Go Top

«Investir dans la protection sociale», de J.-M. Bonvin et al.

mercredi 03.05.17
  • Investir dans la protection sociale - atouts et limites pour la Suisse
  • Reformieren durch Investieren? Chancen und Grenzen des Sozialinvestitionsstaats in der Schweiz
  • Jean-Michel Bonvin et Stephan Dahmen (Hrsg./dir.), Zurich : Editions Seismo, 2017, 144 pages

BonvinLe paradigme de l’État d’investissement social se présente comme une stratégie de réforme pour relever les défis posés à l’État social. En réponse aux critiques néolibérales de l’État-providence keynésien, il propose de réorienter les dépenses sociales en investissant dans la formation et le développement du capital humain. Au travers de mesures d‘activation visant l’amélioration de l’employabilité et de politiques familiales favorisant la disponibilité pour l’emploi, c’est une nouvelle conception de la politique sociale comme facteur productif qui prend forme. Forme qui est ici examinée et débattue par une sélection de contributions de spécialistes suisses et internationaux. L’ouvrage fournit des analyses et des réflexions critiques tant sur les fondements idéologiques que sur les implications pratiques de la stratégie de l’investissement social.

Jean-Michel Bonvin est professeur de sociologie et de politique sociale à l’Institut de démographie et socioéconomie de l’Université de Genève. Ses recherches portent sur les transformations contemporaines des politiques sociales et de l’emploi et sur l’innovation organisationnelle dans le secteur public.

Stephan Dahmen est chargé de recherche à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Bielefeld. Ses recherches portent sur la transition de l’école au marché du travail, la sociologie de la jeunesse et l’aide à l’enfance et à la jeunesse.

Lire la recension de cet ouvrage sur le site du PNR LIVES

 

Seismo

L'affiche de la semaine

Dernier article

Service éducatif en pédiatrie: humaniser l’hôpital
Au 11e étage du bâtiment hospitalier au CHUV, les patient·es de pédiatrie qui effectuent de longs séjours peuvent être en proie à la solitude et à l’ennui. Une équipe d’éducateur·trices s’applique à répondre à ces souffrances.