Go Top

Le regard biaisé de la société sur le vieillissement

Mercredi 27.12.2017
  • N°4/2017, Revue spécialisée Curaviva, Association des homes et institutions sociales suisses, 36 pages.

Ce remarquable numéro de Curaviva interroge le regard de la société actuelle sur le vieillissement.

CoverLes médias mettent en valeur des nonagénaires en bonne santé tant physique qu’intellectuelle (le magnifique Jean d’Ormesson par exemple), des personnes performantes et rentables, voire hyperactives et stressées comme il se doit afin d’être reconnues en tant que membres à part entière de notre société. Qu’en est-il des autres personnes âgées, atteintes dans leur santé et en perte d’autonomie ? Dans un très bel entretien de ce numéro, le philosophe Bernard Schumacher explique combien la société se focalise rarement sur les personnes elles-mêmes mais sur ce qu’elle considère comme vie «réussie», oubliant la dignité élémentaire de tout être humain.

D’autres articles du numéro abordent les raisons pour lesquelles notre société ne veut pas vieillir ou le marché de l’«or gris» avec des retraités friands de consommation, en particulier culturelle. Une étude redit combien il appartient à chacun de retarder le «déclin» avec les trois classiques injonctions à se bouger, manger équilibré et adopter une attitude «adéquate» face à la vie.

A noter que cette revue spécialisée a, pour la dixième année consécutive, obtenu le label «Q-Publication 2018» de l’association Médias suisses. Ce label de qualité est décerné aux médias spécialisés qui font preuve d’une grande qualité rédactionnelle et de transparence vis-à-vis de leurs annonceurs.

Commandes et abonnements à la revue spécialisée Curaviva en ligne. Le contenu du numéro est librement disponible en version numérique trois mois après la parution de la version papier


En savoir plus 

L'affiche de la semaine

Dernier article

Un cadre approprié sur la voie de l'autonomie
Lundi 22.04.2024
Par Marie-Thérèse Hofer, Beatrice Knecht Krüger et Natascha Marty
Le passage vers la vie d'adulte s’avère exigeant pour les jeunes qui grandissent en institution ou en famille d'accueil. Pour leur offrir l’égalité des chances et des droits avec leurs pair·es, des adaptations structurelles sont nécessaires.