Pour réunir les savoirs
et les expériences en Suisse romande
S'abonner à REISO
Période douloureuse pour chacun, la séparation affecte particulièrement les enfants. Comment les accompagner au mieux ? Un collectif genevois de professionnels a mis au point ce guide qui présente :
Le Collectif propose aussi des séances d’information gratuites. Les prochaines réunions ont lieu chaque premier lundi du mois, d’octobre 2016 à juin 2017, au restaurant « Un R de Famille » (rue Goetz-Monin 10, 1205 Genève), de 19h à 21h.
Le Collectif « Enfant et séparation » regroupe sept structures genevoises :
- Centre social protestant
- Couple et Famille
- Ecole des parents
- Fondation As’trame
- Maison genevoise des médiations
- Office protestant de consultations conjugales et familiales
- Unité de santé sexuelle et planning familial HUG
Le guide en ligne
Cette conférence de Françoise Christ, consultante accompagnement du changement, RH et management, évoque la manière d’attirer et de fidéliser du personnel. Comment réussir à assurer un équilibre entre efficacité et équité ? Comment garantir la justice, la sécurité et donner la parole aux employés ?
Un autre questionnement concerne la qualité de vie au travail. Les baby-foot, les salles de repos et les massages sont de la cosmétique !
La qualité de vie est une notion plus complexe et touche aussi bien la santé au travail, l’égalité des chances, le développement professionnel, le climat social ou le contenu-même du travail. Un graphique permet d’approcher ces notions de façon synoptique.
Le résumé en format word
Recension par Jean Martin, médecin de santé publique : Un récit sympathiquement « suisse »
Ecrivain alémanique et adepte de « slam poetry », Christoph Simon raconte ici la vie dans un home bernois, les réflexions, les paroles et les gestes de Lukas Zbinden, instituteur retraité de plus de quatre-vingt ans. La vie des aînés est décrite par touches subtiles et avec un humour léger et même pétillant. Beaucoup de scènes quotidiennes y excellemment contées, notamment les rapports de Lukas avec les autres pensionnaires, les soignants, les auxiliaires. Quelques citations :
A propos de la vie conjugale. La très chère épouse disparue, Emilie, qui avait toutes les qualités, occupe une place importante dans le récit. « Regarde l’évidence en face, me disait-elle, la personne avec laquelle tu passes le plus clair de ton temps, c’est toi. Apprends à t’aimer toi-même. » Et à propos de leurs tensions occasionnelles, par exemple parce que Lukas était bavard : « Il y a le grand et le petit bonheur. Le grand, c’est notre amour. Le petit, ce serait que maintenant tu écoutes le silence. »
Quelle bonne chose que cet ouvrage attachant ait été traduit en français ! Parce qu’il est drôle et si bien observé. Aussi parce qu’il est très « suisse », il décrit ce que nous sommes, notre vie quotidienne, ses joies et/ou ses petitesses, une certaine sagesse aussi. Hautement recommandé à qui apprécie un bon moment de lecture : nos seniors, qu’ils vivent chez eux ou en habitat collectif, compagnons de route de Lukas Zbinden, leurs proches, puis toutes celles et ceux qui, professionnellement ou comme bénévole, ou encore comme responsable d’établissement ou dans un rôle public ou politique se préoccupent de la vie des personnes âgées dans notre société.
Le premier rapport sur la pauvreté dans le canton de Fribourg montre que 3% de la population est touchée.
Pour l’année de référence 2011, 7’577 personnes sont touchées par la pauvreté. Parmi celles-ci, 2020 sont bénéficiaires de l’aide sociale, 3’749 reçoivent des prestations telles qu’assurance-chômage, AVS-AI, prestations complémentaires, etc. en complément de leurs revenus, 887 vivent uniquement de prestations et enfin 921 vivent sans aucun transfert social. Ces dernières représentent la catégorie définie comme « pauvreté cachée ».
25’518 Fribourgeois-e-s, soit 10% de la population sont exposés à un risque de pauvreté. Cela signifie que ces personnes vivent dans un ménage dont le revenu disponible correspond à 60% du revenu médian (revenu disponible après paiement des dépenses obligatoires comme par exemple les impôts ou l’assurance maladie obligatoire). Cela représente 2’376 francs par mois pour une personne seule.
Fruit d’une analyse détaillée impliquant de nombreux partenaires, le premier rapport sur la pauvreté dans le canton de Fribourg démontre l’importance de concentrer les actions politiques sur plusieurs leviers, en sus des mesures d’aide matérielle.
Le rapport en format pdf
L’association La Coulou, à Genève, fête ses 30 ans. Un livre célèbre cet anniversaire avec plein d’informations, notamment des interviews de son président Noël Clément, d’archives, même de l’humour et de la poésie pour raconter ce lieu d’accueil et d’hébergement de la rue de la Coulouvrenière.
« Si la Coulou m’était contée parcourt l’histoire grave et belle d’une trentenaire genevoise. Quelques liftings, la présence d’hommes et de femmes qui passent et s’installent chez elle l’ont empêchée de vieillir. La Coulou a le privilège de ne pas avoir d’états d’âme. Jamais, au cours de son existence, elle ne s’est interrogée sur le sens de sa vie. Elle a toujours eu la certitude d’être ici et maintenant au bon endroit et pour une juste cause.
La Coucou est à la fois riche et pauvre. Riche humainement, financièrement parfois gênée aux entournures. Elle peut passer du rire aux larmes selon les parcours de vie surprenants de ses habitants.
Ce petit livre sur l’abri des sans-abri braque ses projecteurs sur des contrées et des habitants inconnus de bien des Genevois. »
La fête. Pour associer la population de Genève à cet anniversaire, La Coulou organise une grande fête publique et gratuite le samedi 29 octobre 2016 dès 19h au Palladium 3, rue du Stand.
Les résumés présentés :
Les résumés en format word
Fort de sa propre expérience dans le milieu exigeant du sport de haut niveau, Olivier Bourquin conçoit l’approche de la santé et de la nutrition de manière globale et personnalisée.
Le succès de son précédent ouvrage, La performance sur mesure, a motivé l’auteur à partager son regard élargi et approfondi entre mode de vie, bien-être et psychologie où chaque élément est indissociable, à travers cette méthode.
Cerveau(x) ? Tout part de là ! s’adresse à chacun de nous, sportifs ou soucieux de rester en forme. Olivier Bourquin évoque l’équilibre alimentaire à adopter pour conserver sa santé ou la retrouver par une grande diversité de recettes saines, énergétiques, savoureuses et faciles à réaliser, ainsi que des conseils basés sur l’analyse scientifique des réactions de notre corps à un dysfonctionnement métabolique.
Une petite citation en exergue de ce livre : « J’ai souvent lu que les psys étaient plus cinglés que leurs patients, que s’ils avaient choisi ces études et cette profession, c’était pour trouver des réponses à leurs propres questionnements. »
L’auteur De formation universitaire en préparation physique et en nutrition, Olivier Bourquin a été durant plusieurs années chef de la préparation physique de la fédération suisse de tennis. Son expérience l’a logiquement amené à s’intéresser aux aspects nutritionnel et micro-nutritionnel, trop souvent oubliés dans le contexte de l’entraînement et de la santé. Il collabore avec de nombreuses grandes entreprises, donne des conférences et dispense des formations à l’étranger pour différents organismes de formations.
Le dernier numéro de Procap Magazine a pour thème : « Handicap et technologies ». Le professeur Robert Riener, spécialiste des systèmes sensori-moteurs à l’EPFZ, explique les grands progrès accomplis ces dernières années dans les technologies modernes des moyens auxiliaires. Il souligne aussi pourquoi les prothèses les plus modernes sont souvent les plus chères.
En dépit de ces progrès, seule une minorité de personnes en Suisse a accès aux modèles de pointe. La raison ? La réticence de l’assurance-invalidité à en payer le coût.
Quant à Claudia Breidbach, « testeuse de prothèse » (en couverture, voir ci-contre), elle témoigne des tests qu’elle réalise, soit comme experte, soit comme personne concernée.
Dans sa page de conseil juridique, le magazine explique la situation d’une personne dont la prothèse arrive en fin de vie et dont la demande à l’assurance-invalidité pour un modèle plus performant a été refusée.
Procap Magazine en format pdf
Remaides est une revue éditée par AIDES depuis 1990. Elle paraît chaque trimestre (un numéro par saison). Gratuite, tirée à près de 40 000 exemplaires et diffusée dans plus de 60 pays, elle est depuis quelques années réalisée en partenariat avec trois autres associations de lutte contre le sida et les hépatites. Il s’agit de la COCQ-Sida au Québec, du Groupe sida Genève en Suisse et du RAAC-sida en France.
Remaides est un journal ouvert et participatif ! Le comité de rédaction, composé de volontaires et de salariés de AIDES, de personnes touchées ou non par le VIH ou une hépatite virale, de professionnels de santé, de militants, détermine son contenu selon l’actualité thérapeutique et sociale de la lutte contre le VIH/sida. Chacun apporte ses idées, ses envies, ses informations et surtout revient sur les problématiques rencontrées par les personnes séropositives.
En Suisse, le dernier numéro de Remaides, N°26, consacre son dossier au thème : « 1996-2016 : ils ont vécu 20 ans… de trithérapies ». Avec les interviews de Barbara Pralong Seck, Pierre-François Unger, David Haerry, Sonja Vincent-Suter, Ruth Dreifuss, Jan van Lunzen et des témoignages.
Remaides en ligne
Dans son dernier numéro, Psinfo donne la parole à deux spécialistes sur la question de la fréquence des démences. Stefanie Becker, directrice de l’Association Alzheimer Suisse, nuance les résultats de la récente étude britannique qui concluait sur une diminution du nombre de personnes atteintes.
De son côté, le Dr Albert Wettstein, privat-docent en neurologie gériatrique à l’Université de Zurich et vice-président de la section zurichoise de l’Association Alzheimer Suisse, prend une position beaucoup plus tranchée et affirme que la fréquence pourrait avoir baissé de plus de 44% depuis la fin des années 70. Son texte va probablement susciter la controverse. REISO le relaie in extenso :
« La plupart des cas de démence chez les personnes âgées sont le résultat d’une calcification des artères (artériosclérose) dans le cerveau et de la maladie d’Alzheimer. C’est pourquoi l’on préconise, depuis longtemps déjà, un style de vie sain afin de réduire les risques d’artériosclérose. Un style de vie qui protège également des infarctus et des grosses attaques cérébrales : ne pas fumer, limiter les graisses animales, manger beaucoup de fruits et légumes, du poisson deux fois par semaine, faire de l’exercice 3 à 4 heures par semaine de manière à transpirer un peu et, si besoin est, bien traiter une hypertension, un cholestérol élevé ou un diabète. Ces conseils sont très largement suivis depuis des années, ce qui explique sans doute pourquoi la proportion de personnes atteintes de démence baisse dans toutes les tranches d’âge.
La plupart des estimations de la fréquence des démences reposent sur des études des années 1970. Heureusement, une étude de l’Université de Harvard s’est penchée sur le nombre de nouveaux cas de démence à Boston (Etats-Unis), en utilisant la même méthode, la première fois en 1978, la deuxième en 2006. Les chercheurs ont constaté que pendant ces 28 années, la fréquence des démences a baissé de 44% et que l’âge moyen du début de la démence était passé de 80 à 85 ans. Et ce, aux Etats-Unis, où l’alimentation malsaine, l’obésité et le manque d’exercice sont très fréquents, et où de nombreux citoyens ne peuvent pas se permettre un traitement adéquat de l’hypertension, du diabète et du cholestérol. Je pars donc du principe qu’en Suisse, la fréquence des démences a dû reculer encore davantage qu’aux Etats-Unis. De plus, les compétences des organisations d’aide et de soins à domicile en matière de démence n’ayant cessé de s’améliorer dans notre pays, le nombre actuel de places en EMS est probablement suffisant, bien que deux tiers d’entre elles soient occupées par des personnes atteintes de démence. Un premier indice le laisse penser : les longs délais d’attente ont fait place à des lits inoccupés. La forte baisse de la fréquence des démences pourra ainsi vraisemblablement compenser la hausse considérable du nombre de personnes âgées. Nous ne devons donc pas avoir peur d’un déferlement de cas de démence. »
ps:info 2|2016 en format pdf
Votre recherche ou votre activité en santé publique ou en travail social s'intéresse au sport et au mouvement ? Partagez vos travaux avec le lectorat de REISO dans le cadre du dossier thématique 2024.