Pour réunir les savoirs
et les expériences en Suisse romande
S'abonner à REISO
« On travaille avec des personnes parfois lourdement handicapées. Ce n’est pas toujours facile. Mais on vit aussi, tous les jours, de belles choses et de beaux moments », explique Olivier Musy, directeur du Service social handicap de la Fondation Emera. La preuve avec ce film.
Films, témoignages, faits et chiffres sur les pauvres à Bruxelles. Les thèmes des cinq chapitres :
Quels visages à l’autre bout de la main tendue ?
L’impact de la mendicité sur la ville de Bruxelles ?
Les coulisses de la mendicité
Nouvelles règles de survie en milieu urbain
Cachez-moi ce pauvre que je ne saurais voir
Documentaire en ligne
Panorama II donne une nouvelle vue d’ensemble des activités de recherche menées dans les hautes écoles suisses de travail social.
Les directions des hautes écoles de travail social de Suisse alémanique, de Suisse romande et du Tessin, rassemblées au sein de leur Conférence nationale SASSA, ont choisi de publier conjointement une brochure présentant 40 projets de recherche qui ont été menées récemment ou sont encore en cours.
Les projets retenus montrent l’amplitude des thématiques sur lesquelles travaillent les chercheuses et les chercheurs. Ils sont rassemblés dans la brochure selon quatre perspectives :
Les projets présentés permettent d’appréhender quels sont les apports de la recherche en travail social pour les milieux professionnels car ces travaux livrent des connaissances scientifiquement fondées et des réponses concrètes aux multiples problèmes qu’affronte le travail social. Panorama II montre en cela que les résultats de la recherche apportent un éclairage précieux sur des questions sociétales et de politique sociale et contribue à la cohésion sociale et à la professionnalisation du travail social. Divers témoignages de personnalités issues des milieux politique, scientifique et professionnel attestent de ces contributions.
La brochure se termine par une brève présentation de chacune des hautes écoles de travail social.
Editions en allemand, en anglais, en français et en italien
La brochure en ligne
Nous n’envisageons le plus souvent l’emprise que sous l’angle pathologique, telle qu’elle se donne à voir dans les violences conjugales et familiales, les agressions sexuelles et l’inceste, le harcèlement moral, le sectarisme, ou encore dans cette figure étonnante qu’est le syndrome de Stockholm. On ne peut pourtant ignorer qu’elle a aussi un versant normal, que manifestent les rites de passage, par exemple, mais aussi la « séduction narcissique » (P. C. Racamier) sur laquelle repose l’identification de l’enfant à sa mère, l’emprise réciproque des conjoints qui fonde le couple, l’emprise du leader qui garantit l’esprit de corps au sein d’un groupe quelconque, etc. Ce qui caractérise l’emprise pathologique, ce n’est pas l’emprise en tant que telle mais ses dérives transgressives, destructrices, addictives, qui exploitent la faiblesse de l’autre. Cet ouvrage se propose d’en décrire les mécanismes.
Le modèle élaboré à cette fin s’étaye d’une part sur l’expérience de l’auteur en matière d’aide aux victimes, d’autre part sur les apports de la méthode sémiotique appliquée aux récits de vie considérés comme quêtes. Il en résulte une contribution originale autant qu’essentielle à la compréhension de liens qui parfois mènent au sens et qui parfois tuent.
Site internet des Editions Liber
Les réfugiés sont des personnes qui n’ont pas décidé de quitter leur pays, mais qui ont été forcées de partir, souvent dans l’incertitude totale.
À leur arrivée en Suisse, certains possèdent déjà des qualifications reconnues ou une expérience professionnelle parfois même dans des domaines très hautement qualifiés, pourtant leur intégration professionnelle s’avère très complexe.
Seulement un quart des personnes dans le domaine de l’asile parviennent à mettre un pied dans le monde du travail. C’est pourquoi de nombreuses institutions poursuivent des efforts pour encourager leur insertion professionnelle.
Qui sont ces réfugiés ? Quelles sont les difficultés qu’ils rencontrent ? Que faire pour améliorer leur insertion au travail ?
L’association Passerelles est un groupe de personnes quasi informel, qui en quelques années, a réussi à créer plusieurs projets qui font déjà école au-delà des frontières cantonales. Les ateliers intégrés Coop, les stages de transition ou l’entreprise sociale Nestor active dans le domaine de la restauration des actions qui démontrent l’engagement des entreprises qui favorisent l’insertion sociale et professionnelle de toute personne en situation de fragilité.
Composé de représentants de PME, de patrons, de grandes sociétés et de services de l’Etat, l’association Passerelles a été mise sur pied il y a quinze ans. Quinze ans pour explorer les collaborations possibles entre social et économie, et ça marche, exemple avec le projet concrétisé par la Coop et la FOVHAM où l’intégration des personnes handicapées dans les équipes actives du supermarché est un succès. Après l’expérience réussie sur le site de Collombey en 2003, une centaine de personnes sont aujourd’hui employées dans toute la Suisse romande.
Autre projet, autre réussite avec les stages de transition. La jeunesse est à la fois un moment privilégié de l’existence et un passage rempli d’embûches. Les résultats scolaires insuffisants, des difficultés familiales ou personnelles peuvent être des freins pour entreprendre une formation professionnelle. Certains adolescents se retrouvent sur le carreau à la fin de leur scolarité obligatoire. Les stages de transition dans le commerce de détail, développés avec le soutien du Service cantonal de la formation professionnelle, de Trade Valais et de Passerelle, donnent une chance à ces jeunes d’intégrer une entreprise, de découvrir un métier mais surtout de suivre à terme une formation. Depuis son lancement en 2010, quatre-vingts places de stage ont été repourvues et soixante collaborateurs ont décroché un contrat d’apprentissage ou de travail à l’issu de cette année de transition.
Un concours pour renforcer les initiatives de PME valaisannes en faveur de l’insertion : c’est la dernière initiative de Passerelles. Pour fêter ses quinze ans, l’association lance un concours d’idées de projets relatifs à la responsabilité sociale des entreprises. Un jury déterminera d’ici quelques semaines les trois projets les plus pertinents ; leurs auteurs recevront respectivement 5000 francs, 3000 francs et 2000 francs.
Page internet Cosmopolis
Au 1er janvier 2013 est entré en vigueur le nouveau droit de protection de l’adulte. Parler de droit signifie utilisation d’un langage propre à cette discipline et parfois hermétique au « commun des mortels ». Les nombreuses et nombreux professionnel-le-s amené-e-s à travailler dans le domaine de la protection de l’adulte peuvent faire appel à des ouvrages spécialisés ainsi qu’à des formations pointues afin de se familiariser avec ce « nouveau » droit.
Cependant, peu d’outils sont disponibles pour informer la population de manière générale. C’est pourquoi, à la Haute Ecole de Travail Social de Sierre, nous avons décidé, à l’aide d’étudiant-e-s dans le cadre d’un module libre, de créer un outil permettant d’appréhender les principaux chapitres du droit de protection de l’adulte de manière simple et vulgarisée.
Nous avons opté pour une présentation sous forme de brochure, illustrée de dessins et présentant toute une série de questions-réponses qui permettent au néophyte d’appréhender le sujet de manière simple et pratique.
Une présentation pour formateurs·trice·s de parents fondée sur huit constats documentés :
Car internet, c’est comme une grande ville, avec
Pour éviter les mésaventures et les dangers comme la cyberintimidation, le cyberharcèlement, les pièges de l’abonnement, le grooming, la dépendance, ce guide analyse d’abord les facteurs de risque, explique les bases légales et les ressources policières. Elle donne ensuite
Télécharger le jeu de diapositives sur cette page du site Jeunes et médias de l’OFAS
En 1999, cinq « médecines complémentaires » sont intégrées dans l’assurance maladie de base (LaMal). Retirées en 2005, elles y sont réintégrées - à l’essai - dès 2012.
Cet ouvrage répond à ces questions en montrant que le débat scientifique et politique sur la médecine « légitime » qui perdure depuis des années a conduit à un système d’assurance maladie labile, complexe et opaque qui n’est guère en phase avec les pratiques des assuré-e-s.
C’est un atelier d’artistes. Ils s’appellent Sophie, Irène, Alessio, Christian, Jean-Daniel, Philippe et Sandrine. Malgré leur handicap, ce sont déjà des créateurs confirmés. “La peinture, c’est le métier de ma vie. J’ai un rapport fusionnel avec elle. Ce n’est pas une activité comme n’importe quelle autre et, en même temps, l’art en général et la musique plus particulièrement, sont des passions familiales”, explique Sophie.
Christian Bidaud est le responsable de l’Atelier d’Expression Artistique de Saint-Maurice. “Les personnes en situation de handicap qui vont faire partie de cette structure, seront considérées comme des artistes à part entière. Nous ne les prenons pas en compte en fonction de leurs difficultés, mais bien de leurs capacités artistiques”, explique le maître socioprofessionnel. Dans cet appartement de la Grande Rue, du lundi au vendredi, 8 heures par jour, les créateurs dessinent, peignent, apprennent les techniques picturales, étudient l’histoire de l’art, visitent des expositions de grands maîtres à travers toute la Suisse.
La FOVAHM permet depuis quarante ans d’héberger plus de 300 résidents et travailleurs sur plus de vingt sites dans le Valais romand. Depuis sa création, la mission de la Fondation n’a pas changé : elle s’engage afin que la société offre une place en son sein aux personnes handicapées mentales adultes. Les personnes au bénéfice d’une rente AI ont ainsi l’opportunité d’être professionnellement actives à travers des emplois valorisants.
La Fondation valaisanne en faveur des personnes handicapées mentales propose une activité professionnelle, des lieux de vie, des espaces d’apprentissage adaptés. “Cet atelier va plus loin qu’une offre de cours du soir ou d’occupation de loisirs. Il est conçu pour répondre à un projet de vie de la personne handicapée mentale : devenir un artiste. Il ne s’agit donc pas d’un lieu thérapeutique, mais d’un espace répondant à un choix de travailleur “, résume Jean-Marc Dupont. Pour le directeur de la FOVAHM, “ les personnes qui y développent leur art doivent disposer d’un don, des compétences techniques, des capacités créatives et la faculté de transmettre un message par le biais de l’art. Comme toujours à la Fondation, leurs productions doivent se vendre sur le marché, être exposées dans des lieux reconnus comme des galeries d’art ou des musées et non dans des institutions sociales. “
L’avenir de l’atelier est prometteur. Il devrait aménager dans les lieux rénovés de la maison Duc, au cœur de St-Maurice. Si ce projet aboutit, l’atelier pourra enfin réaliser son rêve : disposer d’une galerie d’art ayant pignon sur rue, ouverte à tous les créateurs du canton et d’ailleurs.
Page internet Cosmopolis
Dans Levante, la jeune Sofia est soutenue par ses coéquipières de volley pour mettre un terme à sa grossesse non-désirée, dans le Brésil de Bolsonaro. Un film inspirant à voir dès le 3 avril sur les écrans romands.