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Pro Egalité met la focale sur les perceptions, les représentations et les stéréotypes des femmes et des hommes dans leurs rapports professionnels quotidiens. Dans une approche qualifiée de « soft égalité », cet outil s’intéresse à des aspects qualitatifs, difficilement mesurables au travers de statistiques, qui influencent les questions d’égalité, comme les motivations, le vécu au travail, les représentations et stéréotypes véhiculés par le personnel. L’outil est à utiliser en complément aux lois, réglementations, mesures existantes, et permet de :
Pro Egalité s’adresse aux responsables hiérarchiques, responsables RH et responsables de l’égalité des organismes et entreprises, qui peuvent naviguer sur le site, effectuer le test rapide, réaliser un diagnostic complet du niveau d’égalité perçu par leur personnel (qui peut participer individuellement au diagnostic en environ 20 à 30 minutes) et consulter les pistes d’amélioration. Pro Egalité s’adresse aussi à toute personne intéressée par les questions d’égalité au travail, qui peut naviguer sur le site, effectuer le test rapide et consulter les pistes d’amélioration.
Pro Egalité est un outil totalement gratuit, il suffit d’ouvrir un compte pour faire le test, le diagnostic et étudier les pistes d’amélioration conseillées.
La mise au point de ce nouveau logiciel a été pilotée par le professeur Yves Emery, directeur de l’unité de recherche Management Public et Ressources Humaines de l’Institut de hautes études en administration publique (IDHEAP) de l’Université de Lausanne et soutenue financièrement par le Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes.
Lors de la présentation de ce logiciel à l’IDHEAP, Magaly Hanselmann, cheffe du Bureau de l’égalité du Canton de Vaud, a précisé que ce nouvel outil veut agir sur les barrières psychologiques qui, malgré la loi, empêchent l’égalité. Elle a également rappelé que les inégalités salariales en Suisse diminuent très lentement et représentent actuellement encore 7.7 milliards de francs que les femmes « ne reçoivent pas ».
De son côté, Nicole Baur, cheffe de l’Office de politique familiale et de l’égalité du canton de Neuchâtel et présidente de la Conférence romande des déléguées à l’égalité, a insisté sur le fait que les inégalités salariales sont souvent à l’origine de la précarisation des femmes et des familles monoparentales. Agir sur l’égalité entre hommes et femmes, c’est ainsi simultanément agir pour plus de justice sociale et prévenir les charges de l’aide sociale.
La France est en crise. Le taux de chômage reste au plus haut, la population vieillit, les maladies chroniques se multiplient, les inégalités explosent, le pessimisme et la défiance se généralisent… Et si la crise constituait une formidable opportunité pour inventer une autre société ?
Aujourd’hui, le secteur de l’économie sociale et solidaire emploie plus de 2,35 millions de personnes, soit plus que les entreprises du CAC 40. Dix millions d’aidants permettent aux personnes fragilisées par la maladie, le handicap ou le grand âge de vivre. Des milliers d’associations, gérées par des bénévoles, souvent retraités, sont à l’œuvre. Des professionnels, mais aussi des bailleurs sociaux, des entreprises sociales et solidaires ou des collectivités, innovent en créant de nombreux emplois dans le domaine de la prévention, de l’accompagnement social ou du développement des services. L’échange, le recyclage et la mutualisation permettent de gagner en pouvoir d’achat, tandis qu’on retrouve le respect de la nature pour mieux cultiver ou soigner durablement.
Face à la crise de la dépense publique et aux lourdeurs étatiques, il est devenu nécessaire de refonder notre modèle social en mettant en avant les nouveaux métiers de l’accompagnement. En s’appuyant sur la mobilisation des collectivités territoriales, le développement de l’économie circulaire, le monde associatif et l’entrepreneuriat social, Serge Guérin montre qu’une société décentrée et solidaire est bel et bien en marche.
Serge Guérin est sociologue. Professeur à l’ESG Management School, ce spécialiste des questions liées au vieillissement de la société, aux enjeux intergénérationnels et aux aidants, a largement contribué à une vision positive du papy-boom. Rédacteur en chef de la revue « Réciproques », il est notamment l’auteur de « De l’État providence à l’état accompagnant » (Michalon 2010).
Site internet des Editions Michalon
Cet ouvrage, à la fois émouvant et dérangeant, donne à lire le parcours intérieur et social de mamans dont l’enfant est touché par une déficience.
Avoir un enfant qui a des déficiences est une expérience unique et oblige à des rencontres en tout genre : professionnels, pairs… Que peut-on, que doit-on en dire ? Des mères se dévoilent. Elles disent ce que ça fait de l’intérieur. Elles appellent la compréhension, le soutien, l’altérité, debout, dressées coûte que coûte dans le tumulte des déficiences de leur enfant. À partir d’une correspondance au long cours et d’histoires singulières en forme de vignettes, tramées de réflexions personnelles, l’auteure souhaite faire cheminer le lecteur. Le texte dépasse le simple témoignage, il est la reconstruction laborieuse, patiente, de chaque vie singulière dont la valeur est plurielle.
Chantal Bruno est psychosociologue, formatrice à l’Institut du travail social d’Aquitaine (Talence) et à APF (Association des paralysés de France). Elle a été infirmière en mission humanitaire au Liban et en Afghanistan en 1983 et 1984 pour Aide médicale internationale. Elle représente l’APF à la présidence de Coface-Handicap (Europe) et au Collectif inter-associatif de l’aide aux aidants familiaux (CIAAF). Elle a publié Garçon manqué (Desclée du Brouwer, 2002), Enfance gommée (Desclée du Brouwer, 2003, prix Handi-livres 2008). Elle est mère de trois enfants, dont l’aîné a une infirmité motrice cérébrale après une souffrance fœtale aiguë au moment de l’accouchement.
Site internet des Editions érès
« Aborder dans le cadre d’une réflexion de fond « l’action médico-sociale au service des personnes handicapées », c’est s’engager résolument dans un combat qui touche au vivre ensemble, à nos responsabilités et à nos solidarités auprès des personnes les plus vulnérables d’entre nous. Ce livre constitue un acte politique important, à la fois par les valeurs et les engagements dont il témoigne, par les critiques qu’il pose et analyse à propos des insuffisances et des dysfonctionnements dans la prise en soin des personnes affectées d’un handicap, par sa capacité à réunir les compétences les plus averties pour ne pas se limiter à l’énoncé des carences vécues comme d’insupportables négligences et une inacceptable défaite, enfin par sa force de propositions et l’envie d’agir autrement qu’il génère. » Emmanuel Hirsch
Connaître et comprendre les dysfonctionnements de l’action médico-sociale pour pouvoir engager un juste renouveau, telle est en effet l’ambition de ce travail collectif conduit sans complaisance ni renoncement. Les auteurs appellent à un changement, pour mieux répondre aux besoins et aux attentes des personnes handicapées, qui soit « juste » car éthique, réaliste, égalitaire, reposant sur la responsabilité de chacun à l’égard de soi-même et de tous.
Médecin de réadaptation fonctionnelle, Élisabeth Zucman a été conseiller technique du Centre technique national d’études et de recherches sur les handicaps et les inadaptations dans le cadre duquel elle a publié de nombreux rapports et ouvrages sur ce thème. Elle est présidente d’honneur du Groupe polyhandicap France.
Site internet des Editions érès
Vivre, c’est conjuguer en permanence notre existence aux temps passé, présent et futur, sur un territoire socialement et économiquement situé que nous tentons, tant bien que mal, de partager avec nos contemporains.
Les temps modernes de la « retraite » sont ces moments particuliers où se cristallisent les culpabilités de vieillir hors-champ des utilités autres que celle de prendre du bon temps et de vivre aux dépens supposés de ceux qui n’en sont pas encore là. Certains s’en font toute une maladie pendant que d’autres laissent filer des fragments de leur mémoire.
Jean-Marc Huguet, psychosociologue, Docteur en sciences de l’éducation, a entre autres confronté son expérience de vie avec les peuples de l’Arctique groenlandais.
Version papier ou e-book en ligne
La révolution démographique en marche n’a malheureusement pas changé notre regard, ni modifié nos réflexes : dès que l’on franchit pour la dernière fois le seuil de son entreprise, on entre automatiquement dans la catégorie "Vieux", sans pourtant avoir le sentiment de l’être. D’aucuns perçoivent ce nouveau retraité comme un oisif, confortablement installé, qui occuperait son temps à observer la société s’affairer autour de lui… D’autres aiment à le caricaturer en globe-trotter sillonnant les paradis exotiques, en groupe et en bus, et surfant à tout-va sur le net.
L’auteure recense et malmène ici une dizaine d’idées reçues devenues de véritables antiennes sur le vieillissement : non les vieux ne sont pas forcément des nantis, pas forcément des geeks, et pas forcément trop vieux pour aimer… Elle porte un regard amusé, mais objectif, sur cette "nouvelle" génération qui encombre ; un regard plus critique, et un peu moins tendre, sur ceux qui s’accommodent frileusement de cette mue démographique.
Auteure de deux récents rapports de missions ministérielles sur l’adaptation de la société au vieillissement, Muriel Boulmier est chef d’entreprise dans le Sud-Ouest. Elle est engagée dans les institutions européennes qui débattent de ces questions et a été nommée experte en 2011 pour le "débat national sur la dépendance".
Percevoir les désaccords comme une opportunité de changement, c’est ce que propose le Centre pour l’action non-violente dans un atelier sur la résolution non-violente des conflits, le 18 mai à Lausanne. Inscriptions en ligne.