Go Top

Publication OBSAN / « La santé psychique en Suisse »

Vendredi 09.12.2016

La santé psychique en Suisse

Daniela Schuler, Alexandre Tuch, Nathalie Buscher, Paul Camenzind ; monitorage 2016 ; Obsan Rapport 72, Neuchâtel, 80 pages.

JPEG - 13.2 ko

Comment la santé psychique de la population suisse a-t-elle évolué au cours des dernières années ? Quels sont les groupes de population particulièrement touchés par les problèmes psychiques ? Qu’en est-il des suicides ?

Le quatrième rapport de l’Obsan sur le monitorage de la santé psychique en Suisse renseigne sur l’évolution de la santé psychique, les facteurs de protection et de risque ainsi que le recours aux soins. Il traite également de questions spécifiques comme l’invalidité, les mesures de contrainte en psychiatrie, les suicides ou les coûts, et donne un aperçu actuel de la santé psychique de la population suisse sur la base de différentes sources de données.

Quelques résultats :

  • Environ 60% de la population suisse se sentent pleins d’énergie et de vitalité. Les hommes, les personnes âgées et les personnes bien formées ont plus fréquemment ce sentiment que les femmes, les jeunes et les personnes peu formées.
  • Il y a de nettes différences aussi entre les régions : davantage de personnes disent se sentir pleines d’énergie et de vitalité en Suisse alémanique qu’en Suisse latine.
  • Près de 5% des personnes interrogées en Suisse estiment avoir des problèmes psychiques importants et environ 13% des problèmes psychiques moyens. Ces chiffres indiquent l’existence probable de troubles psychiques chez 18 personnes sur 100. Les femmes font état de problèmes psychiques nettement plus souvent que les hommes, et les personnes peu formées plus souvent que les personnes bien formées. C’est au Tessin et dans la région lémanique que les personnes interrogées disent le plus fréquemment avoir des problèmes psychiques.
  • Parmi les personnes interrogées, 30% font état de symptômes dépressifs. Environ 2% des femmes et des hommes font état de symptômes (assez) sévères. On peut estimer que les troubles de ces personnes correspondent très probablement au tableau clinique caractérisé de la dépression. À noter que la fréquence réelle des symptômes de dépression sévère pourrait bien être sous-estimée du fait de la méthode d’enquête utilisée (enquête téléphonique et écrite auprès de personnes vivant dans un ménage privé, pas d’enquête dans les établissements médico-sociaux et dans les homes).

Le rapport en ligne

L'affiche de la semaine

Dernier article

L’interdisciplinarité, évolution incontournable
Lundi 25.03.2024
Par Yves Couturier et Jean Marcxime Chery
L’expansion de la collaboration interprofessionnelle s’inscrit comme un indice d’une transformation profonde des systèmes de santé et de services sociaux. Apport théorique et réflexif.