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et les expériences en Suisse romande
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Des étudiants en médecine se sont questionnés en découvrant l’anatomie humaine au début de leur cursus. Confrontés au corps mort, ils ont voulu réfléchir au sens à donner à leur vécu de cette expérience. Rapidement, ils ont compris que ce n’était que la première étape d’un face à face avec la mort qui les accompagnera durant toute leur carrière médicale.
Ils ont décidé de mieux se préparer à soigner et accompagner les patients jusqu’au bout de la vie en partageant des vécus singuliers. Leur réflexion s’est traduite par la création de ce recueil de textes. Etudiant en médecine, aumônier, infirmière, médecin, professeur : ici chacun est avant tout un être humain.
Doctors and Death, confronted with dying patients est un projet de la swimsa, l’Association Suisse des Etudiants en Médecine. Cette démarche, qui répond à un réel besoin, vise à reconnaître et légitimer le vécu des étudiants vis-à-vis de la mort, en vue de les aider à développer une pratique médicale en adéquation avec les besoins du patient et les leurs.
Pour plus d’informations : Marc-Antoine Bornet : – 079 475 77 09
Site internet de Doctors and Death
Dans son rapport au Grand Conseil sur le postulat 2083.10 Eric Collomb/Eric Menoud, le Conseil d’Etat du canton de Fribourg fournit une analyse détaillée des données actuellement disponibles sur le surendettement. Et un chiffre en particulier : le surendettement ne concerne pas particulièrement les jeunes, comme on le pensait, mais toutes les tranches d’âges. En fait, selon des enquêtes de terrain, c’est la période comprise entre 30 et 50 ans qui serait la plus délicate sur ce plan.
Le rapport résume les mesures actuellement en place dans le canton et fait des comparaisons avec d’autres plans cantonaux.
Sur la base de ces données, le Conseil d’Etat a décidé de renforcer le dispositif en place et de définir un plan d’action sur 4 ans, soit de 2013 à 2016. Les mesures à prendre touchent toute la population fribourgeoise puisque selon les conclusions du rapport, personne n’est à l’abri d’un surendettement.
Le rapport en format pdf
Trente et un autrices et auteurs suisses, toutes générations et toutes origines régionales confondues, viennent de rencontrer des personnes recevant l’aide d’urgence, des sans-papiers ou des requérant.e.s d’asile dont la demande a été rejetée.
Ils ont prêté oreille à leur histoire et, aujourd’hui, leur donnent une voix. Ils parlent « à leur place. »
De ces rencontres sont nés des portraits aussi différents et divers que les personnes qui y ont participé.
Cet ouvrage n’est ni un pamphlet contre la psychiatrie américaine et ses classifications, ni un panégyrique. Il a l’ambition de donner au lecteur la possibilité de se forger son propre avis à travers une histoire foisonnante et une actualité agitée, relatée avec humour et précision par l’auteur. Un livre captivant qui se lit comme un roman.
« Michel Minard connaît bien mieux l’histoire des diagnostics psychiatriques américains que je ne la connais moi-même. J’ai pourtant étudié ces diagnostics pendant trente-cinq ans de ma vie professionnelle et j’ai personnellement joué un rôle dans leur évolution. Sa connaissance de petits détails reflète ses étonnantes compétences de détective et son appétit insatiable pour la lecture. Dans cette masse de données, son habileté à repérer et à tirer au clair les thèmes les plus importants témoigne de sa maîtrise de la théorie, mais aussi de l’ampleur de son expérience concrète de la pratique psychiatrique.
L’histoire qu’il nous raconte est émaillée de personnages pittoresques et de nombreuses anecdotes, parfois drôles, parfois tristes, mais toujours révélatrices. Il ne dépeint pas une psychiatrie parfaite, mais toujours une psychiatrie humaine, vivante et intéressante, inscrite dans les grands mouvements de l’histoire des États-Unis.
Ce livre passionnant est à la fois tout à fait accessible aux lecteurs non spécialistes et profondément enrichissant pour les professionnels de la santé mentale. Il n’est à aucun moment dogmatique et il permet au lecteur de se forger sa propre opinion, une fois les faits connus. Ce qui ne l’empêche pas de prendre position, ici ou là, mais jamais de manière arrogante ou définitive. Vous allez vous régaler ! »
Allen Frances, psychiatre américain, artisan du DSM-IV
Michel Minard est psychiatre honoraire des hôpitaux, engagé dans la formation initiale des étudiants du secteur social et dans la formation continue des professionnels de la psychiatrie et du médicosocial. Il est membre du comité de pilotage du projet de recherche pluridisciplinaire c2sm (Classification des catégories en santé mentale) financé par la région Aquitaine. Il est codirecteur de la collection « Des travaux et des jours » et corédacteur en chef de la revue Sud/Nord, folies et cultures, aux Éditions érès.
Site internet des Editions érès
Campagne vaudoise, crépuscule des années 80. L’adolescence de Jack et de ses potes se consume au rythme des bières et des mégots de joints. Des potes et des joints, il ne restera bientôt que des cendres.
Ils sont tous morts, tués par les illusions de l’argent facile, par les mirages thaïlandais, par les différentes nuances de blanche et par la silhouette furtive d’une âme sœur.
L’anesthésie se généralise, de la tête au cœur, et l’âme flotte, se dissipe, puis se rend.
Antoine Jaquier est né en 1970. Ils sont tous morts est son premier roman.
Editions L’Age d’Homme
A la fois biographie d’un homme, l’abbé Cornelius Koch, et essai d’histoire contemporaine, ce livre nous plonge au cœur de trente années (1971-2001) d’évolution de la politique d’asile en Suisse et met l’accent sur les mouvement de citoyennes et de citoyens en faveur des réfugiés et des sans-papiers.
Cornelius Koch, enfant issu d’une famille émigrée en Roumanie au XIXe siècle, arrive en Suisse après la Seconde Guerre mondiale avec ses parents, son frère et sa sœur. Il fait ainsi l’expérience du déracinement et de l’exil dans sa propre chair. Suite au suicide de sa mère, Cornelius Koch décide de devenir prêtre. Grâce à des rencontres de personnes engagées dans des luttes sociales et politiques, il va mener un combat - collectivement enraciné - pour l’humanité et la justice envers les réfugiés et les sans-papiers en Suisse et au niveau international.
« Il revendiquait l’espoir pour ceux qui n’en ont pas, un espoir toujours concret : l’asile, des places de travail et, surtout, la solidarité. Il se battait pour la plus petite somme, mais il allait de l’avant, que les autres le suivent ou non. Il a donné une âme à la résistance contre l’injustice ; son engagement était politique. Cornelius Koch fut un contemporain exigeant et tenace. Ce qu’il dénonçait n’a pas disparu avec sa mort. L’impulsion qu’il a donnée doit donc être entretenue et poursuivie. Ce livre devrait y contribuer. »
Adolf Muschg, écrivain
En vente dans toutes les bonnes librairies
Pour lire des récits et entendre des voix « à la croisée des âges ».
Ces récits sont le fruit de rencontres et d’échanges entre des jeunes issus d’une classe d’un gymnase de Lausanne et un groupe de personnes âgées résidant en EMS.
En partage des souvenirs, des parcours et des expériences de vie que les jeunes ont recueillis pour les restituer ensuite par l’écriture et par la lecture de textes auprès de leurs aînés.
Ce projet de médiation culturelle, conçu et mené par Céline Cerny, a permis une rencontre entre générations, pour réfléchir ensemble à l’écriture du souvenir et à la valeur d’une mémoire collective et vivante.
Environ 17% des enfants et adolescents doivent être considérés comme en surpoids ou obèses. Il existe certes des écarts sensibles entre les cantons et les communes. Toutefois, les différences socio-démographiques sont particulièrement marquées : les enfants dont les parents ont un niveau de formation inférieur sont deux à quatre fois plus touchés par le problème de surpoids que les enfants dont les parents ont suivi des études supérieures.
De manière générale, il ressort que le surpoids est certes un peu plus fortement répandu dans les grandes villes et les cantons plutôt urbains que dans les régions rurales, même s’il y a, dans ces dernières aussi, des proportions considérables d’enfants et d’adolescents en surpoids.
L’analyse montre également que la tendance à long terme d’accroissement du nombre d’enfants et d’adolescents en surpoids se stabilise. Dans l’ensemble, l’« épidémie de surpoids » infantile a cessé de progresser.
Le rapport en format pdf
Une question hante l’histoire de la ville : comment affirmer un ordre commun tout en respectant les différences constitutives de la richesse urbaine, différences de cultures, de moyens, de convictions ou encore de rythmes ? Les réponses apportées à cette question se sont profondément modifiées au fil des dernières décennies, passant d’un modèle fondé sur la rationalisation de l’organisation spatiale et le traitement homogène des populations à des modèles fondés sur l’affirmation de la diversité et de la mixité, contrepoints d’une centralité renouvelée.
Comment s’est opérée cette évolution ? Assiste-t-on à l’émergence d’une ville véritablement plurielle ou alors à la production de formes inédites d’exclusion et de domination ? Pour aborder ces questions, De la différence urbaine se penche en détail sur l’histoire et le présent du quartier des Grottes. Situé au cœur de Genève, ce quartier a été, dans les années 1970, la scène genevoise des luttes urbaines qui ont mis en question, dans toute l’Europe, les présupposés de l’urbanisme fonctionnaliste.
L’enquête montre comment les critiques élevées à l’époque ont peu à peu pénétré l’ordre matériel et institutionnel de la ville transformant en profondeur les conditions du débat urbain. De la différence urbaine conjugue le regard de l’architecte et du sociologue afin de proposer une description riche et dynamique du phénomène urbain. Alliant écriture, photographie et cartographie, l’ouvrage offre une véritable archéologie des débats urbains contemporains et une pratique renouvelée de la critique urbaine. Il invite à une pensée de la différence urbaine comme ouverture des possibles par l’expérience et l’invention urbanistique.
Avec les contributions de Cristina Bianchetti et Marc Breviglieri.
Cet ouvrage est le fruit d’une rencontre entre des architectes et des sociologues partageant une envie commune d’interroger ce qui fait le grain de la ville. Du côté des architectes, se trouvent Elena Cogato Lanza (École polytechnique fédérale de Lausanne), Cristina Bianchetti (Polytechnique de Turin) et Barbara Tirone (EPFL). Du côté des sociologues, Marc Breviglieri (HETS-Genève et EHESS Paris), Luca Pattaroni (EPFL) et Mischa Piraud (Fondation Braillard Architectes, Genève et EPFL). Trois à trois – match nul pourrait-on penser, mais de fait un enchevêtrement de savoirs, de sensibilités et de convictions contrastées s’est développé, où peu à peu le sociologue s’est mis à penser en architecte et l’architecte en sociologue. Confrontés à la singularité du quartier des Grottes, ils ont été tour à tour séduits et agacés, amenés à repenser leurs partis pris sur l’accessibilité universelle des espaces publics ou encore le bien-fondé de la convivialité. L’enquête est ainsi devenue le laboratoire d’une critique urbaine renouvelée, basée sur une pensée socio-architecturale de la ville.
Les personnes en situation de risque de pauvreté ou de privation matérielle déclarent plus souvent que les autres un état de santé qui n’est pas bon et elles sont plus nombreuses à renoncer à des soins pour des raisons financières. Celles qui renoncent à des soins pour raison financière sont aussi en moins bonne santé. Ces résultats ressortent des données 2011 de l’enquête sur les revenus et les conditions de vie (SILC) des ménages en Suisse.
Ainsi, en 2011, 4,7% de la population résidante de 16 ans et plus a renoncé pour des raisons financières à une consultation chez le médecin ou chez le dentiste, au moins une fois sur une période d’une année. La grande majorité a renoncé à consulter un dentiste (4,0%, contre 0,3% pour les consultations médicales et 0,4% pour les deux), dont les traitements ne sont pas couverts par l’assurance obligatoire des soins.
Percevoir les désaccords comme une opportunité de changement, c’est ce que propose le Centre pour l’action non-violente dans un atelier sur la résolution non-violente des conflits, le 18 mai à Lausanne. Inscriptions en ligne.