Adolescence et consommation de substances
Repérage, évaluation et accompagnement
Public concerné
Professionnel·le·s souhaitant acquérir des connaissances de base et réfléchir sur la thématique de la consommation de substances à l’adolescence, notamment : éducateur·trice·s, enseignant·e·s, médiateur·trice·s scolaires, assistant·e·s sociaux·ales, professionnel·le·s de l’insertion, travailleur·euse·s sociaux·ales de proximité, animateur·trice·s socioculturel·le·s, infirmier·ère·s, médecins, psychologues ou collaborateur·trice·s de services d’urgence, de justice ou police.
Enjeux
La consommation de psychotropes et d’alcool fait souvent partie des expérimentations de l’adolescence. Elle est la plupart du temps associée au plaisir, à la liberté, à la prise d’autonomie et à la sociabilité. Cependant, elle peut aussi masquer un réel mal-être, qui peut mener à des difficultés familiales, scolaires et professionnelles, ainsi qu’à des conséquences sur la santé psychique et physique.
La loi sur les stupéfiants (LStup, art. 3c) incite les professionnel·le·s à annoncer toute personne ayant un problème de consommation auprès d’un service de soin. En tant que professionnel·le travaillant avec des jeunes, quel est mon rôle dans le repérage et l’accompagnement des adolescent·e·s consommateur·trice·s?
Objectifs
- Mieux comprendre les spécificités de la consommation à l’adolescence (principalement alcool et cannabis) et pouvoir l’appréhender de manière globale
- Travailler sur les représentations de la consommation de substances à l’adolescence
- Comprendre le contexte légal
- Amorcer une réflexion sur sa propre intervention et celle de son institution autour de l’adolescent·e consommateur·trice
- Etre capable de repérer les signes pouvant déboucher sur des situations à risques nécessitant une intervention spécifique
- Favoriser la mise en réseau des professionnel·le·s
Programme
- Adolescence et consommation
- Développement biologique, cérébral et psycho-social à l’adolescence
- Types de substances, effets, risques
- Spécificités de la consommation à l’adolescence et complexité de l’évaluation
- Du repérage à la prise en charge
- Modèle de l’intervention précoce
- Cadre légal et implications pour les professionnel·le·s
- Éléments de repérage
- Rôle et positionnement des divers professionnel·le·s
- Parler de la consommation avec les adolescent·e·s: attitudes facilitantes
Approche pédagogique
- La formation est construite et donnée par des intervenant·e·s issu·e·s de divers champs professionnels: infirmier·ère·s, pédopsychiatres, intervenant·e·s sociaux·ales et psychologues.
- Approche interdisciplinaire permettant un enrichissement des connaissances entre professionnel·le·s dans une dynamique interactive et participative
- Alternance de mises en situation et d’enseignements théoriques
Titre obtenu
Une attestation de participation sera remise à la fin du cours.
Organisation
- Faculté de biologie et de médecine (FBM), Université de Lausanne
- DEPART: repérage, évaluation et accompagnement d’adolescents consommateurs de substances
DEPART est un programme cantonal financé par le Service de la Santé Publique du canton de Vaud. Il fait partie du département de psychiatrie du CHUV et travaille en collaboration avec la Fondation de Nant.
Comité d’organisation
- Prof. Kerstin von Plessen, pédosychiatre, FBM et DP-CHUV, responsable de la formation
- Kathia Bornand, co-responsable DEPART, intervenante sociale, DP-CHUV, coordinatrice de la formation
- Dre Line Guillod, co-responsable DEPART, pédopsychiatre, DP-CHUV
- Dr Alejandro Rojas-Urrego, pédopsychiatre, Fondation de Nant
Intervenant·e·s
Membres de l’équipe DEPART
Informations pratiques
Dates : La formation est reconduite plusieurs fois par an. Cette formation représente 16 heures d’enseignement réparties sur 2 jours consécutifs.
Lieu : Lausanne, Campus UNIL-EPFL
Coût : 600 frs pour 2 jours de formation (repas compris)
Délai d’inscription : 1 mois avant le début de chaque session
Inscription : en ligne
Le nombre de participant·e·s est limité. Afin de garantir la diversité des échanges, les inscriptions de plusieurs collaborateur·trice·s d’une même structure sont limitées à 3.