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Aujourd’hui, l’enseignement en vue d’un développement durable (EDD) a trouvé une place dans les plans d’études et dans les HEP.
Les interdépendances et la diversité des perspectives se sont imposées en tant que concepts supra-disciplinaires, qui lient entre elles les disciplines, les écoles et les régions linguistiques.
Plus encore : l’EDD fait partie de l’Agenda 2030 et inclut ainsi Etats et cultures du monde entier.
Ce numéro de ventuno livre des bases et des exemples pratiques de cette tâche essentielle pour les enseignant·e·s.
ventuno 3-2016 en format pdf
Ce mercredi 19 octobre 2016 est un grand jour pour l’association Regards Neufs : désormais, le cinéma est accessible aux personnes malvoyantes ou malentendantes de manière autonome. En effet, les applications d’audiodescription Greta et de sous-titrage Starks sont enfin disponibles en français !
Concrètement, trois étapes :
Le nouveau catalogue de Regards Neufs va recenser les films à l’affiche dans les cinémas de Suisse romande audiodécrits pour aveugles et malvoyants et sous-titrés pour sourds et malentendants. Ce 29 octobre 2016, le premier film du catalogue est « Ma vie de Courgette » de Claude Barras. Ce long-métrage en stop-motion qui a émerveillé la Croisette décroche un prix après l’autre et représentera la Suisse aux prochains Oscars.
Applications et descriptions en ligne
En plus du critère de l’équilibre alimentaire, la question d’une alimentation durable revêt une importance grandissante. Dans cette nouvelle brochure de Fourchette verte Suisse (label national de l’alimentation équilibrée), RADIX, en collaboration avec de nombreux services spécialisés et des expert-e-s, propose une réflexion sur les aspects environnementaux, sociaux et économiques liés à l’alimentation qui composent la nouvelle offre Fourchette verte – Ama terra.
Avec, notamment, des informations sur :
La brochure en format pdf
SafeZone.ch est un portail web pour la consultation en ligne sur les problèmes d’addiction destiné aux personnes concernées, à leurs proches, aux professionnel-le-s et à toute personne intéressée.
Toutes les offres de consultation sont gratuites et anonymes. En été 2016, le portail a fêté la fin de sa phase pilote de deux ans qui a obtenu un large succès et en tire le bilan.
Ce rapport résume le développement de la plateforme au cours des deux années de mise en place et offre un aperçu des derniers chiffres d’utilisation et des thèmes les plus abordés.
Les expériences réalisées ayant été positives, une offre en français sera mise sur pied en 2017.
Ndlr du 20 septembre 2017: le site en français est désormais en ligne.
Résumé en format pdf
L’immigration place les démocraties européennes face à d’immenses défis éthiques. Les valeurs de liberté, d’égalité et de solidarité qui ont nourri leur histoire semblent aujourd’hui avoir perdu leur capacité à nous orienter. De l’« expat » au requérant d’asile, du regroupement familial à la libre circulation, la diversité des situations migratoires bouscule nos convictions et interroge nos choix citoyens. Au moment de déterminer la politique migratoire ou d’élire nos représentants, la même question s’impose : comment aborder cette mobilité et redonner du sens à notre responsabilité à son égard ? L’ampleur de ces défis nous plonge dans une ambiance de crise permanente.
Que faire pour retrouver une boussole éthique capable d’accompagner nos choix ? Cette première introduction francophone à l’éthique de l’immigration offre les outils nécessaires à une définition cohérente et responsable de nos choix migratoires. Rédigé de manière claire et accessible par un spécialiste de l’éthique et du droit des migrations, il propose une vue d’ensemble des positions philosophiques actuelles. Grâce à de nombreux encadrés traitant de défis concrets, l’ouvrage permet à chacun de préciser ses intuitions et d’affiner sa position. Les citoyennes et citoyens soucieux d’apporter une réponse aux défis migratoires de notre époque y trouveront un précieux compagnon de réflexion.
Philosophe et docteur en droit, Johan Rochel est le fondateur du projet « Ethique en action » pour la promotion des savoirs et des compétences éthiques. Membre associé du centre d’éthique de l’Université de Zurich et chargé de cours à l’Université de Saint-Gall, il s’est spécialisé sur les questions de migration et sur l’Union européenne. Il est vice-président du think-tank foraus – Forum de politique étrangère.
Cinquante ans après que le droit de vote a été obtenu par les femmes suisses, cet ouvrage se propose de faire le point sur l’égalité des sexes dans un secteur essentiel pour le fonctionnement démocratique de la société helvétique : l’éducation et la formation. Comment et sous quelles influences les jeunes des deux sexes orientent-ils leur cursus scolaire ? Qu’attendent les filles et les garçons de leur formation initiale ? L’égalité entre les sexes est-elle enfin en place à l’école et dans la formation ? Autant de questions abordées dans cet ouvrage, qui analyse les changements très importants que l’on a pu constater en ce qui concerne la place de l’éducation et de la formation pour les deux sexes. Regroupant des informations actuelles sur les différences entre les filles et les garçons aux différents paliers de l’édifice éducatif suisse, il fait aussi le point sur les défis que les politiques d’égalité ont encore à relever pour que l’école remplisse l’une de ses fonctions fondamentales ? : préparer à une citoyenneté active et paritaire.
Farinaz Fassa est sociologue, professeure assistante à la Faculté des Sciences Sociales et Politiques, Université de Lausanne
Lire aussi : Farinaz Fassa, « A l’école, l’égalité (ne) va (pas) de soi », Revue d’information sociale - REISO, mis en ligne le 28 avril 2014
Ce site a été réalisé par la Conférence latine des affaires sanitaires et sociales en collaboration avec la Coordination romande des associations d’action pour la santé psychique.
La santé mentale nous concerne tous. Une personne sur deux est atteinte dans sa santé mentale, au moins une fois dans sa vie (de manière ponctuelle ou durable). Et près de 17% de la population fait face à un ou plusieurs troubles psychiques. Il s’agit des affections de santé les plus fréquentes et les plus handicapantes. Leur coût global (direct et indirect) est estimé à plus de 7 milliards de francs par an en Suisse.
Dans un langage accessible et sur la base de références scientifiques reconnues, santépsy.ch informe largement sur la santé psychique. Grace à une navigation simple et agréable, santépsy.ch permet de trouver des informations pratiques et donne des réponses aux questions que l’on peut se poser dans ce domaine, comme par exemple :
Le site est réalisé en français. Une version en langue allemande est prévue pour la fin de l’année. Le canton du Tessin a aussi l’intention de traduire et adapter le site en italien prochainement.
Lire aussi l’article « Un portail romand pour promouvoir la santé mentale », de Florence Nater, REISO, 12 janvier 2017
Ce site propose une « Plateforme électronique consacrée à la politique de l’enfance et de la jeunesse ». Il contient des informations sur ce domaine en Suisse.
Pour la première fois, des informations provenant de toute la Suisse sont centralisées et consultables en ligne.
Elle a été développée par l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) en collaboration avec la Conférences des directeurs et directrices cantonaux des affaires sociales (CDAS) afin de faciliter l’échange d’informations entre les acteurs de la politique de l’enfance et de la jeunesse.
Recension par Jean Martin, médecin de santé publique et bioéthicien
Emmanuel Hirsch est un intervenant marquant en bioéthique francophone. Il a écrit ou dirigé de nombreux ouvrages. Son dernier livre est une publication qu’on peut dire militante, dans la mesure où elle présente en détail ses réserves, en fait son opposition, aux modifications apportées le 2 février 2016 à la loi français dite Leonetti (de 2005) créant de nouveaux droits en faveur des personnes en fin de vie. Sa crainte est que, avec la sédation terminale ainsi incluse au cadre légal, on s’achemine vers l’acceptation de l’euthanasie, comme au Benelux, ou vers le suicide médicalement assisté, comme en Suisse (auxquels certains semblent prêts à retirer la qualité de pays civilisés).
La formule « Laisser mourir, oui, faire mourir jamais » est théoriquement parfaite mais en pratique de plus en plus souvent inopérante et une insistance dogmatique sur ce point peut certainement aller à l’encontre de l’accompagnement le plus approprié. Hirsch en est d’ailleurs conscient quand il relève que « les techniques de réanimation ont rendu parfois indistincte la frontière entre vie et survie artificielle ». En fait, ce n’est pas « parfois », c’est la réalité fréquente aujourd’hui d’une médecine qui dans des situations irréversibles peut maintenir indéfiniment l’existence. Mettre l’accent sur le caractère déterminant de l’intentionnalité d’une mesure n’est pas plus aidant, et risque de ne servir qu’à stigmatiser (alors que la notion du « double effet » potentiel est admise par tous, y compris l’Eglise catholique).
Pour l’auteur, c’est abandonner le patient que de permettre la sédation terminale ; dans la pratique, on rencontre aussi des malades qui jugent qu’on les abandonne en les laissant souffrir jusqu’à la dernière extrémité. Et qui serions-nous pour les disqualifier ?
Par moments, on se demande pourquoi l’auteur a tenu à écrire cet ouvrage à propos d’une lutte qu’il dit lui-même perdue. « Pour que demeurent les traces d’un engagement dont je constate aujourd’hui l’inanité », écrit-il. Complètement respectable bien sûr mais une autre modalité aurait été de participer, de manière critique mais constructive, à la définition de ce qui vaudra demain. En 4e page de couverture est posée la question : « N’aurait-il pas été alors plus sage et courageux de créer les conditions effectives d’un choix possible entre un accompagnement humain jusqu’au terme de la vie et une euthanasie par compassion ? » Il est vraisemblable que l’avenir se dirige dans ce sens. A ceci près qu’il n’y a pas lieu de choisir l’un ou l’autre mais qu’il est tout à fait possible d’avoir un accompagnement digne, d’une part, et d’autre part, quand les circonstances précisément le rendent humain et compréhensible, d’ouvrir la possibilité d’une assistance médicale au suicide ou d’une euthanasie. Sur la demande instante et répétée du patient capable de discernement.
Les inégalités menacent le bien-être. La pauvreté, le chômage et d’autres formes d’exclusion entravent le bien-être personnel. C’est ce que montre le Rapport social 2016 publié par le Centre de compétences suisse en sciences sociales FORS avec l’appui du Fonds national suisse.
Le rapport montre que le bien-être est sérieusement mis à mal lorsque des personnes sont exclues, qu’elles soient reléguées en marge du système de formation ou du marché du travail ou qu’elles basculent dans la pauvreté. Les personnes sans emploi, celles qui sont à la retraite en raison d’une invalidité ou celles qui vivent dans la pauvreté sont nettement moins satisfaites de leur vie. Cette situation ne s’améliore pas avec les années : on ne s’habitue pas à la pauvreté et à l’exclusion.
La population suisse se dit très satisfaite du système de formation ainsi que de la vie professionnelle et des conditions encadrant cette dernière. Comme attendu, les personnes à haut revenu sont plus satisfaites de leur situation financière que les autres et se font moins de soucis. Mais leur satisfaction globale n’est pas plus haute que celle de gens disposant d’un revenu un peu plus modeste.
Les personnes interrogées se disent également très contentes de leur environnement social. La famille nucléaire joue à cet égard un rôle important : les gens en couple ont tendance à être plus satisfaits, connaissent davantage de joies et sont moins tristes que les personnes seules. Des évènements majeurs de la vie tels que le mariage ou la naissance du premier enfant renforcent le sentiment de bien-être déjà avant leur survenue, mais leur effet s’estompe assez rapidement. Les gens mariés éprouvent un bien-être plus grand que les personnes divorcées ou veuves. De loin, ce sont les individus séparés qui se sentent le moins bien : les phases transitoires semblent particulièrement néfastes pour le bien-être.
Le degré de satisfaction des différents domaines de la vie évolue au cours du temps. Les gens deviennent moins satisfaits de leur santé en vieillissant, mais davantage au sujet de leur situation financière. Les jeunes et les aînés sont contents de leurs loisirs. Les personnes d’âge moyen le sont moins parce qu’elles manquent de temps à côté de la famille et du travail. En revanche, la satisfaction globale et le sentiment d’une vie bien remplie dépendent moins de l’âge.
Les résultats du Rapport social sur le bien-être de la population suisse montrent que la prise en compte d’aspects subjectifs permet d’aborder les inégalités sociales sous une facette supplémentaire et enrichit ainsi la description des phénomènes sociaux.
Source : FORS
Les graphiques et les données sont intégralement disponibles sur le site du Rapport social 2016
Percevoir les désaccords comme une opportunité de changement, c’est ce que propose le Centre pour l’action non-violente dans un atelier sur la résolution non-violente des conflits, le 18 mai à Lausanne. Inscriptions en ligne.