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Le 31 octobre à Lausanne, le Réseau Café-récits propose une rencontre thématique consacrée à l’exploration du lien entre récit de soi et bien-être psychique.
Estime de soi, sentiment d’appartenance, efficacité personnelle, participation sociale,… Si les cafés-récits n’ont pas de vocation thérapeutique, leurs effets sur la santé psychique sont bénéfiques. Se raconter permet de prendre de la distance par rapport à sa propre histoire, de trouver du sens au fil de son existence, de considérer le passé sous un nouveau jour. Tisser des liens entre passé et présent fait prendre conscience du chemin parcouru et, peut-être, invite à envisager l’avenir différemment.
Le récit de vie peut avoir un pouvoir transformateur, car il sort la personne d’un statut dans lequel la société l’a réduite ; elle retrouve ses racines, ses repères, son identité. Dans les cafés-récits, écouter est aussi important que raconter : les histoires se font écho et renforcent ainsi le sentiment d’appartenance.
Evelyne Mertens et Anne-Marie Nicole
Pour son dernier rendez-vous de la saison, le cycle de « Midis de la recherche » de la HETS Genève explore, le 24 mai à 12h15, les enjeux, les opportunités et les limites de la décolonisation du travail social.