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La Haute école de travail social de Fribourg inaugure un CAS en coaching et mentoring — spécialiste en antiracisme. Marie-Christine Ukelo M’bolo-Merga, professeure et responsable de ce cursus, l’évoque en trois questions.

ukelo marie christine reiso 170Marie-Christine Ukelo M'bolo-Merga © Ghislaine Heger(REISO) Marie-Christine Ukelo M’bolo-Merga, à qui s’adresse cette nouvelle formation de type Certificate of advanced studies (CAS) ?

(Marie-Christine Ukelo M’bolo-Merga) Ce CAS est destiné aux professionnel·les du travail social, aux enseignant·es, aux personnes qui œuvrent dans le domaine de la santé, et de manière plus générale à toutes celles et ceux qui travaillent dans le domaine public. Cette formation doit faire réfléchir sur les biais racistes qui influencent nos décisions, nos manières de penser l’organisation et cela, souvent, sans en avoir conscience. Ce cursus peut répondre aux attentes des professionnel·es qui travaillent avec des publics diversifiés et dont l’organisation souhaite concrétiser ses ambitions en matière de responsabilités sociales.

Le contexte actuel, ici et dans d’autres endroits du monde, tend à démontrer que les problématiques du racisme, de l’antisémitisme doivent absolument rester des sujets dans le viseur.

La société suisse actuelle, désormais multiculturelle, est-elle raciste selon vous ?

C’est une question difficile à décliner. On constate par exemple que les travaux scientifiques qui touchent aux enjeux du racisme et de la racialisation sont peu visibilisés en Suisse. Il est indéniable que les bonnes questions doivent être posées en regard des situations quotidiennes que vivent les personnes racisées habitantes de ce pays. Le contexte actuel, ici et dans d’autres endroits du monde, tend à démontrer que les problématiques du racisme, de l’antisémitisme doivent absolument rester des sujets dans le viseur. Cette attention peut être portée par les institutions en fournissant des réponses concrètes au cœur de leur organisation. Les mesures à prendre sont parois minimes, mais elles permettent de délester la charge de l’injonction à l’intégration. Cela peut être aussi simple que de formuler en langage facile à lire et à comprendre des formulaires administratifs, par exemple.

Comment va s’articuler votre CAS en coaching et mentoring — spécialiste antiracisme ?

Ce CAS, qui débute en mai 2024, se composera de trois modules dispensés sur vingt jours de formation. Le premier module propose des apports théoriques, historiques et juridiques qui contribuent à la connaissance et à la contextualisation de la problématique du racisme. Le deuxième fournit des outils de coaching et de mentoring dans une perspective systémique et constructiviste, qui permettent d’accompagner des individus dans leur environnement de travail vers les prises de consciences, les apprentissages. Enfin, le dernier module est un laboratoire pour développer des outils créatifs et des idées afin de mettre en place des changements au sein de l’institution.

(Propos recueillis par Yseult Théraulaz)

En savoir plus sur la formation

Dans un rapport paru aujourd'hui, Unisanté met en évidence une vision fragmentée de la santé dans le système de gouvernance actuelle. Forte de ces conclusions, l'ASSM plaide pour l'élaboration d'une loi fédérale sur la santé.

analyse gouvernance systeme sante suisse unisante rapport 170L’Académie suisse des sciences médicales (ASSM), qui a élaboré plusieurs prises de position en faveur d’un système de santé suisse plus durable, a mandaté Unisanté pour conduire des travaux d’analyse de la gouvernance du système de santé suisse, évaluer la pertinence d’une loi fédérale sur la santé et faire des propositions de contenu. Unisanté s’est appuyé sur un modèle d’analyse de la performance des systèmes de santé proposé par l’Observatoire européen des systèmes et politiques de santé, ainsi que sur un avis de droit de l’Institut de droit de la santé de l’Université de Neuchâtel. Un soutien complémentaire de la Fondation Leenaards a permis de réaliser deux ateliers de travail, dans le but d’enrichir le contenu du mandat par des interactions avec des scientifiques et des acteurs du système de santé de toute la Suisse.

Système de santé mal adapté aux enjeux futurs

Globalement performant, le système de santé helvétique fait face à de nombreux défis. Des actions concrètes sont déjà nécessaires et deviendront de plus en plus urgentes dans les années à venir pour répondre à ces challenges : citons le vieillissement démographique, la digitalisation, la pénurie de professionnel·les, la garantie de l’accès aux soins, la maîtrise des coûts ou encore les enjeux de durabilité.

Les travaux montrent que la gouvernance actuelle du système de santé suisse dilue les responsabilités auprès de nombreux acteurs. Elle n’offre pas le cadre nécessaire pour garantir que les parties prenantes s’accordent sur des objectifs communs répondant aux besoins en santé de la population et œuvrent à leur réalisation. Le pilotage du système de santé est ainsi de plus en plus questionné, laissant la place à un sentiment de perte de maîtrise et d’un système devenu difficilement gouvernable.

Autres constats, la Constitution fédérale aborde la santé de manière fragmentée et le plus souvent sous l’angle des soins et de la maladie. Témoin des évolutions sociétales et de l’évolution de la médecine, elle a été enrichie au fil du temps par de nouveaux articles, parfois issus d’initiatives populaires. Ce morcellement se traduit actuellement dans un cadre légal en silos thématiques, qui ne permet pas d’appréhender globalement les grands enjeux de santé à venir. Notre système de santé continue d’être principalement régulé par une loi fédérale sur l’assurance-maladie, aucun autre texte légal ne permettant d’ancrer une vision plus large de la santé. Les conséquences directes sont un manque de considération des enjeux majeurs de promotion de la santé et de prévention, et un système qui investit en majorité dans la maladie.

Gouvernance complexe, responsabilités enchevêtrées

Si la santé est constitutionnellement de compétence cantonale, l’analyse montre en réalité un important enchevêtrement des attributions fédérales et cantonales. La question de la bonne articulation des compétences entre les différents niveaux décisionnels se pose et l’organisation actuelle ne permet pas de nommer clairement les responsabilités de pilotage. Les travaux dévoilent d’autres limites, notamment des mécanismes de participation à la gouvernance déséquilibrés : certains groupes d’intérêts disposent de beaucoup plus de pouvoir que d’autres et des associations de patient·es ou de consommateur·trices ne pèsent qu’un faible poids. Enfin, le rapport pointe l’insuffisance du système d’information qui ne permet pas suffisamment de produire des données utiles à la prise de décisions éclairées.

Reposer les bases pour une réforme du système de santé suisse

Dans le contexte actuel, le pilotage du système de santé parait bloqué et dans l’incapacité d’entamer les travaux de fond nécessaires à son adaptation. La gouvernance devrait être revue afin de la rendre plus cohérente et permettre la mise en œuvre d’un système de santé plus durable, capable de répondre aux besoins croissants de santé de la population. La santé devrait être appréhendée de manière globale, en considérant tant la promotion de la santé et la prévention, que les soins.

Selon les résultats du rapport, la proposition faite par l’ASSM, à savoir l’élaboration d’une loi fédérale sur la santé, prend tout son sens et offrirait un cadre adéquat pour établir les futures politiques de santé. Pour être mise en œuvre, l’option d’une modification de la Constitution fédérale parait la plus pertinente. Désormais, l’étude réalisée offre un cadre de réflexion précis sur la gouvernance du système de santé suisse, avec l’espoir de susciter une réflexion politique dans le cadre des réformes de fond indispensables à mener.

(Source : communiqué de presse)

Lire le rapport «Analyse de la gouvernance du système de santé suisse et proposition d’une loi fédérale sur la santé »

Portée par des associations engagées pour l’enfance, Kidimo est une application ludique conçue en collaboration avec les principaux et principales concernées. Un outil utile pour mieux les sensibiliser à des thèmes parfois complexes.

kidimo appli droits enfants suisse reiso 170Les enfants connaissent-ils et elles la Convention internationale des droits de l’enfant, ratifiée en 1989 à New York, ainsi que les lois qui les protègent ? Pour donner accès aux plus jeunes au contenu de ces textes qui les concernent, une soixantaine de chercheur·euses et des représentant·es de différentes associations suisses [1] ont élaboré l’application Kidimo.

Ce jeu interactif, codéveloppé avec la participation de 170 enfants âgés de 7 à 13 ans durant un projet de trente mois, passe en revue trois mondes graphiquement différents : celui de la protection, celui de l’encouragement et celui de la participation. Dans chacun de ces univers, le·la joueur·euse crée un avatar personnalisé et résout des quiz, répond à des questions, ou cherche des situations qui vont à l’encontre de ses droits, entre autres. Il ou elle gagne ainsi des points et progresse dans le monde choisit.

Par exemple, un questionnaire à choix multiples demande quels sont les droits fondamentaux des mineur·es. « Avoir le dernier iphone ou ne pas être exclu·e » ? « Manger des kebabs tous les jours ou dormir dans un lit » ? L’ensemble des phases du jeu est disponible en français, en italien et en allemand.

Certaines étapes proposées par l’application sont assez simples, mais d’autres nécessitent une réflexion, voire une discussion avec un adulte pour approfondir le sujet.

Du matériel d'accompagnement pour les professionnel·les

Kidimo est aussi prévu pour les écoles et pour les professionnel·les de l’enfance. L’équipe de projet interdisciplinaire a en effet publié en complément des indications sur la manière dont l’application peut être utilisée dans le contexte scolaire, dans le travail en milieu ouvert avec les enfants ou par les professionnel·les de la protection de l’enfance. Par ailleurs, un guide pratique destiné à aider d’autres organisation à imaginer des offres pour et avec les enfants a été conçu.

(Yseult Théraulaz)

Voir l'application

Voir le matériel d’accompagnement

[1] Kidimo a été initié par la Haute école spécialisée de Suisse orientale, par la Haute école pédagogique de Lucerne, par UNICEF Suisse et Liechtenstein. De nombreux·ses partenaires y ont contribué, parmi lesquel·les Pro Juventute, l’Office de l’Ombudsman des droits de l’enfant Suisse, Terre des Hommes Suisse, Integras, éducation21, PACH Pflege- und Adoptivkinder Schweiz, Procap et Pro Infirmis.

En comparaison internationale, la durée de l’allaitement est courte en Suisse. Quelles conditions le favorisent et quels sont ses bienfaits pour le nourrisson, la mère, ainsi que l’ensemble de la société ? Un rapport fédéral fait le point.

Baby feeding on the breast of his mother who breastfeeds.© Joaquin Corbalan / Adobe Stock

Nombre de mères et de spécialistes en médecine sont conscient·es des bienfaits de l’allaitement sur différents plans. Dans la réalité quotidienne toutefois, il n’est pas rare que l’allaitement ne soit pas possible ou (trop) rapidement plus possible pour des raisons extérieures au noyau familial. C’est le cas notamment si une mère qui a repris une activité rémunérée n’est pas soutenue par son employeur ou s’il n’est financièrement pas supportable de consacrer de nombreuses heures à l’allaitement maternel au détriment d’une autre activité.

Convaincues que les avantages de l’allaitement dépassent le seul cadre de la famille, les autrices du policy brief récemment paru, L’allaitement concerne toute la société, formulent plusieurs recommandations. Sonja Merten, membre de la Commission fédérale pour les questions familiales (COFF), et Jordyn Wallenborn, toutes deux de l’Institut tropical et de santé publique suisse, préconisent de faciliter l’allaitement au travail et dans les lieux publics, ainsi que le développement d’une stratégie de communication nationale pour informer les parents, les employeurs et la société en matière d’allaitement maternel et en améliorer l’acceptation. Dans l’objectif de disposer de données exhaustives, elles invitent également à collecter des données auprès de la population au moins tous les cinq ans.

Afin qu’il soit possible de suivre les recommandations en faveur de l’allaitement exclusif, elles invitent à introduire un congé parental de plusieurs mois avec prolongation du congé de maternité.

Questions de société et politique familiale

La COFF est une commission indépendante consultative qui s’engage pour des conditions favorables aux familles. En tant que commission spécialisée, elle fournit aux autorités politiques et administratives des connaissances spécifiques sur la politique familiale. Elle publie régulièrement des policy briefs sur des sujets d’actualité importants pour la vie des familles.

(Source : communiqué de presse)

Lire le policy brief

Cette ère géologique est caractérisée par des changements globaux imputables aux activités humaines. Interview de Sébastien Castelltort, professeur au Département des sciences de la terre de l’UNIGE.

castellfort sebastien unige anthropocene durabilite reiso 170Sébastien Castellfort © buzzmedia(REISO) De tout temps, les activités humaines ont modifié la planète. Le concept d’anthropocène est-il facile à dater ?

(Sébastien Castelltort) Effectivement, mêmes les hommes des cavernes, par leurs activités de chasse ou de cueillette, ont changé leur environnement. Cela n’était cependant pas notable de façon globale, mais restait local. L’anthropocène désigne cette période à partir de laquelle les activités humaines ont eu des répercussions sur l’ensemble de la planète, observables dans les sédiments ou le fonds des océans, entre autres. Cette ère géologique ne commence cependant pas à un instant précis, c’est plutôt une trajectoire au cours de laquelle l’influence de l’homme devient de plus en plus intense. Par analogie, l’extinction des dinosaures ne s’est pas faite au moment exact où un astéroïde a frappé la planète, cela a sans doute pris un certain temps avant qu’ils ne disparaissent tous.

L’anthropocène fait-il uniquement référence aux changements climatiques et au réchauffement ?

Non, il inclut l’érosion de la biodiversité, la pollution des océans par les plastiques et la chimie, la déforestation qui a un impact sur l’érosion des sols et sur le cycle de l’eau, entre autres. Évidemment, les gaz à effet de serre font aussi partie du problème, tout comme l’empreinte des activités humaines sur le territoire. Nous avons pris la place d’autres espèces. L’élevage et l’agriculture modifient complètement l’équilibre du vivant.

anthropocene reiso 400 edwardoliveadobestock© Edwardolive / Adobe StockPar le passé, la terre a déjà connu de grandes modifications planétaires. Les climatosceptiques pensent que ce que l’on vit actuellement n’est qu’un épisode parmi d’autres. Qu’en pensez-vous ?

Les événements que l’on a connu ces dernières années ne font pas partie d’un cycle naturel de la Terre. En outre, il est insensé de dire que lors des épisodes précédents, tout s’est bien passé. Du point de vue des espèces qui se sont éteintes, « tout ne s’est pas bien passé ». Aujourd’hui, les êtres humains, comme l’ensemble du vivant, sont menacés et il est donc de notre responsabilité de mettre en place des mesures pour limiter les dégâts déjà importants infligés à notre planète. Nous avons pris un retard énorme !

Concrètement, pourra-t-on revenir en arrière et entrer dans une nouvelle ère post-anthropocène ?

Non, ou en tous cas pas rapidement. Mais il faut agir et arrêter de relâcher du CO2 dans l’atmosphère. Ce gaz a un temps de résidence élevé, on ne pourra donc pas changer les choses du jour au lendemain. Inévitablement, notre façon de vivre grâce au pétrole va évoluer puisque cette ressource va se tarir. Aujourd’hui, il nous apporte du bien-être car il permet de faire beaucoup de choses impossibles sans lui. Il faudra donc le remplacer par d’autres sources d’énergie pour que les activités dont il dépend perdurent.Mais indépendamment de ces changements inévitables, nous devons apprendre à consommer moins. Notre bonheur dépend trop des biens de consommation.

Ces changements globaux nous affectent toutes et tous, nous sommes lié·es par cette même planète et nous allons devoir accueillir de plus en plus de réfugié·es climatiques

Est-il cependant possible de limiter l’impact négatif sur l’écosystème des activités humaines ?

Des moyens technologiques existent, mais ils ne sont que palliatifs. Nous pouvons capter le CO2, protéger les zones inondables, couvrir de bâches les glaciers, entre autres. Ces mesures d’adaptation coûtent souvent très cher et comme les changements vont très vite, elles ne sont pas toujours efficaces. Mieux vaut prévenir, plutôt que d’agir après que le mal soit fait.

Tous les peuples ne sont pas égaux face à ces bouleversements. Comment rétablir une justice climatique ?

Effectivement, certaines populations plus précaires sont plus vulnérables que d’autres, et comme elles résident souvent dans des pays en voie de développement, elles ne sont pas forcément au cœur des préoccupations politiques. Cependant, ces changements globaux nous affectent toutes et tous, nous sommes lié·es par cette même planète et nous allons devoir accueillir de plus en plus de réfugié·es climatiques. Lorsque les Etats-Unis et l’Europe annoncent qu’ils ont diminué leurs émissions de CO2, c’est aussi parce qu’une grande partie des biens consommés ici sont davantage produits en Chine ! La redistribution des richesses fait partie des solutions socio-économiques, mais les pays riches craignent que cela se fasse via un nivellement par le bas qui serait délétère pour l’économie. La prospérité des pays lointains et des populations les plus pauvres devrait nous concerner bien davantage, tout comme les plages à l’autre bout du monde qui se transforment en décharges !

Des projets de recherches au sein de votre département sont-ils en court pour trouver des solutions ?

Oui, notamment à l’Institut des sciences de l’environnement. Ce sont des études très interdisciplinaires qui prennent en compte les facteurs psycho-sociaux des changements actuels. Quels sont leur impact sur les populations, quel est le ressenti du public, quelles sont les mesures que les politiques peuvent implanter… Si rien ne change, nous allons être de plus en plus touché·es par des évènements météorologiques extrêmes. Ceux-ci auront des conséquences sur l’économie, car les glissements de terrain, les inondations et les canicules coûtent énormément à la société. Pour conserver le bien-être social et écologique, nous pouvons tou·tes agir par des petits gestes au quotidien.

Vous faites référence au tri des déchets, à la mobilité douce, à la consommation de produits locaux ?

Oui, mais pas seulement. Si nous passions plus de temps à réfléchir, à lire, plutôt qu’à consommer à tout va, nous serions tout aussi heureux et heureuses, et moins pollueur·ses. Une autre piste à explorer est le potentiel de croissance dans les domaines de la santé et de la nutrition, notamment dans les pays en développement. Une meilleure hygiène de vie, une meilleure alimentation seraient une forme de croissance plus vertueuse pour le bien-être global et celui de la planète.

(Propos recueillis par Yseult Théraulaz)


Pour aller plus loin

  • En 2023, le dossier thématique de REISO consacré à la durabilité a exploré les notions de justice sociale, réfugié·e climatique, limites planétaires, urgence climatique, etc. Voir les articles
  • En décembre 2023, le magazine Campus, de l'Université de Genève, a consacré l'un de ses numéros à la notion d'anthropocène et aux enjeux qui y sont liés. Lire le magazine

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