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Connaissez-vous quelqu’un ayant pu / dû bénéficier de techniques d’anesthésies ? Est-ce quelqu’un de votre entourage proche ou peut-être vous-même ?
Le vieillissement de la population, chance magnifique rendue possible par les progrès de la médecine, valide les chiffres collectés et analysés par la statistique : dans les années à venir, le pourcentage des personnes devant recourir à des interventions chirurgicales, donc à des techniques d’anesthésie, sera en augmentation croissante, tendant de plus en plus vers le 100% en fonction de l’âge introduit dans les calculs.
Et pourtant, bien qu’utile et indispensable au bon déroulement de toutes procédures chirurgicale, l’anesthésie fait encore peur de nos jours. Est-ce le fait de ne pas pouvoir maîtriser un instant de sa vie ? Est-ce le fait de confier « sa » vie à un ensemble de professionnels, maniant des médicaments puissants, associés à des techniques plus ou moins invasives ? Est-ce le fait de la peur de l’inconnu et de ce qui se passera « après » cet instant si court pour l’individu anesthésié mais forcement existant dans l’espace temps de la réalité ?
Pourtant, l’anesthésie est devenue une science extrêmement sûre, permettant d’endormir et de réveiller des patients de plus en plus malades, et ainsi offrir un choix d’opérations de plus en plus complexes. La pratique et la science de l’anesthésie se consacrent à intervenir sur trois axes fondamentaux :
Grâce à ses connaissances pharmacologiques, anatomiques, physiologiques et techniques, le médecin anesthésiste effectue une synthèse de l’état de son patient devant subir une intervention chirurgicale, de ses maladies, de ses médicaments, de la raison de la chirurgie et, en intégrant l’urgence de la situation, établit une stratégie de prise en charge, individuellement adaptée au patient.
Ainsi, des techniques d’anesthésies générales, d’anesthésies loco-régionales centrales ou périphériques, ou toute autre technique appropriée au patient et au type de chirurgie seront proposée et discutée, si l’urgence le permet, avec le patient et à son entourage. Et si la nature de l’urgence ou l’importance de la problématique rajoutent une composante de complexification à la situation, le médecin anesthésiste fera appel à sa quatrième compétence : celle de médecin anesthésiste réanimateur, apte à réagir à toutes les situations mettant le patient en situation de détresse vitale.
Les premiers médecins anesthésistes ont été formés dans les années 1950 aux Etats-Unis et, depuis lors, les progrès, tant dans le domaine de la pharmacologie que de la compréhension de la physiopathologie, ont permis de réduire massivement les risques. Ainsi, ces dernières vingt années, la mortalité en relation avec l’anesthésie a été divisée par 10 alors que la complexité des patients et des procédures ne font qu’augmenter.
Soyez rassuré ! La vision des yeux du médecin anesthésiste qui veille sur vous avant de vous endormir pour cette chirurgie nécessaire, sera suivie du son de sa voix qui vous propose de vous réveiller, car l’intervention est terminée. Et l’expérience montre que si vous vous réveillez lentement, c’est que finalement, vous vous sentiez bien dans cet état qu’est l’anesthésie générale par exemple !
L’auteur, Patrick Schoettker, a donné une conférence à Connaissance 3 sur ce thème le 12 décembre 2016.
Les jeunes jouent-ils aux jeux d’argent et de hasard ? Quelle est leur situation financière ? Ont-ils des dettes ? Comment perçoivent-ils leur santé ? Quels sont leurs comportements en matière de consommation d’alcool, de cigarettes ? Autant de questions auxquelles plus de 3’000 jeunes fribourgeois-e-s des écoles du secondaire II (certains pour la deuxième fois) ont répondu dans le cadre de la deuxième vague d’enquête de l’étude GenerationFRee, grâce à l’engagement important des écoles.
En matière de jeux d’argent et de hasard, plusieurs tendances se dessinent :
Cette première comparaison des données relatives aux comportements des jeunes en matière de jeux d’argent et de hasard fait apparaître les contours d’un phénomène complexe. Le suivi sur le long terme (5 ans) des jeunes qui participent à l’étude GenerationFRee permettra de mieux comprendre l’évolution de ce phénomène et plus largement celle de cette génération lors de son entrée dans le monde des adultes. La troisième vague d’enquête débutera en novembre 2016 dans les écoles fribourgeoises du secondaire II.
L’étude GenerationFRee a été initiée en novembre 2014 grâce à un partenariat entre le Programme intercantonal de lutte contre le jeu excessif (PILDJ) et la Direction de la santé et des affaires sociales (DSAS) via la Commission cantonale de prévention et de lutte contre le jeu excessif et le surendettement. Confiée au professeur Surís du CHUV de Lausanne, l’étude GenerationFRee a pour but de mieux connaître la prévalence des jeux d’argent et de hasard parmi les jeunes, mais également de récolter des données relatives à d’autres comportements à risque ou usages excessifs (écran, Internet, usage de substances), à d’autres problématiques (endettement), ainsi qu’au contexte de vie des jeunes (situations familiale et scolaire, entrée dans la vie active). L’étude permettra d’adapter, le cas échéant, certaines mesures de prévention et d’en définir de nouvelles.
L’étude en format pdf
Au Machrek (Proche-Orient) comme au Maghreb, les femmes sont des actrices incontournables des mouvements de contestation et des luttes pour la démocratie. En 2011, Tunisiennes, Égyptiennes, Libyennes, Syriennes et Yéménites ont investi massivement les révolutions arabes, elles ont manifesté et mobilisé les réseaux sociaux pour dénoncer et alerter l’opinion publique nationale et internationale sur leurs conditions de vie. Mais ces mouvements de femmes ne sont pas inédits, les femmes arabes n’ont pas attendu les révolutions pour s’imposer dans le champ contestataire et politique. C’est ce que montre le texte de Sandrine Mansour qui ouvre le Grand angle : au cours du XXe siècle, les femmes dans les pays arabes n’ont cessé de lutter contre les puissances coloniales et les régimes des états indépendants contrôlés par une classe politique majoritairement masculine. Plusieurs témoignages dans la rubrique Parcours, notamment de Syriennes, rendent aussi compte des multiples formes de résistances politiques et féministes que développent les femmes des pays arabes.
Centré sur la continuité des luttes féministes dans ces pays, le numéro examine de plus près certaines mobilisations actuelles, en particulier en Égypte (Dina Beblawi) et au Liban (Marie-Noëlle Abi Yaghi). Ces textes montrent que si les révolutions ont ouvert des espaces de liberté et de parole, les rapports de genre sont encore fortement inégalitaires et excluent les femmes des lieux de pouvoir. Ces difficultés ne sont pas spécifiques aux femmes arabes, elles renvoient au contraire à une question partagée entre les mouvements ici (en Europe, en Occident) et là-bas (dans les pays arabes) : quelle place est donnée aux femmes et à la cause féministe dans les luttes politiques ? Ou pourquoi la question de la domination masculine est-elle exclue du champ conceptuel politique ?
Cet ouvrage collectif sur le “scandale” offre un éclairage historique sur différentes crises survenues en Suisse ou en France au XXe siècle. Qu’elles soient financières, sanitaires ou encore politiques et sociales, chacune aura marqué l’imaginaire populaire à sa manière.
Le fait jugé scandaleux et les mobilisations qu’il parvient ou non à provoquer dans l’espace public offrent un observatoire fécond pour étudier les transformations, les permanences et les conflictualités des sociétés contemporaines.
Si les dénonciations, mobilisations et autres formes de l’indignation collective ont peu débouché, en Suisse, sur un ébranlement de l’ordre des choses et des institutions, elles n’en ont pas moins été régulières. Ce livre réunit des études historiques portant sur divers scandales survenus au XXe siècle.
Du poignant dossier des enfants placés à l’affaire des fiches, du scandale du fluor à l’histoire de la création de la fondation Giacometti, et de la cuisante escroquerie de l’IOS à la bataille des "vignes maudites", avec ses surprenants développements aériens, les auteur·e·s du présent volume se sont efforcé·e·s de coupler le coup d’œil sur l’histoire et le travail en archives aux théories modernes du scandale.
Deux contributions permettront de faire le point sur l’affaire du sang contaminé en France et sur l’état de la recherche traitant de l’histoire de la corruption, tandis qu’une démarche réflexive sur le traitement, par les médias romands, des affaires DSK et Assange permettent d’ancrer le propos dans l’actualité du temps présent.
Force et équilibre diminuent avec l’âge. Chaque année en Suisse, quelque 280’000 personnes glissent ou s’encoublent et font ainsi une chute qui requiert un traitement médical ambulatoire ou en milieu hospitalier. Un entraînement régulier permettrait pourtant d’éviter bon nombre de ces accidents.
Lancée par Pro Senectute et le Bureau de prévention des accidents (bpa), la nouvelle campagne nationale vise à prévenir ces chutes par quelques exercices faciles. Elle s’adresse aux seniors mais aussi à tous les professionnel·le·s de la santé, du travail social et de l’animation ainsi qu’aux bénévoles des associations pour que cette sensibilisation soit largement diffusée auprès des personnes concernées.
Les études le confirment : pour marcher avec assurance, il faut bouger. En entraînant sa force et son équilibre, chacun·e conserve sa mobilité malgré l’âge. Aux personnes qui constatent que leur démarche devient hésitante, le plan d’action est simple : tant la force musculaire qui s’amenuise avec le temps que l’équilibre qui en est affecté peuvent se travailler, même à un âge avancé.
Cette campagne est le résultat d’un partenariat entre Pro Senectute Suisse, le Bureau de prévention des accidents, la Ligue suisse contre le rhumatisme, Physio Swiss et Promotion Santé Suisse.
La brochure en version papier peut être commandée par courriel : .
La Suisse, comme tous les pays européens, a ratifié la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant (CDE), dont l’article 3 prévoit que « l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale » dans toutes les décisions le concernant.
Dans son travail d’observation de la pratique, l’ODAE romand constate pourtant que cette obligation est maintes fois négligée. Lorsque les lois sur l’asile et les étrangers sont mises en pratiques, qu’il s’agisse de demandes de regroupement familial ou de décisions de renvoi frappant directement un enfant ou entraînant l’éloignement d’un de ses parents, l’application d’une politique migratoire restrictive l’emporte trop souvent sur l’intérêt supérieur de l’enfant.
8e rapport ODAE romand en format pdf
Comment garantir aux personnes avec handicap un maximum d’autonomie ? Dorothea Lage, de la Haute Ecole spécialisée de Suisse du Nord-Ouest, explique les limites de l’offre de logement. Nombreuses sont les personnes avec handicap qui vivent encore dans des institutions où les autres décident pour elles. En matière de logement, la plupart n’ont pas la liberté de choix requise par la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées (CDPH).
La situation pourrait cependant changer grâce à de nouveaux projets tels que la communauté de vie du Hunziker-Areal de Zurich où habite Annemarie Booss, retraitée. Le canton de Berne a aussi décidé de réagir : Adrian Hauser a cherché à savoir comment la nouvelle politique cantonale en matière de handicap entend promouvoir cette liberté de choix. Face au manque de logements adaptés aux besoins des personnes avec handicap, il est urgent d’agir.
Procap Magazine en version pdf
L’enquête International Health Policy Survey menée en 2016 par le Commonwealth Fund porte sur l’expérience du système de santé de la population âgée de 18 ans et plus dans onze pays.
Sur mandat de l’Office fédéral de la santé publique, l’Obsan présente les résultats pour la Suisse et les compare à ceux des autres pays, tout en mettant l’accent sur les évolutions observées depuis 2010.
Il apparaît notamment que d’une part, les répondants suisses recourent plus souvent aux prestations de santé mais d’autre part, ils déclarent également plus souvent renoncer à des soins de santé pour des raisons de coûts. Cet apparent paradoxe appelle à une meilleure compréhension de l’offre et de la demande de soins en Suisse.
Quatre tendances clés :
L’étude en format pdf
En 2016, pour sa deuxième édition, le Prix de l’innovation en EMS (REISO est partenaire média de ce prix) a eu pour thème la bientraitance. Ce prix organisé par CURAVIVA Suisse, faîtière des homes et institutions sociales, récompense un établissement ou un groupe d’établissement qui s’est illustré par une réalisation, une expérience ou un projet pertinent et original.
Dix institutions provenant de l’ensemble des régions romandes ont soumis des projets. Brièvement présentés dans la brochure, ils montrent que la bientraitance ne se borne pas à une absence de maltraitance et qu’elle ne se décrète pas. Elle se construit et se reconstruit tous les jours avec les personnes concernées et les proches. Les projets actuellement menés en Suisse romande dessinent des pistes concrètes vers cet idéal. Ils témoignent aussi de l’inventivité et des exigences éthiques des équipes interdisciplinaires qui collaborent dans les EMS.
Les institutions qui ont participé au Prix de l’innovation :
Trois candidatures ont été nominées et leurs auteurs ont présenté leur projet lors de la Rencontre romande de CURAVIVA, le 15 novembre 2016 à Lausanne. Lors de cette journée, les participants ont élu l’EMS Les Charmettes de Bernex lauréat du Prix de l’innovation 1916.
La brochure en format pdf
Six adolescents prennent possession d’une friche industrielle pour pouvoir se retrouver entre eux. Arol rêve d’y faire pousser des fleurs et déclare son amour à Emma, la rebelle ; Sammy, entre deux livraisons de pizzas, passe y faire un tour.
Le jour où Emma fait des vidéos de la Friche, le conseiller municipal prend les choses très au sérieux ; ces adolescents deviennent dangereux, les journalistes s’en mêlent. Vite, il faut organiser quelque chose, n’importe quoi, pour séduire cette jeunesse désoeuvrée, sinon ça va mal finir.
Luisa Campanile est italienne et suisse. Psychologue de formation, elle étudie au conservatoire de Lausanne, devient comédienne, metteure en scène, auteure de plusieurs pièces de théâtre, d’une auto-fiction (Flux migratoires, Xenia, 2008) et d’un recueil de poèmes (De l’eau et d’autres désirs, Samizdat, 2010). La Friche est sa première pièce à destination des adolescents.
NDRL, août 2017. A noter que «La friche» fait partie des six finaliste nominés pour le Prix suisse Jeunesse et Médias 2017.
Editions L’école des loisirs
Percevoir les désaccords comme une opportunité de changement, c’est ce que propose le Centre pour l’action non-violente dans un atelier sur la résolution non-violente des conflits, le 18 mai à Lausanne. Inscriptions en ligne.