ! » Attribuée au poète grec Pindare et reprise par de nombreux auteurs, cette formule condense la vulgate du changement personnel. Entre souci d’épanouissement personnel et culte de la performance, cette mouvance recouvre tout à la fois un nouveau style d’existence socialement valorisé, un marché colossal qui possède ses experts, et une norme. L’esprit du temps nous invite à ne jamais être pleinement satisfait de ce que nous sommes, de ce que nous vivons  : « choisir sa vie  », « changer sa vie  » sont des expressions qui sonnent comme des promesses mais aussi des injonctions. Qu’est-ce qu’une « vie bonne  » ? Qu’est-ce que « bien vivre  » et comment y parvenir ? Entre histoire, mythes et réalités, ce livre permet de mieux saisir les tenants et aboutissants de ce phénomène massif.


 

JPEG - 10.8 ko

Moro, M.R. (dir.). (2015)
L’adolescent créatif face aux malaises de la société
Paris : Armand Colin. 350 p.

Plus la société est en crise, plus la contrainte qui pèse sur les adolescents est grande : on ne pourrait plus se permettre de rêver, d’essayer, de croire en ses capacités, d’inventer d’autres mondes possibles. Et si c’était le contraire, à savoir que plus le monde est difficile, plus il faut miser sur cette période de transition adolescente où la créativité est telle qu’effectivement, tout est possible, tout peut se transformer… tout peut advenir ?

Sous l’égide de la Maison de Solenn (Paris), des spécialistes de l’adolescence partagent leurs savoirs cliniques et leurs expériences. Ils analysent les malaises de nos sociétés et en montrent les effets sur les adolescents et sur nos manières de les éduquer, de les soigner, de les aimer. L’adolescence en quête d’idéal reste une réalité d’aujourd’hui qu’il faut entendre comme telle. Il nous faut faire le pari de la créativité. C’est le parti pris contemporain et fraternel de cet ouvrage collectif.


 

JPEG - 11.3 ko

Ogden, P., Minton, K. & Pain, C. (2015)
Le trauma et le corps : une approche sensorimotrice de la psychothérapie
Louvain-la-Neuve : De Boeck. 495 p.

Le corps, pour une foule de raisons, a été mis de côté dans les thérapies basées sur la parole. L’approche sensorimotrice se concentre sur le corps et ce qu’il nous dit. Pourtant, les implications profondes de l’expérience traumatique sur les réactions sensorimotrices sont bien connues : les images intrusives, les sons, les odeurs, les sensations corporelles, les tensions, les douleurs physiques et les engourdissements, tout comme la nécessité d’une approche holistique centrée sur le corps. Toutefois, les prises en charge thérapeutiques conventionnelles excluent encore souvent la dimension corporelle, portées par la conviction que le changement ne s’opère qu’à travers l’expression narrative.

Intégrant les théories et techniques traditionnelles de la thérapie narrative à la psychothérapie corporelle, Pat Ogden et ses collègues y présentent une avancée spectaculaire dans le traitement du trauma et expliquent comment utiliser concrètement les mouvements et les sensations de son corps pour aider à guérir les blessures du trauma.


 

JPEG - 10.2 ko

Orfeuil, J.-P. & Ripoll, F. (2015)
Accès et mobilités : les nouvelles inégalités
Gollion : Infolio. 211 p.

Jean-Pierre Orfeuil et Fabrice Ripoll livrent ici leurs analyses croisées sur les liens qu’ils font entre inégalités sociales et inégalités de mobilité ou d’accès. Jean-Pierre Orfeuil aborde la question par les capacités d’accès aux ressources et aux territoires, pour traiter ensuite des conséquences des difficultés de mobilité sur les inégalités sociales, à l’échelle des individus et des territoires. Fabrice Ripoll de son côté plaide pour une approche de la mobilité comme construction sociale, dresse un tableau des formes de contraintes inhérentes aux déplacements, et conclut sur les stratégies de résistance aux déplacements.


 

JPEG - 9.2 ko

Pahud, S. (2016)
Lanormalité : essai
Lausanne : l’Age d’homme. 326 p.

Qui ne s’est jamais demandé comment trouver la « bonne » place dans un monde aussi normé que le nôtre ? Qui ne s’est jamais demandé s’il était « comme il faut » ou « comme les autres », en d’autres termes, « normal » ?

Dans Lanormalité, Stéphanie Pahud analyse les rapports entre normes, discours et identité. L’essai fait dialoguer de nombreuses voix. Plusieurs linguistes, un sociologue, un chercheur en neurosciences cognitives, un artiste, un avocat et un médecin y synthétisent leur conception des normes. Une trentaine de personnalités y questionnent par ailleurs leur propre normalité.


 

JPEG - 11.4 ko

Praz, A.-F., Avvanzino, P. & Crettaz, R. (2016)
Enfants placés à l’Institut Marini de Montet (FR) : discriminations, maltraitances et abus sexuels
Fribourg : [s.n.]. 120 p.

Le 26 janvier 2016 s’est tenue à l’Evêché de Lausanne, Genève et Fribourg une conférence de presse destinée à présenter les résultats de l’étude sur les abus sexuels et maltraitances commis à l’époque à l’Institut Marini, un institut catholique situé à Montet-Broye. Cette étude, indépendante, a été mandatée par Mgr Morerod en janvier 2015 suite à la découverte de documents dans les archives de l’évêché. Elle a été confiée à trois chercheurs et chercheuses. Comment devient-on enfant placé à Marini ? Comment se déroule la vie quotidienne ? Sur les abus sexuels, le rapport présente les récits des témoins, les lacunes des sources et le silence des victimes. Il analyse aussi les ressources des personnes pour survivre et se reconstruire.

Télécharger la publication en format pdf


 

JPEG - 9.2 ko

Sarnin, P. [et al.]. (dir.). (2015)
Santé et bien-être au travail : des méthodes d’analyse aux actions de prévention
Paris : L’Harmattan. 315 p.

Cet ouvrage rend compte de recherches relatives au développement du bien-être psychologique en milieu de travail. Il permet de renouveler les approches du stress au travail et des « risques psychosociaux » en développant des approches critiques des cadres conceptuels et des techniques d’investigation de ce domaine, mais aussi en examinant l’efficacité et les conséquences d’un certain nombre de dispositifs mis en place dans les organisations pour favoriser le développement du bien-être au travail.


 

JPEG - 11.7 ko

Collectif
Les stagiaires, des exploitables ou des éducables ? (2016, janvier)
Revue [petite] enfance, 119, 6-69

Dans certaines institutions, elles et ils passent sans bruit, comme une personne en plus pour faire ce à quoi l’on renonce d’habitude. Ce surnuméraire ne coûte pas cher et mange si peu de pain. Dans d’autres lieux, on a le souci de prendre la stagiaire comme une future collègue désireuse d’apprendre et d’appartenir à un métier. On y prend au sérieux l’intelligence de l’apprenante et l’on entend ses critiques qui peuvent être parfois difficiles à avaler. Il y aurait donc des institutions apprenantes et des institutions profitantes. Il arrive assez souvent que l’on pratique les deux genres en même temps, un zeste de profit pour une couche d’« apprenance ». La difficulté majeure reste toujours de reconnaître qu’il existe aussi des institutions « imbécilisantes ».


 

Sélection effectuée par Catherine Finsterwald, Centre de documentation de la Haute école de travail social et de la santé - EESP – Lausanne

Site internet Bibliothèque

L'affiche de la semaine

Dernier article

Seniors et soignant·es, sources d’innovation
Jeudi 12.12.2024
Par Sophie Boucard-Magand et al.
Dans le domaine des gérontechnologies, le «secutel» représente un moyen de soutien du maintien à domicile. Un projet participatif incluant seniors, proches et professionnel·les ambitionne de moderniser ce service.