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Créer des réseaux de formation et investir dans celle-ci devrait permettre de mieux faire face aux demandes, selon l’organisation faîtière suisse du monde du travail du domaine social.
La conférence spécialisée de Savoirsocial, l’organisation faîtière suisse du monde du travail du domaine social, qui s’est tenue en octobre dernier, a relevé que la branche avait jusqu’à présent trop peu investi dans la formation, avec pour conséquence des problèmes de recrutement de personnel qualifié.
Selon elle, l’accent ne doit pas être uniquement mis sur la quantité, mais aussi sur la qualité de la formation. Des études montrent que les personnes qui en sont satisfaites ont plus de chances de rester dans la branche que celles qui ne le sont pas. La qualité de la formation est donc un facteur central pour le maintien du personnel.
Pour Fränzi Zimmerli, directrice de la faîtière, « La qualité est influencée par les formateurs·trices dans la pratique et dans les écoles. Ces rôles ont beau être importants, les ressources nécessaires manquent dans la pratique (...) Des offres de qualification existent, mais le temps, l’argent, l’estime et parfois aussi les personnes adéquates font défaut. Tout le monde s’accorde sur la nécessité́ de mesures politiques fondamentales pour obtenir des changements durables à long terme. La création d’associations de formation du côté des entreprises a été évoquée comme éventuelle solution à moyen terme. Cela permettrait d’exploiter des synergies utiles. »
(Savoirsocial/YT)