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Pollen, gluten, animaux… Un individu sur cinq est touché par une allergie, ce qui en fait la maladie la plus commune du monde occidental. Les causes ne sont pas encore claires, mais il est certain que l’environnement et le mode de vie ont largement leur mot à dire.
L’allergie, qu’est-ce que c’est ? Il s’agit d’une réponse disproportionnée de l’organisme à des substances d’origine végétale, animale ou chimique qui laissent indifférents la majorité des gens. Certains d’entre nous ont hérité d’une prédisposition les rendant plus sensibles à ce qui les entoure. Peut-on quelque chose contre un système immunitaire qui se croit attaqué à tort et réagit avec excès ?
L’objectif de ce livre est de répondre à toutes les interrogations, grandes et petites, concernant les allergies. Les huit chapitres très accessibles font le tour de la question : symptômes, pratiques à éviter, conseils utiles, témoignages, mesures de prévention, traitements disponibles et futurs.
Ces établissements professionnels sont gérés par des institutions pour personnes avec handicap. Dans le cadre de leurs restaurants et hôtels, qui doivent aujourd’hui faire face à un contexte économique difficile, ils proposent à des hommes et à des femmes des places de travail et d’apprentissage protégées, proches du marché régulier du travail. Les restaurants et les hôtels sont des lieux d’intégration très particuliers : ils permettent aux personnes avec handicap d’avoir très facilement et naturellement des contacts avec les clients. Cela favorise la proximité et la compréhension réciproque, désamorce les réticences et contribue à jeter des ponts.
Le succès de la première édition du GastroGuide a incité INSOS Suisse, l’association de branche nationale des institutions pour personnes avec handicap, à revoir ce guide gastronomique hors du commun, à le doter d’une nouvelle présentation et, surtout, à l’augmenter considérablement.
Le GastroGuide en couleurs et en trois langues (D, F, I) compte 176 pages et est disponible en librairie (ISBN 978-3-906033-69-3). Il peut également être commandé par mail à . CHF 19.- (plus port et emballage).
Site internet d’INSOS Suisse
Le Tribunal fédéral a considéré que le patient étant atteint à un stade avancé de la maladie d’Alzheimer, les bénéfices de soins fournis à domicile apparaissent ténus par rapport à des soins fournis dans un EMS.
Il a dès lors jugé que vu la disproportion entre les coûts, à charge de l’assurance-maladie, de soins à domicile et de soins en EMS (2,56 fois plus chers), les prestations de soins à domicile ne répondent pas au critère de l’économicité dans un tel cas. L’assurance-maladie du patient est ainsi fondée à limiter sa prise en charge à 108 fr. par jour correspondant au montant à sa charge en cas de soins dispensés dans un EMS. Il s’agira de suivre quelles conséquences cette jurisprudence aura sur la prise en charge des patients gravement dépendants.
Synthèse du jugement par Yvan Fauchère, juriste à l’ARTIAS, en format pdf.
Dans un contexte global de vieillissement de la population, une meilleure connaissance des mécanismes conduisant à la perte d’autonomie constitue un objectif majeur, notamment pour mettre en œuvre des politiques de prévention efficaces. Le concept de « fragilité », élaboré initialement en géronto-gériatrie et désignant un état précurseur de la dépendance fonctionnelle, apparaît à ce titre comme un outil intéressant. Si plusieurs approches coexistent, le modèle de Fried, reposant sur cinq critères d’ordre physiologique – fatigue, diminution de l’appétit, faiblesse musculaire, ralentissement de la vitesse de marche, sédentarité – semble le plus opérationnel pour mesurer la fragilité et cibler des populations suffisamment en amont de la dépendance.
En économie de la santé, l’approche retenue ici de la perte d’autonomie s’intéresse particulièrement aux causes et conséquences économiques et sociales du processus de fragilisation des personnes âgées et aborde des enjeux tant en termes de protection sociale que d’efficacité du système de soins.
Source : Pratiques en santé
L’article spécialisé en format pdf
Selon les données de l’Office fédéral de la statistique (OFS), extraites du dernier rapport « She Figures 2012 » de la Commission européenne, les femmes sont, en Suisse, peu présentes au plus haut niveau de la recherche scientifique.
Les institutions actives dans le domaine scientifique sont majoritairement dirigées par des hommes. Cette faible présence des femmes dans les postes clés des institutions scientifiques et académiques a un effet boule de neige sur les autres niveaux de la carrière scientifique des femmes. On constate par, exemple, que les fonds de recherche alloués par les agences de financement sont proportionnellement plus souvent attribués à des hommes qu’à des femmes et que, dans les hautes écoles, la part des femmes diminue à mesure que le niveau hiérarchique s’accroît.
Le rapport en format pdf
Une personne en deuil souffrirait de « dépression majeure » si elle n’arrive pas à surmonter son chagrin après deux semaines. Une personne très timide serait atteinte de « phobie sociale » et un enfant qui conteste les adultes et les règles, serait taxé de « trouble oppositionnel avec provocation ». Sommes-nous tous devenus fous ?
En 60 ans, le nombre de troubles mentaux répertoriés dans le DSM, la « bible » des psychiatres, est passé de 60 à plus de 400 alors que la consommation de psychotropes a augmenté de 4 800 % aux États-Unis au cours des 26 dernières années. Or, cette épidémie de « maladies mentales » est très largement fabriquée, nous explique J.-Claude St-Onge dans cet essai sur l’influence démesurée de l’industrie pharmaceutique sur la psychiatrie.
Tous fous ? cible les thèses de la biopsychiatrie, selon lesquelles la détresse psychologique résulterait d’un déséquilibre chimique dans le cerveau, sans égard au contexte social et personnel des patients. L’auteur remet en question la prescription massive d’antidépresseurs et d’antipsychotiques aux effets sous-estimés et souvent dévastateurs : anxiété, pensées suicidaires, diabète, AVC, atrophie du cerveau…
Mais l’exploitation du mal-être est extrêmement lucrative et les compagnies pharmaceutiques sont prêtes à tout pour satisfaire l’appétit insatiable de leurs actionnaires : médicalisation des évènements courants de la vie, essais cliniques biaisés, corruption des médecins, intimidation des chercheurs… Même les amendes salées contre ces agissements ne les font pas reculer.
Jean-Claude St-Onge est professeur de philosophie à la retraite et docteur en socio-économie. Il a publié, chez Écosociété, L’imposture néolibérale (2000), Les dérives de l’industrie de la santé (2006) et L’envers de la pilule (2008). Ce dernier ouvrage a obtenu le prix Orange de l’Association des groupes d’intervention en défense des droits en santé mentale du Québec.
Rédaction REISO : Ecrite dans un style limpide, cette brochure remarquable présente des exemples très concrets de situations conflictuelles vécues au quotidien dans les soins en EMS ou ailleurs (institution du handicap, CMS, autres). Les recommandations ne donnent pas une réponse toute faite mais présentent clairement les enjeux des diverses réponses possibles.
Six situations concrètes sont examinées :
Plusieurs concepts centraux, comme la capacité de discernement et la volonté présumée, sont également expliqués dans cette brochure. Si ces recommandations ne permettent pas de prendre infailliblement la seule bonne décision, elles permettent en revanche de comprendre les clefs d’une réflexion éthique et aident les professionnels à élaborer, avec leurs collègues, une décision réfléchie et motivée.
Des ateliers éthiques pour une culture commune
Pour permettre aux professionnels de s’approprier ces recommandations, des ateliers éthiques sont organisés dans les EMS. Animés par des membres du Conseil d’éthique, ils présentent des exemples concrets aux participants des diverses professions. La réflexion en groupe permet de mieux repérer les aspects déontologiques, les aspects juridiques et les aspects « techniques » ou cliniques de la situation. Ces ateliers, associés aux interventions « à la demande » du Conseil d’éthique sur des situations spécifiques, réservées à un EMS précis, devrait permettre aux EMS membres de la Fegems de se doter d’une culture commune en manière de réflexion et de résolution de problèmes éthiques.
Les recommandations en format pdf
Premier ouvrage qui explique concrètement comment orienter nos choix alimentaires et comment reprendre le contrôle sur notre alimentation.
Car face aux excès de l’agro-alimentaire industriel, un mouvement est en marche. Ces principales composantes : Manger sain, manger bio, manger équitable, manger proximité et diversité. Comment conjuguer ces cinq critères ? Cet ouvrage expose de façon simple et documentée les enjeux de ces cinq conditions à respecter pour retrouver notre souveraineté alimentaire. Très joliment illustré, il donne aussi de multiples références, des éclairages et des chiffres pour que les consommateurs, ainsi avertis, puissent faire les bons choix.
René Longet est un expert reconnu en développement durable. Auteur notamment de « Pourquoi manger local ? » et « Fruits et légumes de saison » parus aux éditions Jouvence.
Les données de la statistique des bénéficiaires de l’aide sociale ont été appariées entre elles et constituent la base permettant les analyses longitudinales.
Cette étude à caractère exploratoire met en évidence le potentiel que constituent ces analyses sur la base de quelques exemples dans le domaine de l’aide sociale.
La recherche montre aussi les limites de cette méthodologie. Cette publication est un condensé d’un travail de recherche réalisé par la Haute école bernoise (Travail social).
L’étude en format pdf
En France, la loi pour « l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » porte en elle beaucoup d’espoir (un peu comme la LHand en Suisse, ndlr). Mais si cette politique est un grand pas en avant elle peut être aussi une source de malentendus. Cet ouvrage a pour but de faire le point sur l’inclusion scolaire en tant que visée et en tant que réalisation. Notre questionnement porte à la fois sur l’hiatus de l’inclusion, sur l’hiatus entre la règle et les normes, sur les contradictions et les paradoxes, sur les petits pas du quotidien qui permettent malgré les obstacles, de faire avancer cette idée de l’humanité qui est celle de l’homme « autrement capable ».
Les contributions de cet ouvrage s’intéressent à l’observation de l’activité de l’élève en situation en tant qu’élément constitutif d’un corps social. Mais les risques de glissements sont récurrents et demandent de relever des défis dont celui de passer d’un contrat social d’assistance individuelle à un contrat de construction de l’enseignement et de l’apprentissage.
Sur ce thème, lire l’article de Pierre Vianin : « Intégrer les porteurs de lunettes à l’école ? »
Percevoir les désaccords comme une opportunité de changement, c’est ce que propose le Centre pour l’action non-violente dans un atelier sur la résolution non-violente des conflits, le 18 mai à Lausanne. Inscriptions en ligne.