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Nous passons un tiers de notre vie à dormir. Ce n’est pas du temps perdu, bien au contraire ! Le sommeil nous permet de recharger nos batteries et, surtout, de consolider notre mémoire et d’être en pleine possession de nos facultés intellectuelles. C’est pourquoi, lorsque nos nuits sont agitées ou trop courtes, nous nous réveillons fatigués avec un risque accru d’erreurs d’inattention, voire d’accidents et, à long terme, de souffrir d’obésité ou d’autres pathologies réduisant notre espérance de vie.
De l’insomnie à l’apnée du sommeil en passant par l’hypersomnie, le syndrome des jambes sans repos, les terreurs nocturnes ou le somnambulisme, de nombreux troubles peuvent en effet perturber notre sommeil. Sans oublier les horaires de travail décalés qui dérèglent notre horloge biologique…
A travers ses onze chapitres avec des témoignages, des conseils pour bien dormir, un test et des illustrations, ce livre répond aux fréquentes questions que nous nous posons sur le sommeil et ses dysfonctionnement.
Le sommeil est le quatrième volume de la série « J’ai envie de comprendre ».
Editions Médecine et Hygiène
Ce numéro du bulletin de l’Obsan thématise la question de la forte augmentation de l’activité des services d’urgence hospitaliers suisses au cours des dernières années. Et pose un constat principal : la population fréquentant les urgences vieillit et les patients vulnérables, voire précarisés, sont plus nombreux.
Quelques chiffres :
- En 2011, le volume total de visites dans un service d’urgence en Suisse était de 1,619 millions, soit environ 4’400 consultations par jour. Ce volume a augmenté de 26% entre 2007 et 2011.
- Jusqu’à 65 ans, la majorité des visites dans un service d’urgence sont des consultations ambulatoires (76% en 2011). A partir de l’âge de 66 ans, les patients venant consulter aux urgences sont majoritairement hospitalisés à l’issue de leur visite (57% en 2011).
- Le taux de recours à un service d’urgence en 2011, de 204/1’000 habitants, est plus de deux fois supérieur chez les très âgés (86+ ans) et chez les très jeunes (<6 ans).
- Les variations du taux de recours entre cantons sont importantes. Le canton du Tessin se place en tête de liste avec un taux de recours à un service d’urgence de 319 pour 1’000 habitants. Ce taux est 2,6 fois plus faible dans le canton de Nidwald.
Bulletin format pdf
Pourquoi ces femmes, qui souvent avaient tout pour elles, se sont-elles fait piéger et déposséder par leur si bon mari infidèle, par leur si talentueux époux escroc ? Malgré leur intelligence, elles ont été séduites par cet homme si fort, si brillant, qui les a choisies, elles, malgré, croient-elles, leur insignifiance. Et eux qui sont-ils, ces hommes dépourvus d’empathie, qui possèdent les êtres comme ils possèdent un objet, manipulent leurs enfants et leur entourage, et parviennent à mystifier jusqu’aux psychothérapeutes et aux juges ?
Souvent derrière ces femmes se cache une enfance brisée, un parent déficient, parfois lui-même pervers narcissique ; et derrière ces hommes on découvre généralement, tapie dans l’ombre, une mère, elle aussi perverse narcissique, qui a à jamais détruit les capacités émotionnelles de son propre fils.
En dressant les portraits des pervers narcissiques et de leurs victimes, ces épouses du Roi-Soleil, Valérie Le Goff offre dans cet ouvrage, fruit de son expérience de psychothérapeute, des clés pour permettre aux femmes déjà victimes de se sortir de cette relation d’emprise, et à d’autres d’éviter d’y entrer.
Valérie Le Goff-Cubilier est psychiatre et psychothérapeute FMH. Elle est médecin responsable de l’Unité de consultation couple et famille du Secteur psychiatrique Ouest au Département de psychiatrie du Centre hospitalier universitaire de Lausanne, Présidente de l’Association suisse de thérapie familiale et d’intervention Systémique, et thérapeute EMDR Europe Adultes, Enfants, Adolescents.
Les infections sexuellement transmissibles sont importantes pour la santé publique, car :
Les thèmes :
Mémento ISTen format pdf
SHURP (Swiss Nursing Homes Human Resources Project) est une étude transversale multicentrique à laquelle ont participé 181 établissements médico-sociaux (EMS) suisses des régions alémanique, francophone et italophone. Elle a été menée par l’Institut de recherche en soins infirmiers de l’Université de Bâle entre 2011 et 2013.
Des EMS sélectionnés de manière aléatoire, 5’323 questionnaires ont été complétés, ce qui correspond à un taux de retour d’environ 76%. Les données de 10’061 résidants ont été récoltées. Leur âge moyen se situe à 84.7 ans et la part des femmes est de 73.6%. La durée moyenne de séjour est de 1’274 jours (3.5 années).
Contexte de travail. 93% du personnel de soins et d’accompagnement interrogé est plutôt ou très satisfait de la qualité des soins et de l’accompagnement dans son établissement, et 83% recommanderaient probablement ou sûrement leur EMS à un membre de leur famille ou à un ami. D’un autre côté, il manque souvent du temps au personnel pour s’informer de manière complète quant à l’état du résidant ou de la résidante (35%). Un tiers des personnes interrogées déclare devoir souvent laisser attendre un-e résidant-e, et plus d’un cinquième n’a, parfois jusqu’à souvent, pas le temps d’offrir un soutien émotionnel aux résidants qui manifestent des peurs ou des préoccupations. De même, il manque, parfois à souvent, à un quart des personnes interrogées du temps pour des soins qui favorisent ou maintiennent l’autonomie des résidants.
Conditions de travail. Diverses situations de stress et de problèmes physiques et psychiques de santé, auxquels le personnel de soins et d’accompagnement dans les EMS est confronté, sont mises en évidence. La majorité des personnes interrogées souffre un peu ou beaucoup de maux de dos ou de reins (71%), d’un manque d’énergie (66%), ou de douleurs articulaires ou rhumatismales (51%). En outre, près d’un quart du personnel de soins et d’accompagnement indique être émotionnellement épuisé une fois par semaine ou plus, et plus d’un tiers se sent épuisé à la fin de la journée. Le personnel de soins et d’accompagnement vit également les comportements agressifs de la part de résidants. Le comportement agressif verbal est le plus fréquent (23%), suivi d’agressions corporelles (10%).
Formation. Le personnel de soins et d’accompagnement dans les EMS suisses est constitué au total de 31% de personnes avec une formation de niveau tertiaire, titre d’une Haute école spécialisée (HES) ou d’une Ecole supérieure (ES). 42% des autres professionnels ont une formation de niveau secondaire (CFC ou AFP, y compris certificat d’aide-soignant·e de la Croix-Rouge suisse), et les derniers 27% sont constitués du personnel d’aide non qualifié qui comprend les personnes qui ont, par exemple, suivi une formation d’auxiliaire de santé auprès de la Croix-Rouge suisse. Dans l’ensemble, la proportion de ce personnel d’aide en Suisse alémanique est deux fois plus importante que dans les autres régions.
Recrutement. La grande majorité des établissements (environ 92%) apprécie la situation du recrutement de professionnels de la santé de niveau HES / ES comme étant difficile ou très difficile ; et environ deux tiers des établissements signalent encore une situation de recrutement difficile pour le personnel porteur d’un CFC.
L’étude en format pdf
Le travail social répond à des problèmes sociaux, en fonction des politiques sociales en place. La définition de ces problèmes, des catégories de populations concernées et des solutions à apporter est objet et enjeu de débats.
Les approches féministes du travail social prennent part à ces débats depuis longtemps, mais, malheureusement peu nombreuses, elles peinent à atteindre une pleine légitimité. Elles sont pourtant plus que jamais nécessaires, car l’idéologie de la responsabilité individuelle marque aujourd’hui très fortement l’Etat social et oriente l’ensemble des missions du travail social. Or, en faisant comme si les individus étaient responsables de leur sort et que tout leur parcours dépendait de leurs mérites, cette idéologie nie les privilèges et les discriminations engendrés par les rapports de domination entre hommes et femmes, mais aussi entre citoyen·ne·s et étranger·e·s, ou entre riches et pauvres.
Chacun des articles de ce numéro examine des pratiques particulières de l’action sociale contemporaine : en France, le recours à des intervenantes sociales issues de l’immigration dans le cadre des politiques dites d’intégration ; au Québec, les transformations des emplois de services à la personne, dues aux politiques néolibérales ; les effets, sur les mères d’enfants déclarés autistes, des politiques publiques visant à les impliquer fortement dans un dispositif d’intervention, au Québec également ; en Suisse, les normes familiales qui orientent les interventions des assistant·e·s sociales de l’aide sociale publique. Tous les articles montrent que les pratiques du travail social, orientées par des idéologies et des conditions nécessairement contraignantes, tendent à reproduire les inégalités liées au sexe, à la classe sociale ou à la nationalité. Mais ils montrent également que le travail social recouvre des pratiques diversifiées, parfois conflictuelles, transgressives ou innovantes, qui peuvent contribuer à l’émancipation des personnes auprès desquelles il intervient.
Revue NQF en ligne
Comment assurer le bien-être et la qualité de vie des résidents, jusqu’au dernier souffle ? Des résidents, proches et membres du personnel de l’EMS de la Petite Boissière, à Genève, portent dans cette publication un regard aiguisé sur leur quotidien. Les attentes et les préoccupations de personnes en fin de vie y trouvent un éclairage bienvenu, souvent poignant et parfois inattendu.
Les portraits et les récits livrés par cette publication désamorcent – mieux que des postulats théoriques – les craintes relatives à cette étape souvent difficile de l’existence.
Cette nouvelle publication éditée par CURAVIVA Suisse et l’OFSP contribue à améliorer l’information sur les soins palliatifs en EMS. Rappelons que lorsque toute perspective de guérison fait défaut, les soins palliatifs améliorent la qualité de vie des personnes qui souffrent de maladies incurables, mortelles ou chroniques évolutives. Ils visent à éviter souffrances et complications. Ils comprennent les traitements médicaux, les soins ainsi que le soutien psychologique, social et spirituel des malades et de leurs proches. Ils contribuent à permettre de décider librement, en accord avec soi-même et avec son entourage, ce qu’il convient de faire en cas de maladie grave ou en fin de vie.
La brochure en format pdf
Quelle est l’incidence de l’accueil extrafamilial des enfants sur l’activité professionnelle des pères et des mères ? Cette question a été étudiée par le bureau d’études et de conseils Infras et l’Institut de recherches économiques empiriques de l’Université de Saint-Gall.
Les deux directrices du projet, Susanne Stern et Christina Felfe, et leurs équipes ont recensé pour la première fois une statistique nationale concernant l’offre de prise en charge. Celle-ci montre que l’accueil est faiblement développé en comparaison internationale. En moyenne, il existe en Suisse une place d’accueil pour 11% des enfants d’âge préscolaire et pour 8% des enfants en âge scolaire. Par rapport aux objectifs de la politique d’emploi et d’égalité des sexes de l’UE (objectifs de Barcelone 2002), qui recommande une quote-part de 33% pour le domaine préscolaire et de 90% pour le domaine scolaire, la Suisse est donc largement en retard.
En ce qui concerne les places disponibles pour les enfants d’âge préscolaire, Neuchâtel, Genève et Bâle-Ville présentent les meilleures offres, avec un taux de prise en charge supérieur à 20% ; il est même de 43% à Genève et de 26% à Bâle-Ville pour les enfants en âge scolaire. C’est en Appenzell-Rhodes Intérieures, à Uri et dans les Grisons que l’offre pour les enfants en bas âge est la moins développée, et à Saint-Gall, à Uri et dans les Grisons pour les enfants en âge scolaire. Dans ces cantons, le taux de prise en charge se situe entre 1 et 3%.
Résultats de l’étude en ligne
Les Cahiers genevois et romands de sécurité sociale contiennent des études scientifiques, de la jurisprudence, de la documentation et des annonces. Ils portent essentiellement sur le droit suisse, le droit européen et le droit international de la sécurité sociale, en combinant des approches théoriques et pratiques. Ils ont aussi une ouverture sur l’Europe centrale.
Dans ce numéro 49-2013 :
Vladimir Rys
- Leo Wildmann, l’homme qui a lancé de développement de l’Association internationale de la sécurité sociale dans l’après-guerre.
Pierre-Yves Greber
- L’évolution du droit international et européen de la sécurité sociale : rétrospective 1992-2012
Katarzyna Michalak
- La Convention OIT N° 183 sur la protection de la maternité et la Suisse
Jean-Michel Servais
- Insolvabilité de l’employeur et sécurité du salaire
Pierre-Yves Greber
- Le droit international et européen face aux problèmes actuels de la sécurité sociale
Guylaine Riondel Besson
- Les prestations de chômage dans le cadre du Règlement 883/2004 de l’Union Européenne
Adam Bunzl / Angela Carvalho
- Le régime suisse d’allocations maternité : limites et perspectives
Jacques-André Schneider
- Jurisprudence du Tribunal fédéral en matière de prévoyance professionnelle : juin 2011 – mai 2012
Philippe Le Grand Roy
- Sélection d’arrêts de la Chambre des assurances sociales de la Cour de Justice de Genève
Cour de justice de l’Union Européenne
- Arrêt du 4 juillet 2013, C-233/12, Gardella
Tribunal fédéral suisse
- Deux arrêts rendus en 2013 (ALCP / LACI)
Organisation internationale du Travail
- Deux instruments
Recueil officiel du droit fédéral
- Sélection
Commande par abonnement ou au numéro (CHF 40.-) : Cahiers genevois et romands de sécurité sociale ; p.a. Faculté de Droit ; Université de Genève ; 40 bd du Pont-d’Arve, 1211 Genève 4 ; téléphone : 022 379 84 38 ; courriel :
Le virus de l’hépatite C est très contagieux et se transmet par contact sanguin. Il affecte ainsi de façon disproportionnée les personnes qui s’injectent des drogues. Aujourd’hui, à l’échelle mondiale, parmi les 16 millions de personnes qui s’injectent des drogues, 10 millions ont contracté le virus de l’hépatite C. Globalement, le virus de l’hépatite C est trois fois plus répandu que le VIH parmi les usagers de drogues et la plupart des personnes infectées par le VIH qui consomment des drogues injectables vivent aussi avec l’hépatite C.
Partout dans le monde, la recherche a montré de façon constante que les politiques répressives en matière de drogues poussent les usagers à la marginalisation, augmentant les risques de contraction du VIH et de l’hépatite C et les empêchant d’accéder aux services de santé publique.
Le rapport dénonce par ailleurs l’échec flagrant des politiques répressives sur la réduction de l’offre sur le marché mondial des drogues illicites. Il note que l’approvisionnement mondial d’opiacés illicites, comme l’héroïne, a plus que triplé au cours des dernières décennies.
Le but de cette Commission mondiale sur la politique des drogues est de porter à l’échelle internationale une discussion informée, fondée sur la science sur les moyens humains et efficaces pour réduire les méfaits causés par les drogues aux personnes et aux sociétés. Elle compte parmi ses membres l’ancienne présidente de la Confédération Suisse, Mme Ruth Dreifuss.
Le rapport en format pdf
Votre recherche ou votre activité en santé publique ou en travail social s'intéresse au sport et au mouvement ? Partagez vos travaux avec le lectorat de REISO dans le cadre du dossier thématique 2024.