Projection et discussion «Déconstruire la domination adulte»

Les jeunes sont souvent perçu·es comme des êtres « en devenir », justifiant leur exclusion des sphères de décision. Ces rapports de domination, invisibilisés, pèsent encore plus lourdement sur les jeunes LGBTQIA+.

Selon des statistiques françaises, en 2020, plus de 90% des violences signalées contre des enfants étaient commises par des membres de la famille proche. Cette domination est particulièrement pesante pour les jeunes LGBTQIA+, dont les identités de genre ou orientations sexuelles sont souvent mises en doute. Ne devrions-nous pas plutôt nous fier aux jeunes dans leur capacité d’auto-détermination ? Repenser les institutions, c’est ouvrir la voie à une société où elles et ils sont considéré·es comme des acteur·rices politiques à part entière.

Cette discussion s’inscrit dans le cadre de la 23e édition du Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH). Elle est précédée par la projection en première internationale de Queer Camp, des réalisateurs néerlandais De Lucas van der Rhee et Chris Westendorp. L'un des deux réalisateurs participera d'ailleurs à la discussion.

Cet événement est co-présenté avec le Service Agenda 21 – Ville durable de la Ville de Genève et l'Observatoire des politiques de l’enfance, de la jeunesse et de la famille (OPEJF, HETS-Genève / HEdS-Genève)

Discussion

• Gabrielle Richard, sociologue et directrice de la recherche au GRIS-Montréal
• Carolina Gonzalez, activiste et vidéaste, créatrice de La Carologie
• Pierre Niedergang, docteur et enseignant en philosophie
• Karine Espineira, sociologue (en visioconférence)

Modération

Kaoutar Harchi, autrice et sociologue, coordinatrice de l’OPEJF (HETS-GE / HEdS-GE)

Synopsis Queer Camp

Faas, Fano, Jeroen et Finley participent à un camp d’été dédié aux personnes queer. Dans une ferme aménagée en camping, 65 adolescent·es venu·es des quatre coins du pays confrontent leurs émotions et leurs désirs. Entre discussions de groupe et ateliers de développement personnel, ces jeunes apprennent à mieux s’accepter et à cultiver l’amour de soi. Mais leurs échanges et la reconnaissance réciproque atteignent une profondeur inattendue, bien au-delà de leurs attentes.

Le film est également projeté le lundi 10 mars à 18h45 au Grütli.