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Publication / La participation sociale et politique au quotidien

Jeudi 26.06.2014

La participation sociale et politique au quotidien

Sous la direction de Marc Breviglieri, Haute école spécialisée de Suisse Occidentale ; Stéphanie Gaudet, Département de sociologie et d’anthropologie Université d’Ottawa, Lien social et Politiques N°71, 2014, Montréal, 245 pages.

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Au sommaire :

  • Les nouveaux canaux d’expression publique de l’arrière-scène participative
  • L’émergence d’un sens critique et politique devant l’intolérable
  • Les figures de la solidarité quotidienne pour prendre en charge l’intolérable et la différence
  • Les ambivalences participatives

Extraits de l’introduction - Ce numéro propose d’analyser la diversité et la complexité des dimensions sociales de l’expérience de participation vécue par les individus dans leur quotidienneté. Le défi était de présenter une diversité de formes participatives afin de lever le voile sur des pratiques que l’on pourrait difficilement qualifier de politiques, mais qui méritent une analyse attentive afin de comprendre notre univers social et l’émergence de rapports politiques contemporains. (…)

On se propose d’appeler « arrière-scène participative » cet ensemble diffus de phénomènes qui ressortent à la fois des conditions de possibilité de la participation politique et sociale et qui en sont souvent l’antichambre. Il nous paraît d’autant plus important de comprendre ces expériences quotidiennes dans le contexte contemporain où l’injonction à la participation semble être devenue l’apanage des gouvernements démocratiques occidentaux, comme celui des organismes qui structurent le développement international. (…)

L’appel aux pratiques participatives se fait entendre, bien en deçà des déficits avérés de la démocratie participative, dès qu’un défaut de communication mine le vivre ensemble ou que l’apathie du citoyen ordinaire présente une menace pour l’intégration dans un espace commun. Dans leurs vies quotidiennes, les personnes expérimentent ainsi plusieurs médiations non étatiques où l’on observe une déprofessionnalisation de la politique qui suppose l’émergence de ces « arrière-scènes » participatives.

Revue Lien Social et Politiques