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Bonjour,
Je viens de lire votre article tout en faisant des recherches sur internet et je vous dit MERCI ! En effet, je suis actuellement référente sociale dans un immeuble de 21 appartements adaptés avec encadrement à La Chaux-de-Fonds. Je suis présente tous les matins ainsi que le jeudi après-midi. Malheureusement notre travail est bien trop peu reconnu, surtout l'aspect prévention et promotion de la santé, le maintien de l'autonomie et de l'autodétermination. Cette année, j'ai accompagné et soutenu plusieurs locataires avec un âge très avancé (augmentation des besoins en lien avec une augmentation des pertes et une augmentation des polymorbidités ainsi que bien souvent des capacités d'adaptation réduites). Mais je dois dire que je gère et coordonne aussi les besoins des familles dans ces situations très fragiles.
Ce que je trouve difficile, c'est le manque d'espace pour parler — échanger entre professionnels mais aussi le manque de reconnaissance salariales (pas de CCT). Peut-être avez-vous des pistes de réflexions à me proposer. Et peut-être connaissez-vous un espace pour échanger en lien avec cette nouvelle profession qu'est la référente sociale.
D'avance merci, très cordialement,Isaline Rochat
J'ai pris connaissance avec plaisir de l'interview de Mme Isabelle Fisher sur la récente évaluation par le GREVIO des politiques suisses en matière de lutte contre la violence envers les femmes. En tant que membre du GREVIO, je suis heureuse de voir que notre travail est repris et commenté par les professionnelles de notre pays. Toutefois j'estime que les ressources financières restreintes dédiées à la lutte contre les violences faites aux femmes en Suisse, n'impacte pas que le soutien aux ONG mais bien l'ensemble des politiques publiques dans notre pays.
Pour assurer une formation convenable de tous les professionnel·le·s, concernés, il faut une volonté politique et des moyens financiers importants, de même que pour mener une campagne nationale de sensibilisation ou équiper toutes les régions de centres d'accueil. Lors de la lutte contre l'épidémie de VIH/sida dans les années 90, les financements d'envergure alloués par le Confédération ont permis à la Suisse de mener une campagne exemplaire qui a porté ses fruits. Il serait souhaitable que des ressources au moins aussi importantes, soient attribuées à la lutte contre « l'épidémie » que représente la violence contre les femme, les enfants et la violence domestique.
Dr Marie-Claude Hofner, membre du GREVIO
Bonjour à vous tous,
Pour témoigner à votre partage fortement intéressant, je me permets de mettre en avant l'éducation et la discipline en rapport avec l'argent et nos petits avec leurs yeux grands ouverts. Petits, nos enfants sont des éponges et c'est quand ils sont petits que l'apprentissage est préférable. Quand on doit dépenser, nous devons réfléchir comment diminuer le total à la caisse et c'est très compliqué quand il y a peu d'argent pour le budget de nourriture. Pour les enfants qui ont la chance d'apprendre à économiser de l'argent avec leurs parents, ceux-ci sont des chanceux, mais pas tous les enfants ont cette chance. Les enfants des années 70 sont les enfants des premiers parents divorcés livrés à eux-mêmes à la sortie de l'école. Aujourd'hui, nous pourrions faire mieux en mettant une période scolaire par jour pour l'apprentissage de l'argent. En espérant que mon idée grandira peut-être?
Laura Martin,Monthey
Bravo pour cette recherche qui permet de mettre à jour un système « d'exploitation » des stagiaires dans le domaine de la petite enfance. Il serait intéressant que quelqu'un croise ce travail avec ceux de Lynn Mackenzie pour déterminer à qui profite ce recours abusif à des stagiaires (ou le fait de les encadrer insuffisamment). Aux collectivités peut-être, mais certainement encore plus à l'économie privée qui profite pleinement des crèches, sans participer de manière suffisante à leur financement, dans le Canton du Jura en tout cas (réf. volonté exprimée en 2012 et jamais réalisée du Service de l'Action Sociale d'aller chercher 1 mio de francs auprès des entreprises privée pour financer les crèches).
J'espère que ce travail sera largement diffusé, qu'il va permettre une prise de conscience et des changements. Par ailleurs, il serait intéressant d'aller voir dans d'autres domaines du travail social et de la santé ce qu'il en est en matière de stages...
Silvère Ackermann, travailleur social et ancien conseiller communal en charge de la maison de l'enfance de la commune de Courroux
Malheureusement Lilo fait partie de ces moteurs de recherche qui, comme le démontre Frédéric Bordage dans ses livres « Sobriété numérique : les clés pour agir » (Éditions Buchet/Chastel) et « Tendre vers la sobriété numérique » (Éditions Actes Sud), ne sont pas des moteurs mais de simples habillages des résultats de recherche, en l'occurrence de Microsoft Bing. Ainsi, au lieu de réduire l'impact écologique, Lilo l'augmente par l'ajout de ses propres serveurs, bureaux et autres infrastructures. Frédéric Bordage va jusqu'à dire que c'est du pu greenwashing.
Ceci étant, pour faire cette petite recherche sur Lilo, j'ai gagné 3 gouttes d'eau que je me suis empressé de donner à la Fondation Relais Enfants Parents Romands.
Alain Rihs, Lussy-sur-Morges
Ode à la résilience et à l’espoir, Houria raconte la reconstruction d’une jeune danseuse, entourée d’une communauté de femmes, à la suite d’une agression. A voir en Suisse romande.